mercredi 25 mars 2020

Soyons un peu fous !!!


Soyons fous pour une fois ..... Un peu de vocabulaire sortant de l’ordinaire !


Pour s’insulter, nos ancêtres avaient du vocabulaire et du beau.
En fait, ils possédaient l’art et la manière d’emballer des qualificatifs fort désagréables dans de la dentelle finement ouvragée !

Vous êtes prêts ?


Nom et adjectif à la fois, nous allons commencer par :
Bréneux qui au féminin donne bréneuse.
De « bran » ou »bren », au sens de d’excrément, souillé de matière fécale – (Joliment dit !), au sens propre du mot... (enfin, propre, si on veut !!).
Et au sens figuré : mauvais – laid.

Le verbe « embrener », vers 1532,  signifiait « salir d’excrément »... avec le temps il a évolué en « emmerder », qui changea aussi de sens et fut utilisé pour : embêter – ennuyer.

Au XVème siècle, lorsque quelqu’un se voyait traité de « breneux », il fallait traduire par « merdeux » !


Lansquenet !
Autre injure venant de la transformation d’un mot allemand : Landsknecht de « land » : pays – terre et « knecht » : serviteur.
Un « landsknecht » était donc un valet de ferme.

Mais dans une bouche haineuse, il prenait la signification de « bouseux » !!


Clabaudeuse.
Pour bien connaître la signification de cette injure, il faut remonter très loin......

1501, un « clabaud » était une espèce de chien qui aboyait très fort. Ce mot donna le verbe « clabauder », aboyer très fort.
1511, ce n’étaient plus les chiens qui clabaudaient, mais les humains. Non, les humains n’aboyaient pas, mais criaient très fort à tort et à travers, souvent pour ne dire que des inepties ou médire avec emphase.
Clabauder contre quelqu’un : médire – cancaner.
Le temps passa.....
1554 – on trouvait une clabaudeuse (pas qu’une d’ailleurs....)
Un clabaudage, en  1567.
Et une clabauderie en 1611.

D’ailleurs, sans être une injurie véritablement, le terme n’était pas très flatteur pour celle qui en était la cible. Je dis « elle », car je n’ai pas découvert de masculin à « clabaudeuse » !!!
Assurément, c’est un oubli !!



_=_=_=_=_=_

Chaque grande ville, dans les temps anciens possédait ce lieu intouchable, impénétrable..... « une coure des miracles ».
S’entassaient là, des exclus de la société, vivant de mendicité. Pour attirer les bonnes grâces des âmes sensibles, bons comédiens, ils feignaient maladies et handicaps.
Revenus dans leur refuge, loin de tout regard, ils redevenaient sains et bien-portants, comme par miracle, d’où le nom de leur « quartier résidentiel ».
Il y avait les « sabouleux », faux épileptiques la bave au bord des lèvres. Une bave qui effrayait les passants qui donnaient une piécette afin de s’éloigner bien vite.
Une bave de savon, sabouleux. Il suffisait d’un tout petit morceau de savon placé sous la langue et que la salisse faisait mousser.

Le « malingreux » était un faux mendiant qui exhibait d’abominables plaies, fausses ou entretenues, pour faire pitié, toujours dans le but d’escroquer les braves gens trop sensibles.

Vers 1690, ce mot prit le sens de personne délicat, chétive.
Depuis 1867,  malingreux, devint adjectif sous la forme « malingre » : de mal (mauvaise santé) et haingre ou heigre (chétif – maigre).



........................   à suivre


Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert



HISTOIRE VRAIE - LES EMPOISONNEUSES


HISTOIRE VRAIE
DES SIECLES D’EMPOISONNEUSES

L’AFFAIRE BODIN - BOURSIER




CHAPITRE 2

Le docteur Bordot vint le samedi. Puis, le lendemain, dimanche, un second médecin, le sieur Tarta se présenta au chevet du malade. Les deux hommes de sciences malgré leurs soins ne purent rien faire. Le mal empirait. Le malade déclinait.

