mercredi 9 juillet 2025

Un gougnafier


Un mot récent puisqu’il n’est attesté dans notre langage que depuis 1899.

Un mot d’origine incertaine, comme beaucoup d’autres, mais avec quelques pistes de provenance.

·         Gougniafiasse (1891) désignant un goinfre.

  • Gougniafiasse serait une variante de :

o   Golafre (vers 1220).

o   Goulafre (avant 1639).

Un gougnafier, un goinfre, une personne qui s’empiffre goulûment de nourriture d’une manière malpropre.

Mais aujourd’hui quel sens a pris le mot gougnafier ?

  • ·         Un gougnafier, en ce début de XXIe siècle, est un rustre, à bon à rien.

J’ajouterai même, citant ainsi Marcel Pagnol : « pas un bon à rien, mais un mauvais à tout ».

Petite précision : il n’existe pas de féminin au nom gougnafier......

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

                   « Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

Cideville – Une affaire qui a fait la une de beaucoup de journaux – chapitre 7

 

Les témoins se succédaient.

Vint alors Victor François Bourrienne – 34 ans – gendarme à Yvetot.

Il avait enquêté avec son collègue, Constant Masson.

 

Voici son témoignage :

« M. Tinel m’a déclaré qu’on lui avait dit que Thorel propageait dans le public que lui, M. Tinel, n’était pas quitte de tout ce qui se passait dans son presbytère. »

 

Le gendarme Bourrienne affirma aussi avoir vu sur la figure d’un des élèves du curé, la marque des cinq doigts de la main qui l’avait frappé et qui selon le jeune homme était noire et s’était enlevée par la cheminée. Il avait aussi constaté les carreaux cassés aux fenêtres. Aucune manifestation n’avait eu lieu dans la demeure – bruits, lévitation d’objets... – pendant sa présence de cinq quarts d’heure dans la demeure du curé.

 

Rien en vérité de bien nouveau.

Par contre les déclarations suivantes furent plus explicites.

 

Déposition de Gustave Lemonnier[1] – 12 ans – étudiant chez M. le Curé de Cideville.

« Le mardi 26 novembre dernier, vers 5 heures après-midi étant à étudier dans un appartement d’en haut au presbytère, j’ai entendu un petit bruit comme celui de coups de marteau. Ces bruits reprirent les jours suivants à la même heure.

Le dimanche à midi le bruit s’est reproduit. M. Tinel eut l’idée de dire « plus fort, plus fort » et le bruit s’est reproduit plus fort toute la journée.

Le lundi, mon camarade demanda que ce bruit joue « maître corbeau » et « maître corbeau » a été parfaitement reproduit ainsi que d’autres airs demandés.

Le mardi, la table d’en haut s’est ébranlée et tout ce qui se trouvait sur cette table.

Le bruit a frappé plus fort pendant toute la semaine. On avait peine à tenir dans l’appartement.

Un couteau poussé par une force invisible est parti de dessus la table de la cuisine dans un carreau qu’il a traversé pour aller dans le jardin. On a été le chercher et reposé sur la table et j’ai vu qu’il s’était relancé dans un autre carreau. J’ai vu aussi les brosses partir dans les carreaux, puis une boite, le bréviaire de M. Tinel partit dans la cuisine et s’enfuit par une porte de l’appartement y attenant et traverser un carreau. La broche à rôtir s’enfuit par un autre carreau. Le gril tomba sur le pavé de la cuisine. Les fers à repasser, placés devant le foyer d’une chambre en haut, s’enfuirent dans l’appartement. Le feu en fit autant et s’avança sur le plancher sans rien brûler, il fallut le remettre dans la cheminée. Un soulier dessous la table est venu me frapper au visage tandis que j’écrivais à cette table. Un chandelier de même me fit mal à la figure.

J’ai eu aussi un soufflet sur la joue droite. Je n’ai vu qu’une main, seule sans aucun corps sauf une sorte de forme humaine vêtue d’une blouse, un spectre, qui me poursuivit pendant quinze jours partout où j’allais. Il n’y avait que moi qui pouvais la voir.

Une force invisible me tira par la jambe, mon camarade a répandu de l’eau bénite et cette force a lâché prise.

Une voix d’enfant se faisait entendre disant : « pardon », « grâce ».

À chaque fois, où se produisaient ces manifestations, M. Tinel était absent. Je lui en ai fait part et M. Tinel me répondit : « Ceci est bien drôle ! ».

La main qui m’a frappé était noire et je la vis aller par-dessous la cheminée. J’étais effrayé, mais je n’ai jamais voulu quitter le presbytère, jamais voulu rentrer chez mes parents.

Lorsque M. Thorel s’est présenté au presbytère sous prétexte de porter l’orgue au château, M. Tinel lui mettant la main sur l’épaule lui dit :  « demandez pardon à cet enfant-là », et se jetant à genoux, il m’a demandé pardon.

