Né le 29 septembre 1787 à Rouen
Marié le 18 juillet 1858 à Pavilly avec Juliette
Antoinette Le Roux d’Esneval.
Maire de Pavilly de 1848 à 1853.
Cet homme témoigna avoir « ouÏ dire que le berger Thorel s’était jeté à genoux devant le curé
Tinel et aux genoux d’un de ses élèves et que le curé Tinel avait donné des
coups de canne sur le bras du berger... »
Il précisa que la canne s’était cassée.
« J’ai ouï
dire également que le curé Tinel disait que tout ce qui se passait dans le presbytère de Cideville était dû à
Thorel. »
Puis Adrien Bezuel poursuivit :
« J’ai
entendu dire que le maître pour lequel travaillait le berger Thorel l’avait
renvoyé à cause de tous ces faits étranges. »
Le sieur Bezuel s’était lui-même rendu au
presbytère. Il était accompagné du vicaire de Pavilly, monsieur L’Esmure. Le
curél Tinel était absent, seuls présents dans les lieux, les deux élèves, la
servante et la sœur du curé. Il était resté sur place une heure environ et
n’avait rien constaté d’étrange.
Il dit y être retourné avec un certain de
Noulamberth[1]
et son fils, Henri Bezuel. Cette fois encore le curé Tinel était absent ainsi
que les deux étudiants. Rien de particulier ne s’était produit.
« J’avoue
que je n’y crois pas, moi, à tout cela. Le curé me proposa alors de séjourner
chez lui pendant plusieurs jours afin de voir et d’entendre. J’acceptais et
emmenais toutefois avec moi mes fils, me proposant, que si il y avait quelque
manifestation d’amener l’auteur par les oreilles. »
Pendant le séjour des sieurs Bezuel père et fils, au
presbytère, Jean Louis Sénateur Tinel s’était rendu chez un prêtre à Rouen.
À Rouen, Adrien Bezuel avait appris qu’au domicile
du prêtre, lors de la présence du curé de Cideville, une table était tombée
trois fois. Sans plus de précisions.
« Et
puis, j’ai rencontré l’instituteur de la commune de Cideville, Désiré Collé,
nous avons parlé des événements. Il disait ne rien croire de ces faits
surnaturels. »
Adrien Bezuel signa sa déposition.