mercredi 12 juin 2019

Les Apaches !!!


Avez-vous entendu parler des Apaches ?




Jamais, entre eux, ils n’ont utilisé ce mot pour se désigner. Ils n’étaient que des « copains ».

Pourtant ce fut le nom qui fut attribué à ces jeunes hommes, à ces voyous et criminels qui,  ayant fait l’école buissonnière dans leur jeunesse, continuaient à errer dans les rues, ne travaillant pas,  haïssant l’ordre et les bourgeois, détroussant ces derniers pour s’approprier leur argent, allant jusqu’à les tuer si ceux-ci résistaient.
Ils vivaient en bande, avaient un chef qui leur dictait ses règles. Chaque bande possédait son territoire bien délimité et gare à ceux qui empiétaient dessus. La rivalité entre bandes, mais également entre membres d’une même bande, déclenchait des « guerres intestines ». Des bagarres au surin, faisant couler le sang.

Alors, pourquoi les appela-t-on les Apaches ?

Ce nom apparut, pour la première fois dans un article de journal, signé de la main de Victor Maurice, journaliste. C’était en 1902. Le journaliste, pour justifier cette appellation, prétendait que ces bandes de malfrats déployaient des ruses et attaques rappelant les Apaches, ces Indiens d’Amérique du Nord, au temps des premiers pionniers.

Il faut préciser toutefois que cette qualification n’était pas sans lien avec les spectacles présentés alors, avec beaucoup de succès, par Bill Cody[1], le fameux Buffalo Bill, présentant les peuplades indiennes sous un jour pas réellement favorable.
En 1889, le spectacle « Wild West Show » s’était installé Porte Maillot. Beaucoup de spectateurs et parmi eux beaucoup d’âmes sensibles qui ont été choquées. En 1905, Buffalo Bill et sa troupe, Indiens affichant peintures de guerre en tête, avaient paradé dans les rues de Paris. C’était lors du Carnaval.
Et puis, il y avait cette littérature parlant des grands espaces Ouest-américains, de Geronimo, d’attaques de convois de pionniers et d’atrocités barbares......
Tout un contexte approprié !

Les « Apaches », ceux de la nuit de la ceinture parisienne attaquant par surprise le passant attardé, n’étaient donc que des voyous, exerçant aussi, très souvent, une activité de proxénète, enfin, des personnages pas tout à fait recommandables.
Deux bandes aux barrières de Paris faisaient notamment parler d’elles. Celles de Ménilmontant  et de Belleville.

D’ailleurs, je vous concocte quelques petits récits de leurs méfaits tirés d’articles de presse, afin de vous faire découvrir leurs procédés féroces dignes des Apaches.... les vrais, ceux là !
Je suis certaine que vous serez très étonnés de découvrir certains noms connus....... Mais, chut ! Je n’en dirai pas plus.

Je peux ajouter également qu’il existait des « bandes d’Apaches féminines » et ces femmes s’avéraient bien plus cruelles que leurs confrères masculins.

Alors, restez en alerte sur facebook, de nouvelles lectures ne vont pas tarder !
Et je vous le confirme ça va jouer du surin, car la spécialité de l’Apache est de suriner !!




[1] William Frederick Cody né le 26 février 1846 (Le Claire – Iowa – USA) et décédé le 10 janvier 1917 (Denver – Colorado – USA)

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