Sitôt que je vis le berger Thorel, je reconnus en lui le spectre qui m’avait suivi pendant quinze jours et je dis à M. Tinel : « Voilà l’homme qui me poursuit depuis quinze jours ! »

 

Pendant toute la déclaration du jeune Gustave Lemonnier, le silence était palpable parmi le public, seuls quelques « ah ! » et « oh ! » ponctuaient le récit.

Un récit étonnant, surréaliste.

Un récit à donner des frissons.

 



[1] Sur le recensement de 1851, rien de précis concernant ce jeune garçon à l’exception de son âge : 12 ans. Ce renseignement permet de déterminer son année de naissance, soit entre 1837 et 1839. Après des recherches, je n’ai trouvé qu’un certain Narcisse Gustave Hyacinthe Lemonnier, né le 25 juillet 1838 à Bois-Himont (76) non loin d’Yvetot et dont le père était instituteur. Était
-ce bien le « Gustave du presbytère » ?

mercredi 2 juillet 2025

Cideville – Une affaire qui a fait la une de beaucoup de journaux – chapitre 6

 

Le deuxième témoin à être entendu fut :


Valentin François Andrieu – 31 ans – Géomètre (agent voyer) demeurant à Yerville.

Né le 19 mai 1819 à Saint-Martin-aux-Arbres[1]

Fils de Nicolas Simon et Marie Catherine Désirée Enoult

Époux d’Antoinette Eugénie Dorothée Thubeuf – mariage le 29 mars 1848 à Yerville.

 

Ce témoin n’avait eu connaissance des faits que lors d’une visite qu’il fit au curé Tinel.

« Il y a des choses extraordinaires qui se passent dans mon presbytère et probablement, la science n’en connaît pas encore la cause », lui avait-il dit.

 

Un témoignage qui n’apporta rien de concret puisque le sieur Andrieu n’avait rien constaté de visu.

 

Troisième témoin :

Constant Masson – 31 ans – gendarme à la résidence d’Yvetot[2].

 

Constant Masson expliqua :

« Étant au presbytère de Cideville, M. Tinel me dit que divers objets de l’intérieur de la maison avaient parti dans les fenêtres qu’ils avaient cassées. Ces objets  étaient tombés dans le jardin. Vingt-trois carreaux furent cassés. Ces objets se composaient de fourchettes, couteaux, un gros marteau qui en partant s’était heurté contre la boiserie de la fenêtre et qui avait cassé trois autres carreaux. »

Après un instant de silence, Constant Masson poursuivit :

«  M. Tinel me raconta qu’une main noire avait donné un soufflet à un de ses élèves. J’appris par la suite toujours par M. Tinel que Thorel, le berger, était venu chez lui, s’était mis à genoux devant le jeune homme et lui avait demandé pardon. »

 

Le gendarme Masson indiqua que l’élève avait confirmé les dires du curé Tinel : la main noire et le soufflet ainsi que la demande de pardon de Thorel.

 

« J’ai entendu dire que M. Tinel avait donné un coup de canne à Thorel. Puis je me suis rendu chez M. Pain. Chez lui je n’ai trouvé que sa femme. Elle m’a certifié : nous avons renvoyé notre berger parce que M. Tinel nous a menacés d’écrire à notre propriétaire si nous ne le renvoyons pas.»

 

Constant Masson avait fait une enquête et écouté les uns et les autres.

Il signa sa déposition.

Rien de bien nouveau, si ce n’est que monsieur le curé Tinel, sans doute dans un esprit de vengeance, avait fait du chantage au couple Pain, patron de Thorel.

Pas bien catholique !!



[1] Valentin François Andrieu décéda le 19 février 1895 à Yerville à l’âge de 75 ans.

[2] Aucune information concernant le gendarme Masson, affecté à Yvetot, au moment des faits.

Un bricheton ?

 

 

Mot attesté dans le département de l’Eure.

  • ·         1867 : brigeton.
  • ·         1878 : bricheton.

Ce mot est dérivé de brichet (1842), désignant un pain d’une ou deux livres qui était fait pour les bergers.

Et si l’on remonte le temps jusqu’à l’année 1264, on découvre qu’à cette époque un morceau de pain s’appelait une briche.

Le terme bricheton est passé dans le langage argotique pour nommer le pain, puis la nourriture, en général.

Et de là :

  • ·         Brichetonner (verbe) : manger

 

Petite phrase explicative.... enfin, si on veut !

·         Le berger brichetonne un bricheton rassis.

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

                   « Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

mardi 24 juin 2025

Cideville – Une affaire qui a fait la une de beaucoup de journaux – chapitre 5


 Le premier témoin fut Adrien Bezuel – 64 ans – propriétaire – résidant à Pavilly.

