mercredi 21 décembre 2016

CURE MINGRAT - Seconde partie




En rentrant de sa journée de labeur, le mercredi 8 mai 1822, à la nuit tombée, Etienne Charnalet trouva la maison vide. Sur la table, toutefois, le repas avait été préparé et l’attendait. Inquiet, ce mari alla voir les voisins qui lui dirent que, vers les six heures, ils avaient vu Marie se diriger vers le village.
Pensant que son épouse avait pris du retard et devait être sur le chemin du retour, il alla à sa rencontre, accompagné de Joseph Charvet, son cousin et de l’épouse de ce dernier. Mais, ils parvinrent au village sans l’avoir vue.
Bien entendu, ils se rendirent au presbytère pour demander au curé Mingrat, si Marie Gérin était toujours à l’église. Antoine Mingrat, contrarié d’être dérangé, répondit sèchement :
« Je l’ai vue, en effet, au moment où je suis allé faire ma prière au chœur ; je l’ai laissée dans l’église et depuis lors je ne l’ai plus revue : elle a l’air d’être un peu égarée ; faites la chercher. »
Après cela, il referma vivement la porte qu’il n’avait, d’ailleurs, qu’entrouverte sur les visiteurs.

Le lendemain, toujours sans nouvelle de Marie, les recherches reprirent.
Joseph Michon, le jeudi 9 mai, trouva sous la Roche, dans la prairie de la veuve Cottin, près d’un noyer à cinq cents mètres de l’église, une place couverte de sang et un couteau dont la lame portait également des traces de sang.
Ce couteau était un couteau de maître, en très bon état, au manche en ébène patiné, avec une lame ordinaire, une lame de canif et un tire-bouchon.
Le curé fut de nouveau interrogé. Il précisa qu’il avait vu, dans l’église, la femme Charnalet faisant « le chemin de croix ». Elle lui avait demandé à être entendue en confession, mais il avait refusé, prétextant en ces termes :
« Mon enfant, vous n’êtes pas mise décemment pour que je vous reçoive au presbytère, encore moins au confessionnal ; d’ailleurs je n’ai pas le temps : revenez demain ».
Il ajouta qu’elle avait continué son « chemin de croix », et que lui, après sa prière, s’était retiré en la laissant dans l’église.


Le jeudi 16 mai, jour de l’ascension, le curé continua sa fonction comme si de rien n’était. Mais, les paroissiens remarquèrent que le « saint homme » semblait préoccupé. En effet, il avait, au cours de l’office, interverti l’ordre des prières.
Pas courant pour un prêtre !
Ce fut ce même jour que fut découvert un membre inférieur (cuisse, jambe et pied), membre attrapé par un homme pêchant au bord de l’Isère.

Les rumeurs qui avaient couru, disant que la jeune femme qui semblait ne pas aller très bien, avait pu mettre fin à ses jours, cessèrent instantanément.
Avait-on déjà vu quelqu’un se suicider en se découpant en morceaux ?

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Les gendarmes vinrent sur les lieux pour enquêter. D’autant plus qu’on venait de retrouver, aux Tauries, sur une des rives de l’Isère, à huit lieues de Saint Quentin, le buste de la malheureuse, ainsi que l’autre jambe dans un fossé, non loin de la cure.

Tout semblait partir du presbytère et de l’église.
Les gendarmes allèrent questionner, encore une fois le prêtre, tout simplement pour observer ses réactions. Les soupçons, toutefois ne l’atteignaient pas encore.
Quoique......

Certaines langues se délièrent.
Certains souvenirs resurgirent.
Les commérages se mirent en marche, coururent, partirent au grand galop....
N’y avait-il pas eu, dans la paroisse de Saint-Aupe, lorsque le curé Mingrat s’y trouvait.......... ?

