Gadin.
Ce nom, masculin, est issu de l’argot (1914) pour désigner la chute
d’une personne.
Et avant ?
- · Un gadin (1867) nommait
la tête, puis un vieux chapeau et enfin un coup sur la tête.
- · Ce fut aussi un jeu de
bouchon (1867), consistant à faire tomber un bouchon assimilé à une tête.
L’expression « faire
gadin-gadouille » explique bien que, là, il y a bien une chute et en
plus dans la gadoue.
- ·
Faire Gadin-gadoue : tomber de cheval
(1915).
- ·
Prendre un gadin : tomber (plus récent).
On trouve aussi :
- · Faire gadin-cailloux, donc plus de gadoue, mais
des cailloux. Plus dure la chute.
Les Lyonnais emploient le mot gadin
pour nommer un caillou.
Ce gadin (caillou) devient galin dans le sud-est de la France.
L’ancien normand-picard désignait un galet ou un caillou par : un gal.
De la gadoue, des cailloux et une chute !!!
Gare aux bosses et aux plaies !!
Donc : ne prenez aucun risque... Prudence,
prudence !
Pour
cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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