Né le 29 septembre 1787 à Rouen

Marié le 18 juillet 1858 à Pavilly avec Juliette Antoinette Le Roux d’Esneval.

Maire de Pavilly de 1848 à 1853.

 

Cet homme témoigna avoir « ouÏ dire que le berger Thorel s’était jeté à genoux devant le curé Tinel et aux genoux d’un de ses élèves et que le curé Tinel avait donné des coups de canne sur le bras du berger... »

Il précisa que la canne s’était cassée.

« J’ai ouï dire également que le curé Tinel disait que tout ce qui se passait dans le presbytère de Cideville était dû à Thorel. »

 

Puis Adrien Bezuel poursuivit :

« J’ai entendu dire que le maître pour lequel travaillait le berger Thorel l’avait renvoyé à cause de tous ces faits étranges. »

 

Le sieur Bezuel s’était lui-même rendu au presbytère. Il était accompagné du vicaire de Pavilly, monsieur L’Esmure. Le curél Tinel était absent, seuls présents dans les lieux, les deux élèves, la servante et la sœur du curé. Il était resté sur place une heure environ et n’avait rien constaté d’étrange.

Il dit y être retourné avec un certain de Noulamberth[1] et son fils, Henri Bezuel. Cette fois encore le curé Tinel était absent ainsi que les deux étudiants. Rien de particulier ne s’était produit.

 

« J’avoue que je n’y crois pas, moi, à tout cela. Le curé me proposa alors de séjourner chez lui pendant plusieurs jours afin de voir et d’entendre. J’acceptais et emmenais toutefois avec moi mes fils, me proposant, que si il y avait quelque manifestation d’amener l’auteur par les oreilles. »

 

Pendant le séjour des sieurs Bezuel père et fils, au presbytère, Jean Louis Sénateur Tinel s’était rendu chez un prêtre à Rouen.

À Rouen, Adrien Bezuel avait appris qu’au domicile du prêtre, lors de la présence du curé de Cideville, une table était tombée trois fois. Sans plus de précisions.

 

« Et puis, j’ai rencontré l’instituteur de la commune de Cideville, Désiré Collé, nous avons parlé des événements. Il disait ne rien croire de ces faits surnaturels. »

 

Adrien Bezuel signa sa déposition.



[1] Je n’ai pu retrouver cette personne dont je ne suis pas certaine de l’orthographe du nom.

Funiculaire


 Funiculaire : nom et adjectif (1725) dérivés du latin funiculus – funis : corde.

Un funiculaire : qui fonctionne avec des cordes.

Saviez-vous qu’à Rouen .....

Inauguré le 18 juin 1892, un funiculaire partait d’Eauplet sur les bords de la Seine et arrivait sur l’esplanade de la Basilique de Bonsecours.



Un parcours de 400 mètres, s’élevant à 132 mètres au-dessus de la Seine.

Chaque voiture pouvait transporter 90 personnes (50 assises et 40 debout).

Douze allers et retours journaliers, parfois plus en fonction de l’affluence.

Concurrencé par la mise en place du réseau de tramways, faute de passagers, le funiculaire ferma le 25 mai 1915.




jeudi 19 juin 2025

Un galibot

 


Ce nom masculin vient du picard galibier, déformation de galaubier, désignant un polisson.

Au milieu du XIIIème siècle, on employait le terme, une galoberie, pour parler d’un divertissement.

·         Une galoberie, du verbe galer : s’amuser.

D’ailleurs, à la même époque, une loberie était une cajolerie trompeuse. (de lober : tromper).

 

De déformation en déformation, le langage des mines s’est emparé du terme, de galibier (polisson), il est devenu galibot, jeune manœuvre, âgé de onze à quatorze ans, travaillant sur les voies dans les houillères, pour un franc journalier.


Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

                   « Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

 


mercredi 18 juin 2025

Cideville – Une affaire qui a fait la une de beaucoup de journaux – chapitre 4

 


Nous voilà, à présent devant le juge de paix de Yerville, Lucien Auguste Folloppe.

Un moment fatidique en ce début d’année 1851 où il fallut, à la justice, trancher sur la véracité des faits et la culpabilité du berger Thorel.

Comme vous le verrez au fil des témoignages, il y eut beaucoup de :

·         « j’ai entendu dire... ».

·         « on m’a rapporté.... ».

 


Les témoins défilèrent à la barre, jurèrent de « dire toute la vérité, rien que la vérité », sur les événements qui s’étaient déroulés dans le presbytère de Cideville.

Des dizaines de témoins...

·         Des gendarmes, bien sûr,

·         Des propriétaires,

·         Des curés,

·         Des vicaires,

·         Des servantes,

·         Des habitants de Cideville et des alentours de Pavilly à Rouen.

 

Comment faire ressortir l’exactitude des faits dans tout cela ?

