Bâfrer !
En voilà un mot.
Répétez-le
plusieurs fois pour bien vous le mettre en bouche.
Ne
trouvez-vous pas qu’il prend toute la place, et même plus, débordant même de la
cavité buccale ?
« Bâfrer »
remplaça « baufrer », verbe utilisé de 1507 à 1718 et construit à
partir d’une onomatopée « baf ou baff » évoquant « ce qui est
épais, gonflé, boursouflé ».
Imaginez des
joues rebondies, très rebondies, car pleines de nourriture.
Et voilà,
pourquoi, le verbe « bâfrer » prit le sens de « manger gloutonnement ».
On peut
rapprocher2 ce mot de : bouffer.
Un bâfreur ou une bâfreuse se bâfre bâfrement dans une bâfrerie.
Cette phrase
est l’exemple même de la « grosse bouffe ».
Pas tout à
fait dans le raffinement.
Bientôt, les
réveillons de fin d’année, alors, ne vous bâfrez pas...... Prenez le temps de
déguster tous les mets qui vous seront présentés.
Tout dans la
modération !
Bonnes fêtes
de fins d’année.......
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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