Le sieur Toupié, élève en médecin, veilla le malade toute la nuit[1] du dimanche au lundi. Il avait ordre de poser des sangsues sur les bras du pauvre Boursier agonisant, et également des sinapismes sur ses jambes.
Traitement qui ne fit qu’affaiblir encore plus le moribond qui expira le lundi, sur les quatre heures du matin, dans les bras de l’amant de sa femme, le dit Kostolo.
Une mort très rapide qui laissa perplexes les médecins qui demandèrent à la veuve la permission d’ouvrir le corps pour en connaître les causes.
Le début d’été étant torride, la putréfaction du corps dégagerait assurément, rapidement, des odeurs qui pouvaient nuire au commerce.
Ce fut donc pour cette raison que Mme veuve Boursier refusa l’autopsie.
Et de plus, l’enterrement n’était-il pas déjà programmé pour le lendemain ?

Ce fut donc le lendemain, mardi, à 10 heures que le corps du défunt fut descendu dans une fosse creusée, à cet effet, dans le cimetière du Père Lachaise.

Tout cela fit bien jaser. Normal !!
Ce décès soudain semblait suspect.
Le sieur Kostolo eut l’esprit effleuré par quelques doutes..... Le poison !! Mais très vite, il chassa cette idée qu’il trouva malsaine, se gardant bien d’en parler à quiconque.

Les médecins Bordot et Tarta insistèrent pour que soit effectuée une autopsie. Tout simplement parce qu’il fallait savoir de quoi était décédé le sieur épicier afin de préserver ses enfants. Cette maladie pouvait être héréditaire. Mieux valait savoir !

Voilà pourquoi, Mme Bodin veuve Boursier demanda audience au Procureur du Roi.
Le 30 juillet 1823, le cadavre fut exhumé devant témoins.
Il y avait là, afin d’identifier « l’exhumé » :
Les docteurs en médecin Bordot et Tarta qui avaient soigné, sans résultat, le pauvre défunt.
La demoiselle Reine, fille de boutique, celle qui se trouvait dans les confidences des escapades extraconjugales de sa maîtresse.
Joséphine Blin, domestique, celle-là même qui avait préparé la soupe.
Béranger, le garçon de boutique.
Toutes ces personnes connaissant fort bien le sieur Boursier.
Chacun confirma, devant le cercueil ouvert, que le corps exhumé était bien celui de Guillaume Etienne Boursier.

L’examen du corps ne confirma nullement les soupçons du corps médical, à savoir une rupture de vaisseaux dans la poitrine, mais la découverte fut bien pire, bien plus horrible : Cet homme était décédé d’une mort voulue, programmée, effectuée par une main assassine, ayant versé du poison.

Le 1er août 1823, le dossier de cette malheureuse affaire arriva sur le bureau du juge d’instruction qui se rendit sans tarder à l’épicerie de la rue de la Paix.
                                                                               
La veuve Boursier était  alitée, souffrante. La mort de son époux l’avait anéantie. Elle fit l’objet d’une haute surveillance de la part de la police. Elle était devenue la première suspecte.
La perquisition effectuée au domicile Boursier et à la boutique, tout comme au domicile de Nicolas Kostolo ne donna aucun résultat.

Il fallait au plus vite connaître la réalité des faits.
Que s’était-il produit ce 28 juin au matin, juste avant 9 heures, dans la salle à manger, entre le moment où Joséphine Blin avait déposé la casserole contenant la soupe au riz et une assiette et l’absorption des premières cuillerées de la soupe par le maître des lieux ?

Aucun étranger n’étant entré dans la salle à manger, l’acte meurtrier ne pouvait venir que d’un familier.
Et cet acte effectué après que la domestique ait soustrait un peu de soupe pour elle et le petit. Ces deux dernières personnes n’ayant pas été malades.

Marie Adélaïde Boursier, selon ses dires, avait également goûté cette soupe.

Alors ?

Marie Adélaïde Boursier et Nicolas Kostolo furent arrêtés......

