XIAO CHE
ZHU
Il y a
très longtemps, dans un coin reculé d’un lointain pays que l’on nommait Chine,
vivait un vieil homme du nom de Lao Li.
Il
habitait une maison de bois au toit de chaume à proximité d’une rivière.
Chaque
matin, Loa Li partait, son vieux corps noueux courbé vers le sol, lourd du
poids des années et des soucis.
Un
chapeau conique en paille de riz couvrait sa tête et dissimulait son visage aux
premiers rayons du soleil. Une maigre tresse blanche dépassait de celui-ci et
suivait la courbe de son dos, sautillant légèrement à chaque pas du vieillard.
Ses pieds
nus soulevaient un léger nuage de poussière.
Ses
pauvres revenus lui venaient d’une petite rizière qu’il cultivait seul et qui,
les bonnes années, lui donnait trois maigres récoltes dont il allait vendre les
précieux grains au village voisin.
Sa
rizière, entourée d’un monticule de terre était encore emplie d’eau, mais il
devait sans cesse éviter que la terre s’assèche car les jeunes pousses
devaient, pour grandir, sentir la chaleur du soleil sur leurs feuilles et avoir
leurs racines continuellement immergées.
Irriguer
son champ était une lourde tâche, indispensable. De même que de retirer les
mauvaises herbes qui auraient vite envahi les jeunes pousses fraîchement
repiquées.
Lao Li se
sentait épuisé par les années de labeur, mais il devait continuer car la vie
lui avait légué une charge à assumer.
Quelle
est cette lourde charge que devait assumer ce vieil homme ?
Si
vous désirez le savoir, rendez-vous
lundi prochain – 24 novembre 2014 –
ainsi que les lundis suivant,
pour
prendre connaissance des rebondissements
du conte que je vous propose.
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