Je vous propose de le découvrir, petit à petit au cours des semaines à venir, précisant à chaque fois l’identité de chaque témoin notée sur le procès-verbal du procès, agrémentée des trouvailles découlant de mes recherches sur leur qualité, profession et filiation.

 

Le juge de paix, Lucien Auguste Folloppe, fut assisté du greffier assermenté, Ernest Paul Roussel, dans sa lourde charge de jugement.

Quelques renseignements sur :

 

·         Lucien Auguste Folloppe – né le 7 germinal an 9 (28 mars 1801) à Routot – étudiant  domicilié à Bourdainville en 1819, lorsqu’il s’est marié le 3 novembre 1819 avec Suzanne Adélaïde Duchesne.

Fils de Pierre Martin Folloppe et d’Aimée Sophie Lasnon, Lucien Auguste fut maire d’Auzouville-l’Esneval et juge de paix du canton de Yerville.

En 1851, année du procès Thorel/Tinel, Lucien Auguste Folloppe apparaît sur le registre du recensement d’Auzouville-l’Esneval où il vivait avec sa famille.

 

·         Ernest Paul Roussel – né le 4 mars 1829 à La Chaussée (canton de Dieppe) – fils de Paul Hyacinthe et de Marie Catherine Geneviève Halé.

En 1851, Ernest Paul Roussel était domicilié à Yerville.

Il se maria dans cette ville le 10 décembre 1860, avec Élisa Constantine Jouanne. Lucien Auguste Folloppe était un des témoins.

mercredi 11 juin 2025

Cideville – Une affaire qui a fait la une de beaucoup de journaux – chapitre 3

 


 Devant un tel chaos, le pauvre curé ne savait plus à quel saint se vouer, même ses prières à Sainte-Rita semblaient impuissantes.

 

Chacun savait que Félix Thorel était responsable de ces faits, mais comment le prouver ?

 

Au presbytère, la vie devenait infernale.

Pour lutter contre les maléfices, un des hôtes du curé eut alors l’idée de frapper en tous sens dans le vide, muni d’une longue pointe de fer. La lame cinglait l’air avec violence zigzaguant dans un sifflement, sans grand résultat au début.  Après quelques minutes, il se produisit des étincelles autour de la pointe de fer, comme si elle heurtait un objet dur. Puis des gémissements se firent entendre presque imperceptibles et de plus en plus intenses. Alors, une voix résonna dans la pièce implorant le pardon. Une voix !

Quand la lame cessa ses moulinets punitifs, tous les objets reprirent leur place et le silence  envahit les lieux. Un silence lourd et oppressant qui, peu à peu, s’allégea. Le presbytère retrouva alors la paix.

 

Le lendemain, Félix Thorel se présenta au presbytère demandant à voir le curé. Le berger essayait de dissimuler les blessures qu’il avait au visage.

Des blessures ?

D’où provenaient-elles ?

 

À genoux devant l’ecclésiastique, le berger demanda pardon.

Si le prêtre pardonna, il porta tout le même l’affaire en justice.

Thorel ne lui avait-il pas causé grand tort ?

 

Le juge de paix d’Yerville fut chargé de l’instruction du dossier pour sorcellerie et, pour se faire une opinion, interrogea de nombreux témoins.

Êtes-vous tacite ?

 

Tacite – adjectif (1460) – provenant du latin tacitus :

  • Þ     Dont on ne parle pas.
  • Þ     Qui n’est pas formellement exprimé.

Exemple :

Présent dans certain contrat juridique : « par tacite reconduction »

Þ     Qui se poursuit si aucun écrit ne met un terme au contrat.

Ou encore en parlant d’une personne – dérivé de tacere = taire :

  • Þ     Qui ne parle pas.
  • Þ     Silencieux.
  • Þ     Calme.

De tacite découle l’adverbe, tacitement :

  • Þ     Sans être formellement exprimé (1474).
  • Þ     En cachette, à voix basse (1495).

 

Et puis, il y a taciturne, adjectif emprunté au latin taciturnus (1485)

                        Þ     Silencieux

                        Þ     Qui ne parle pas

·         À l’origine, taciturne qualifiait un endroit où il n’y avait aucun bruit.

·         Un temps, il fut un synonyme de tacite (1519).

Þ     Non formellement exprimé. (un tacite consentement)

Depuis 1530 et encore aujourd’hui, taciturne est employé pour qui ne parle pas (par humeur ou par tempérament).

De taciturne découlent :

·         Taciturnement :     Adverbe (1512)  : en silence.

   
 
Adverbe (1857)   : de manière taciturne.

·         Une taciturnité (1375) du latin taciturnotas – atis :

Ø  Discrétion (1531).

Ø  Paresse à écrire (1638).

Une personne taciturne : une personne qui parle peu.

Ce qui n’est pas mon cas, alors j’arrête là .......

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

                   « Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert