Historiques

dimanche 9 novembre 2025

Un fourrier


 

Fourrier, nom masculin, dérivé de l’ancien français : fuerre = fourrage.

 

Tout d’abord, le mot désigna un soldat chargé de prélever sur les paysans le fourrage (1280), puis l’officier chargé d’assurer le logement d’un prince et de sa suite (1452) et par extension le sous-officier chargé du cantonnement et de la distribution des vivres, ce qui, en temps de guerre, ne devait pas être aisé.

 

Il y a aussi la fourrière, autre dérivé de fuerre (1225) désignant l’écurie, puis le grenier à fourrage ainsi que le bâtiment où l’on garde des provisions (1319).


 

Mettre en fourrière, locution (1740), a signifié garder un animal ayant occasionné des dommages, jusqu’au paiement de ceux-ci par le propriétaire.

 

Une fourrière, à partir de 1839 : lieu où sont gardés les animaux errants ou les véhicules saisis pour infractions.

 

 

Sur les fiches militaires, notamment celles de la période de la guerre de 14/18, le terme « agent fourrier » était largement mentionné et pour cause : durant cette période tragique de l’histoire mondiale, de nombreux chevaux furent réquisitionnés pour monter au front, il fallait donc du fourrage pour les nourrir.

L’agent fourrier se chargeait aussi du ravitaillement des hommes, ravitaillement qu’il essayait de se procurer dans les fermes proches, bien que celles-ci manquaient souvent du nécessaire.

 

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

                   « Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

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