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Lorsqu’Antoine Mingrat s’était installé à Saint-Aupe, sa tante, ancienne institutrice, l’avait suivi. Dans sa maison, elle avait créé une salle de classe pour y instruire les filles. Une bonne initiative. Le prêtre, sous prétexte de préparer les élèves à la communion, assistait aux leçons. Il faut préciser, toutefois, que certaines n’étaient pas loin de fêter leur quinzième anniversaire.
Plus tout à fait des petites filles !
Les plus grandes, ensemble ou séparément, étaient admises au presbytère pour écouter des « lectures saintes » ou répéter les leçons de catéchisme. Ces séances collectives ou privées étaient considérées par les filles et leurs parents comme un privilège. Personne ne pensait à mal. Auprès d’un prêtre, les filles du village ne risquaient rien.
Pas sûr !

L’une  d’entre elle eut quelques symptômes très caractéristiques.
Dans cette situation, ayant peur de sa mère et ne pouvant se confesseur au curé Mingrat, et pour cause, elle s’en alla dans un village voisin où dans l’obscurité du confessionnal, elle avoua sa faute et ses conséquences.
Le prêtre lui conseilla de se marier avec le père de l’enfant à venir.
Pas possible, évidemment !
Le prêtre insista et voulut savoir si celui-ci était marié.
Que nenni, bien entendu !
Ce fut avec peine que le prêtre arracha à sa pénitente le nom du géniteur.
Secret de la confession. Rien ne passa la porte du confessionnal.
L’affaire fut connue par une indiscrétion venue on ne sait d’où, ainsi que bien d’autres choses encore qui arrivèrent aux oreilles de l’Eglise qui s’empressa de déplacer ce prêtre indélicat.

Et le jeune fille, me direz-vous ?
Elle disparut, un jour, et on ne l’avait jamais revue.

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L’affaire de « la disparition » de Marie Gérin fit ressortir cette sombre histoire.

La maréchaussée dépêchée sur place enquêta.

Madame de Saint-Michel, une ancienne religieuse, qui se trouvait dans l’église le soir de la disparition, affirma avoir vu Marie Charnalet. Lorsqu’elle était partie, la jeune femme était toujours en prière. Madame Saint-Michel dit aussi ne pas avoir vu le prêtre.


La servante du curé fut entendue également, une première fois, au presbytère de Saint-Quentin, où elle se montra hésitante, bredouillante, perdue. Elle semblait craindre et même avoir peur.


Le corps incomplet de Marie Gérin, épouse Charnalet fut inhumé.
Sur le registre de l’état civil de Saint-Quentin-sur-Isère, on peut lire :

Je soussigné Victor Gerard, juge de paix du canton de Tussin, arrondissement de St Marcellin, Département de l’Isere à la requisition d’Etienne Charnalet cultivateur habitant à St Quentin au hameau du Gît et sur l’attestation du Sieur Louis Guillet propriétaire cultivateur âgé de quarante-sept ans, d’hypolite Biron, Scieur de long âgé de trente-un ans, de nicolas Lespiade marinier âgé de trente-neuf ans et de  Joseph Blandoit propriétaire cultivateur âgé de vingt-huit ans tous habitant au lieu dit St Quentin.
Certifie qu’il est de notoriété publique que pendant la nuit du huit au neuf du mois de mai dernier, Marie Gérin femme dudit Etienne Charnalet a été assassinée en sortant de l’église audit lieu de Saint Quentin où elle s’était rendue pour remplir un devoir religieux et se mettre en état d’aller communier le lendemain neuf du mois de mai dans l’eglise paroissiale de Vauray avec les enfants faisoient leur premiere communion que son acte de décés n’a pas été inscrit sur le registre de l’état civil parce que le corps de cette malheureuse femme ayant été dépecé et jetté  une partie dans la riviere d’isere et une partie dans un fossé plein d’eau, l’on n’a pu être assuré de la fin qu’elle avait faite que plusieurs jours après.
En foi de quoi nous avons signé le présent avec les attestants et notre greffier, excepté Nicolas Lespiade qui a déclaré ne le savoir faire.
Délivré à Tussin le six juillet mil huit cent vingt deux.


