Marbeuf a
connu un homme de renom. Eh oui !
Vous ne le
saviez pas ?
Arnould Galopin naquit le 9 février 1863 à Marbeuf.
Fils de monsieur l’instituteur, Louis augustin Galopin, et de Henriette
Chedeville.
Monsieur l’instituteur qui après la classe aux enfants du village,
enseignait aux adultes dont la plupart travaillait à la « manufacture
Auzoux » à Saint-Aubin-d’Escrosville.
En effet, le Docteur Louis Thomas Jérôme Auzoux n’embauchait que les
ouvriers sachant lire, écrire et compter et, en plus, étant en capacité de
connaître et situer tous les organes du corps humains.
Pour effectuer son travail correctement, l’ouvrier anatomiste devait
savoir à quoi correspondait sa tâche. Essentiel !
Ce qui faisait du Docteur Auzoux, un chef d’entreprise en avance sur
son temps.
Les deux hommes Louis Thomas Jérôme Auzoux et Louis Augustin Galopin
sympathisèrent au cours de leurs différents échanges, qui au début devaient se
concentrer sur les progrès des « ouvriers-écoliers ».
Et savez-vous ce qu’il advint ?
Non ! Le docteur Auzoux ne devint pas instituteur !
Ce fut l’instituteur, Louis Augustin Galopin, qui retourna en classe,
plus exactement à la faculté de médecine de Paris.
Marbeuf perdit donc son maître d’école !
Mais, le docteur Auzoux gagna un conférencier précieux, vantant ses
travaux, des modèles anatomiques, déjà réputés en France et en Europe,
construits dans les locaux de Saint-Aubin-d’Ecrosville.
Ce fut dans se contexte intellectuel et scientifique que
grandit le jeune Arnould Galopin qui ne prit nullement la voie médicale de son
père, mais s’orienta vers les Lettres.
Ce fut après son service militaire, qu’il effectua à
Orléans, qu’il décida de se diriger dans cette voie.
Arnould Galopin devint écrivain et pas des moindres, j’ai lu plusieurs
de ses ouvrages, des ouvrages surtout pour la jeunesse, un créneau tout
nouveau, car jusqu’à présent, peu d’ouvrages étaient consacrés aux lecteurs de
l’âge de l’adolescence. Il créa de nombreux jeunes héros aventuriers. Tout
d’abord, comme beaucoup, il publia ses récits d’aventure dans les journaux – quotidiens
ou hebdomadaires – en feuilletons. Puis, ensuite en livre, dans les premières
collections, tout nouvellement créées.
Lorsque la
guerre éclata, en août 1914, il devint reporter de guerre.
Ayant acquis une maison sur les hauts du Havre, il publia également un
ouvrage sur la marine marchande en temps de guerre : « Sur le front
de mer »
Quelques
autres écrits sur la guerre 14/18 :
·
Les Poilus de la 9ème
·
Sur la ligne de feu (reportages)
Puis, naquit
sous sa plume, un nouveau héros, Poilu de 12 ans, jeune espion s’impliquant
dans la Grande Guerre, manière d’expliquer les évènements aux plus jeunes!
Arnould
Galopin, un baroudeur, un aventurier..... Un homme qui ne sut jamais réellement
se fixer, si ce n’était dans ses écrits.
Arnould
Galopin décéda le 9 décembre 1934 à Paris.
Il fut surnommé
« Le Jules Verne Moderne ».
Arnould Galopin fut nommé Chevalier de l’Ordre de la Légion
d’Honneur, le 30 septembre 1920.
Je ne le connaissais pas jusqu’à ces dernières années. Puis je l’ai
découvert.
Ce que je
peux regretter, aujourd’hui, c’est qu’il ne figure pas parmi les grands.......
Il le
mériterait pourtant.
Pour vous en
rendre compte par vous-même, lisez-le, vous ne serez pas déçus.
Pour faire
plus ample connaissance avec Arnould Galopin, un livre, celui de Pierre
Chevalier : « Arnould Galopin – Homme de lettres – Romancier
populaire 1883 – 1934 »
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