Le procès dévoilera peut-être la vérité.




[1] Auprès de lui également, Mme Boursier et le sieur Kostolo.

mercredi 18 mars 2020

BILLEVESÉES ???


Dites-vous parfois des billevesées ?


Billevesée : nom féminin, apparu au cours du XVème siècle.
Pas tout jeune, je vous l’accorde !

La fin du mot, « vesée », correspond à l’adjectif « védé – vézé » qui signifie « ventru » ou plutôt « gonflé ».
Une veze (1532) n’était autre qu’une cornemuse, de « vesse », le souffle.
Logique, ne gonfle-t-on pas cet instrument à « poche », avec le souffle ?

Et le début du mot, « bille » ?
Peut-être une altération de « bieille », désignant un boyau.

Enfin, tout cela reste encore très nébuleux, mais nous l’avons dit une kyrielle de fois, les mots vont et viennent, se trouvant déformés à maintes reprises au fil des interprétations qui font que leur sens dérive parfois loin, très loin de leur signification première.
Parfois même veulent-ils dire tout le contraire....

Alors, si nous utilisions encore ce mot, très joli d’ailleurs, dans quel contexte le ferions-nous ?

Des « billevesées » (ce mot étant utilisé surtout au pluriel) sont des paroles vides de sens, des idées creuses, comme nous en entendons, hélas, bien trop souvent aujourd’hui (tout comme hier et avant-hier et encore très certainement demain !!).
Des billevesées !!!
Ce mot mériterait de reprendre du service.

Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

HISTOIRE VRAIE - LES EMPOISONNEUSES



DES SIÈCLES D'EMPOISONNEUSES

L’AFFAIRE BODIN - BOURSIER





CHAPITRE 1

Guillaume Etienne et Marie Adélaïde Boursier, en cette année 1823, vivaient, rue de la Paix, des revenus confortables que leur rapportait le commerce de leur épicerie.

Dans leur entourage familier, était apparu un certain Kostolo qui avait été présenté à Marie Adélaïde Boursier par une de ses tantes du côté Bodin. Cet homme, cherchant apparemment du travail, fut vite attiré par Mme Boursier, d’ailleurs, ou ne serait-ce pas plutôt l’inverse....  Il en résulta que Marie Adélaïde et ce Kostolo sortaient fréquemment ensemble faire des promenades qui devinrent rapidement rendez-vous intimes et clandestins.
Clandestins ? Pas tout à fait du reste, une employée de l’épicerie, Mademoiselle Reine, accompagnant sa maîtresse dans ses escapades, était dans la confidence.
Confidence ?
Chacun soupçonnait  la liaison, sauf le sieur Boursier, mais chacun se taisait.

Pourtant, Marie Adélaïde aimait son mari dont elle avait eu cinq enfants, et  dont l’aîné venait de prendre ses douze ans. Elle ne manquait de rien et, auprès de lui, vivait paisiblement.
Paisiblement. C’était peut-être là le problème, la cause de ce désir d’être aimée autrement, de se sentir être de nouveau désirable.

Le mari n’avait rien vu venir. Il avait ouvert sa porte à ce Nicolas Kostolo. Sa porte, sa table aussi, puisque Nicolas était souvent invité à dîner. Le sieur Boursier avait également, sur la demande de  son épouse, accepté que ce nouvel « ami » devînt le parrain du premier enfant d’une nièce de sa femme.
Kostolo faisait donc, après ce baptême, partie de la famille.
Qui fut la marraine de ce nouveau-né ? Marie Adélaïde !!!

Le samedi 23 juin 1823 commençait comme tous les autres jours.
Pourquoi en aurait-il été autrement ?

Pendant que Marie Adélaïde poursuivait sa nuit, comme de coutume, Guillaume Etienne Boursier s’était levé vers 6 heures. Le temps était radieux et la chaleur promettait, au fil des heures, d’être caniculaire. Le marchand-épicier se montrait, comme toujours, de joyeuse humeur.
N’avait-il pas, après ses tâches coutumières, prévu d’aller avec sa femme et quelques amis[1], visiter, dans l’après-midi la manufacture des Gobelins ?


Guillaume Etienne fit un peu de ménage dans la boutique, rangea quelques produits ici et là, classa quelques documents et monta réveiller sa femme.
Il avait l’humeur guillerette et comme il aimait à plaisanter, il passa son index dans le foyer de la cheminée où restait de la suie et alla dessiner une splendide paire de moustaches sur la lèvre supérieure de son épouse endormie. Ceci fait, il demanda à une domestique d’apporter un miroir et le plaçant devant le visage encore ensommeillé de Marie Adélaïde, ne se gêna pas d’éclater d’un rire sonore, devant la réaction de cette dernière, terriblement vexée.
Quel réveil !! Pas du tout du goût de la femme Boursier.
Certes, elle connaissait son époux, mais qu’il était pénible parfois !

Elle pensa, après un accès de colère, que la journée commençait bien mal.

A neuf heures, juste avant de quitter son domicile pour vaquer à ses occupations, Guillaume Etienne Boursier demanda un potage de riz pour son petit-déjeuner. Celui-ci fut préparé dans une casserole en fer et servi dans la salle à manger par la domestique, Joséphine Blin. Cette domestique prélevait toujours, avant de servir son maître, un peu du contenu de la casserole, pour elle-même et pour le dernier enfant du couple Boursier.


Le maître du lieu commença à manger. Aussitôt la première cuillerée, il se plaignit que la soupe avait « un goût bizarre, un goût empoisonné ».

Il faut préciser toutefois que M. Boursier était un maniaque de la propreté.

Pour se justifier, Joséphine déclara qu’elle avait elle-même manger de cette soupe et qu’elle l’avait trouvé bonne et que la casserole était propre. Elle précisa que la soupe devait être même meilleure qu’à l’ordinaire, ayant mis trois œufs dedans au lieu de deux, comme à chaque fois.
Madame Boursier fit la même remarque à son époux et alla tout de suite laver la casserole pour montrer que celle-ci n’avait pas de traces de « vert-de-gris ».

Cinq minutes après avoir absorbé  un peu de cette soupe au riz, Guillaume Etienne Boursier fut pris de forts vomissements, de douleurs dans les reins et d’une grande lassitude.
Il fut contraint de se remettre au lit.
En urgence, on appela le médecin.


[1] Amis parmi lesquels : le sieur Albertini et..... Kostolo.

jeudi 12 mars 2020

ECHAUGUETTE


 
Qu’est-ce qu’une échauguette ?

 
Echauguette, mais avant, le avant d’avant :
Vers 1130 : Escalguaite
Vers 1175 : Eschaugaite
Vers 1369 : Escarguaite

Bien évidemment, et je le comprends très bien, cela n’apporte pas la réponse à la question.

Ce mot désignait un groupe de sentinelles, avec la notion que ce groupe de  sentinelles ne jouait pas aux dés ni aux cartes, mais montait bien la garde, attentivement et avec une vigilance redoublée.



L’expression « faire l’échauguette » qui est sortie d’usage, mais mériterait de reprendre du service dans notre vocabulaire, signifiait, vers 1659, « être aux aguets ».

De là, les guérites placées aux angles des châteaux-forts, servant à abriter les sentinelles lors des intempéries, furent appelées des « eschauguettes », à partir de 1490.

Et de fil en aiguille, ce même mot prit le sens de « ruse – piège », vers 1542.
 













Aujourd’hui, qu’en est-il ?
Dans le langage architectural, une échauguette désigne une petite tourelle ornementale à l’angle d’un bâtiment. En fait, une toute petite guérite de sentinelle, sans sentinelle.


Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

HISTOIRE VRAIE - LES EMPOISONNEUSES AUTRE AFFAIRE


HISTOIRE VRAIE
DES SIECLES D’EMPOISONNEUSES

L’AFFAIRE BODIN - BOURSIER



Les trois personnages de cette « histoire  vraie », venant de milieux sociaux et d’horizons bien différents, auraient pu ne jamais se rencontrer.
Je vous propose de faire connaissance avec eux, avant de vous raconter leur destinée commune.