Après l’inhumation de la pauvre Marie Gérin, les autorités passèrent au presbytère pour emmener la servante du curé afin de subir un second interrogatoire, plus musclé celui-là. Il fallait lui faire avouer ce qu’elle avait vu au cours de la nuit du 9 mai 1822. Son témoignage était capital.
Il fut difficile de la faire parler car elle fit d’abord des réponses vagues et insignifiantes. Il fallut l’impressionner, lui faire peur même, ce qui ne fut pas réellement difficile, la pauvre étant déjà terrorisée.
Alors, tremblante, elle raconta en essayant d’être le plus précise possible.


Ce soir-là, le clerc de l’église, le nommé Rafflin, était venu demander le curé. Aussitôt, elle l’avait appelé car il se trouvait au premier étage. N’ayant obtenu aucune réponse, elle était allée frapper à sa porte. Pas de réponse. Mais elle avait perçu des gémissements comme si quelqu’un se trouvait mal. Inquiète, elle avait essayé d’ouvrir la porte afin de porter secours au curé qu’elle pensait être au plus mal.
Ce fut à ce moment que le curé lui avait crié d’une manière peu aimable : « Marie, descendez, je suis à vous dans un instant. »
Alors, elle était redescendue. Peu de temps après, le curé Mingrat était apparu sur le palier. 
« Qui me demande ? avait-il hurlé.
Alors, elle lui avait expliqué que c’était Monsieur Rafflin.
Au nom de Monsieur Rafflin, le curé n’était pas descendu, n’avait rien répondu. Il était de nouveau rentré dans sa chambre et avait fermé la porte à clef.
Monsieur Rafflin s’en était donc allé, comme il était venu.

La servante avait fait une pause. Puis avait poursuivi sa narration.

L’attitude du curé l’intriguait toutefois, aussi, elle était remontée, tout doucement et sur le palier, elle avait collé son oreille contre la porte, précisant bien que ce n’était pas son habitude, mais que tout ceci lui paraissait bien étrange.
A l’intérieur, il y avait toujours des plaintes et puis aussi des bruits comme des meubles qu’on déplace en les trainant. Puis plus rien. Le silence.
Alors, ne voulant pas être surprise, aussi doucement que possible, elle était redescendue dans la cuisine où elle avait préparé le repas.

Quelques instants plus tard, le curé l’avait rejointe. Sa tenue était en grand désordre et l’expression de son visage était à faire peur.
Quand elle l’avait vu elle lui avait dit :
« Ah , Monsieur que vous m’avez fait peur, j’ai cru que vous vous trouviez mal, et que vous alliez mourir ! »
Le prêtre lui avait répondu, bruitalement :
« Taisez-vous, vous êtes une bête ! »

La servante dit lui avoir servi son repas auquel il ne toucha pas. Il l’avait ensuite envoyée porter le journal chez M. Heurand dont la maison se situait à une petite demi-heure du presbytère.
Quand elle était revenue, il y avait un grand feu dans la cheminée, alors qu’avant de s’absenter, elle avait, comme chaque soir, recouvert les braises de cendres pour la nuit. Quand elle était allée fermer la porte de la basse-cour, elle avait aperçu des gouttes de sang sur la paille et des cendres mêlées de quelques morceaux de linge brûlés sur lesquelles avait été jeté de la terre.
Le curé, la voyant revenir, avait semblé très contrarié. Il lui avait demandé de partir et d’aller se coucher. Elle avait bien senti qu’il voulait se débarrasser d’elle.

Après cette « confession », la pauvre Marie, la servante du curé, fut remise en liberté. Elle quitta Saint-Quentin-sur-Isère et s’installa près de Moiran, chez des parents.

Le couteau, celui plein de sang, retrouvé dans la prairie de la veuve Cottin, fut formellement identifié par Monsieur Clare, coutelier à Grenoble. C’était un couteau qu’il avait fabriqué et il se souvenait parfaitement l’avoir vendu à Monsieur Mingrat, curé de Saint-Quentin.


