Non, je ne
suis pas dans un jardin où fleurissent à profusion cette fleur jaune vif ou
orange.
Soucis !
Ecrit « soucy » vers 1530 et quelques années plus tard « soulci »
prit sa forme orthographique définitive, celle que nous commençons aujourd’hui,
au XVIIème siècle.
Et des
soucis, il y en a énormément !
Il y a des
soucis des champs.
Il y a des
soucis de jardin.
Il y a des
soucis d’eau (eh oui !) nommés aussi lysimaques.
Un souci est
également le nom donné à un papillon de jour aux ailes orangées, bordées de
noir.
Si l’on vous
dit : « Oh ! Mais tu as un « teint de soucis » ! ».
Alors là, ne
vous méprenez pas, car c’est tout le contraire du « teint de rose ».
Vous devez
arborer un teint jaunâtre, tel un coing.
Pas glamour
du tout et peut-être même les prémices d’une maladie.
Mais tous
les soucis, ci-dessus cités, sont bien le moindre de mes soucis, car il en
existe d’autres, hélas, moins colorés, qui ne fleurissent pas uniquement dans
les jardins.
Le verbe « Soucier »
qui s’écrivait « soussier » vers 1220 signifiait :
Remuer totalement
- Agiter fortement – Troubler – Inquiéter – Tourmenter – Provoquer – Soulever -
Solliciter.....
Donc,
résumons.
« Soucier » :
causer de l’inquiétude.
Au XIIème
siècle, « se soucier », c’était prendre de l’intérêt pour quelqu’un,
ce qui, en fait, revient au même puisque lorsque l’on prend de l’intérêt pour
quelqu’un, on s’inquiète aussi de lui.
« S’insoucier »
est donc l’antonyme de « se soucier » et dans ce cas précis cela
revient à être :
·
Le moindre des soucis.
·
Le cadet des soucis.
·
Le dernier des soucis.
Impasse des
sans-soucis, un insouci insouciant ne se soucie pas des soucis des autres. Il
passe tout son temps (en père peinard) à regarder insouciement les soucis
croissant dans les plates-bandes de son jardin.
Faites comme
lui, ne serait-ce que quelques minutes....... ça fait du bien.
A bientôt
pour un nouveau mot, insouciant et joyeux.
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