Marie Adélaïde Bodin, naquit à Gournay-en-Bray dans le département de la Seine-Inférieure, en cette année 1789. Elle fut baptisée en l’église Saint-Hildevert, le 1er novembre 1789.

Elle naquit dans le foyer de Charles Thomas Bodin-Hullin et Marie Louise Victoire Parquer[1]n ses parents qui avaient convolé, le 7 juin 1773,  à  Avesnes-en-Bray.

Charles Thomas Bodin Hullin, son père, fit une brillante carrière :
·         1775              Avocat au bailliage de Gournay
·         An II              Agent national du district de Gournay
·         An III             Procureur-syndic du district
·         1806              Homme de loi
·         1807              Receveur des contributions directes
·         1817              Jurisconsulte
·         1820              Avocat


Marie Adélaïde Bodin grandit entourée d’un grand nombre de frères et sœurs.
·         Françoise Catherine Victoire                     18 septembre 1774
·         Jean Charles                                               28 juillet 1775
·         Julie                                                            24 mai 1776
·         Rose Alexandrine                                       11 juin 1777
·         Thomas Victor                                            31 août 1778  - Décédé le 26 novembre 1792
·         Louis Auguste                                            29 janvier 1780  - Décédé  le 6 février 1853  (73 ans) -  
                                                                          Percepteur Receveur
·         Prudence                                                     24 mars 1781
·         Eugénie                                                       12 février 1783
·         Charles Théodore                                        27 mars 1785
·         Elisabeth Zoé                                              24 janvier 1788
·         François Edmond                                        12 novembre 1792 Clerc de notaire – Notaire à Calais,
  Puis à Yvetot – Résident Paris, a fait partie du 17e       régiment de ligne, puis du 1er régiment de la garde       d’honneur, en 1813.

Marie Adélaïde était donc l’avant-dernier enfant du couple.

Là, arrivent quelques difficultés.
En effet, les archives de Paris ayant brûlé pendant la Commune, les informations sont quasi impossibles à trouver[2].

Marie Adélaïde Bodin vint vivre à Paris. Rejoignit-elle son frère, François Edmond ?
Comment rencontra-t-elle son futur époux, Guillaume Etienne Boursier ?

Le mariage eut lieu le 4 février 1809 à Paris[3].
Le couple eut cinq enfants, en cinq ans.
De quoi occuper les journées !

Le couple habita, quelque temps,  rue Hauteville avant de s’installer rue de la Paix – à l’angle de la rue Neuve Saint-Augustin, dans une maison louée avec appartement et boutique.

Guillaume Etienne Boursier, né le 29 décembre 1778 à Villers-le-Bel[4], fils de Etienne Henri Boursier et Marie Victoire Molar, était marchand-épicier. Mais il ne tenait pas une petite épicerie, non, mais une épicerie de renom avec une clientèle très huppée.
Le sieur Boursier, bien que parfois vif et emporté, était un homme bon, obligeant, généreux, jovial, aimant les plaisanteries (pas toujours très fines, les plaisanteries !).

Puis le dernier personnage important de cette histoire, se nommait Nicolas Kostolo. Cet homme avait trente ans en 1823.
Né à Constantinople, il était venu s’installer en France et logé au 13 rue de Grammont à Paris. Il vivait de tout et de rien, sans plus de précisions.


Nous allons, à présent, nous transporter dans le Paris du premier tiers du XIXème siècle, afin de découvrir ce qui s’est réellement passé, en ces temps reculés, entre ces trois personnes.



[1] On trouve également l’orthographe « Parquet » - « Parquier ».
[2] Des difficultés, notamment, à retrouver les actes d’état civil.
[3] Dans le 3ème arrondissement.
[4] Villers-le-Bel, de nos jours dans le Val-d’Oise (95)