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Voici quelques extraits du
jugement rendu contre Mingrat par la Cour d’assises de Grenoble (Isère)


Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous presens et à venir, salut.
La Cour d’assises du département de l’Isère, séant à Grenoble, a rendu l’arrêt dont la teneur suit.
Du 9 décembre 1822.
La Cour d’assises du département de l’Isère séant à Grenoble, presens messieurs de Noailles, président ; Trusché, Bazil, Bardet, conseillers, et de Gilbert, conseiller auditeur ; tous délégués par ordonnance de M. le premier président de la Cour royale de Grenoble, pour former la Cour d’assises, sauf M. de Noailles qui a été nommé par ordonnance de son excellence monseigneur le garde des sceaux ; présent aussi M. Coffarel avocat général.
En la cause, sur l’accusation du crime d’assassinat, précédé ou accompagné de viol, portée contre Antoine Mingrat, ancien recteur de Saint-Quentin, contumax ; vu par la Cour d’assises, l’arrêt rendu par la Cour royale de Grenoble, le 5 août 1822, portant accusation contre Antoine Mingrat, et renvoi de ce dernier devant la Cour d’assises du département de l’Isère, le dit arrêt renfermant ordonnance de prise de corps contre cet accusé.
Vu l’acte d’accusation rédigé en exécution du sus dit arrêt de renvoi lequel est amené par le resumé suivant :
En conséquence, Antoine Mingrat est accusé :
1° D’avoir, dans la nuit du 8 au 9 mai 1822, volontairement et avec préméditation, homicidé Marie Gérin, femme d’Etienne Charnalet, cultivateur au Gît, hameau de la commune de Saint-Quentin ; ce qui constitue le crime d’assassinat prévu par les articles 295, 296 et 302 du code pénal ;
2° D’avoir, dans la même nuit, audit lieu de Saint-Quentin, et dans les instans qui auraient précédé ou accompagné l’assassinat, commis sur la personne de Marie Gérin, femme Charnalet, et ce, à l’époque où ledit Mingrat était ministre du culte, le crime de viol prévu par les articles 331 et 332 du code pénal ;
.....................
Ouï M. l’avocat général en sa réquisition mentionnée au procès verbal séparé du présent, et ce, relativement à l‘application de la peine ;
L’affaire mise en délibération, le président ayant posé toutes les questions résultant de l’acte d’accusation, et recueilli les voix dans l’ordre prescrit par la loi ;
La Cour déclare Antoine Mingrat coupable d’avoir, dans la nuit du 8 au 9 mai 1822, en la commune de Saint-Quentin, volontairement et avec préméditation, homicidé Marie Gérin, femme d’Etienne Charnalet ; mais le déclare non coupable d’avoir dans les instans qui ont précédé ou accompagné cet homicide, commis le crime de viol sur la personne de ladite Marie Gérin, femme Charnalet.
...........................
Article 295 L’homicide commis volontairement est qualifié de meurtre ;
Article 296 Tout meurtre, commis avec préméditation ou de guet-à-pens est qualifié d’assassinat ;
Article 302 Tout coupable d’assassinat, de parricide, d’infanticide et d’empoisenement, sera puni de mort, sans préjudice de la disposition particulière contenue en l’article 13, relative au parricide ;
......................
Article 12 Tout condamné à mort aura la tête tranchée ;
.........................
La Cour condamne Antoine Mingrat à la peine de mort et aux frais de la procédure, liquidés à la somme de 425 fr 25 c.
Ordonne que l’exécution se fera sur la place publique, dite Grenette, de la Ville de Grenoble.


Qu’est devenu Antoine Mingrat ?
Avec quelle complicité put-il quitter la France sans être inquiété, juste avant d’être arrêté ?
Il se refugia en Savoie, terre appartenant au roi de Piémont-Sardaigne, où toutefois il fut arrêté et enfermé à la Forteresse de Fenestrelles dans le Turinois, conservant ses indemnités annuelles, versées par l’évêché de Grenoble.

La famille de Marie Gérin remua ciel et terre et interpela les autorités supérieures qui firent la sourde oreille.
Le frère de Marie, bijoutier et fabricant d’acier à Paris, possédant une petite fortune, aida son beau-frère, Etienne Charnalet, pour que justice soit rendue et que  Antoine Mingrat soit ramené en France afin d’être exécuté, comme le notifiait le jugement rendu par contumace.
Tous deux écrivirent un document intitulé : « Précis historique sur Mingrat, ex-curé de Saint Quentin (Isère), qu’ils vendirent sur les marchés à travers toute la France pour que l’histoire soit connue et qu’ils soient soutenus par le public rallié à leur cause.
Ils ne récoltèrent que des ennuis, poursuivis par les forces de l’ordre et emprisonnés plusieurs années.
Antoine Mingrat s’évada de la forteresse de Fenestrelles, personne ne sut comment, et disparut dans la nature.
A présent, il doit être décédé, évidemment, mais je ne peux vous dire où et quand.


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Quant à la famille Mingrat....
Rose Mingrat Doublier n’obtint pas son diplôme de sage-femme et revint s’installer à Grand-Lemps chez son mari. Je suppose que les querelles conjugales reprirent de plus belle.
Rose Doublier, épouse Mingrat,  décéda le 19 juin 1839.
Acte de décès – juin 1839 – Grand-Lemps.
Du dix-neuf juin dix-huit cent trente neuf à sept heures du matin par devant nous ..... est comparu Clavel Etienne bourrelier et Joseph Charvet marchand tailleur âgé de vingt-sept ans tous deux domiciliés à Lemps lesquels nous ont déclaré qu’aujourd’hui à quatre heures du matin Rose Doublier épouse d’Etienne Mingrat charron est décédée dans son domicile à Lemps agée d’environ septante quatre ans........

Etienne Mingrat décéda vingt-sept mois plus tard, le 18 septembre 1841.
Acte de décès – septembre 1841 – Grand-Lemps.
Par devant nous ....... le dix-neuf septembre mil huit cent quarante un à dix heures du matin ont comparu Etienne Serpinet âgé de cinquante-huit ans et Joseph Muhallet âgé de trente-trois ans tous deux cordonnier, domiciliés audit Grand-Lemps, lesquels nous ont déclaré qu’hier à neuf heures du soir, Etienne Mingrat journalier demeurant audit lieu leur voisin et veuf de Rose Doublier est décédé dans son domicile âgé de quatre-vingt ans.......

Je n’ai retrouvé aucune trace de Joseph Barthélémy Mingrat, le second fils du couple.

Une histoire qui divisa un temps le village de Saint-Quentin en deux clans.
Celui qui accusait ouvertement le curé d’être un assassin et souhaitait le voir puni pour son crime.
Celui qui criait bien haut et fort que leur curé était innocent, accusant le mari d’être l’auteur du meurtre de sa femme.
L’ambiance devait être charmante en ce lieu lorsque le nouveau curé prit ses fonctions. Sa principale mission qui lui incomba fut incontestablement d’apaiser les esprits. Une bien lourde charge !


Nous ne connaitrons jamais le fin mot de l’histoire, si ce n’est qu’il y a eu une victime, Marie Gérin dont le pasteur Ravix de Monteau disait d’elle :
« Cette femme, ensemble de sagesse et d’amabilité, avait de l’éducation, même de l’esprit, une prudence à toute épreuve et une piété très éclairée ».




Pour écrire cette histoire, j’ai lu les documents et ouvrages suivant :
·         Précis historique sur Mingrat, ex-curé de Saint-Quentin (Isère)
Dory Charnalet (1826)
·         Mémoire par M. Bossan adjoint du Maire de la commune de Saint-Quentin
·         L’abbé Mingrat – oeuvre complète - par Paul Louis Courrier
Les œuvres ci-dessus énoncées sont consultables via internet

Les grandes affaires criminelles en France
sous la direction de Eric Alary – Nouveau monde editions.



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