Une freluque, un freluquet, une
fanfreluche.....
Une freluque, vers 1478,
désignait une mèche de cheveux. Une freluque qui se transforma, en 1611, en
« freluche », petite chose de peu de valeur, puis avec la même
définition en « fanfreluche ».
XVIIème siècle.
Revenons à notre
« freluque » qui n’est plus une, mais un « freluque », tout
en étant toujours une frange de cheveux,
mais également une frange d’habit et/ou un ornement un peu tape à l’œil, sensé
mettre en valeur le dit habit. De ce parement
découla le nom de « freluquet », attribué à celui qui se parait de ces artifices décoratifs, qui avant de prendre le sens d’homme
prétentieux, était tout simplement un homme bien mis, coquet, soigné.... enfin,
propre sur lui.
N’est-ce pas en raison de l’abondance
de fanfreluches vestimentaires de fort mauvais goût, que ce freluquet devenant
vite trop voyant pas sa mise excentrique, désirant en cela copier la noblesse
dont il n’était pas, fut qualifié de « prétentieux » ?
Il ne faut jamais, au grand
jamais, prétendre être ce que l’on n’est pas !
Ma grand-mère (encore
elle !) employait ce mot pour nommer un homme mince et grêle, ajoutant
même l’adjectif « petit ». Cela donnait donc : « C’est un petit
freluquet ! »
Dans la bouche de mon aïeule, ce
n’était pas flatteur, mais alors, pas du tout, car sous-entendu dans cette
petite phrase : « Petit roquet, mince, frêle, arrogant,
hargneux ».
La totale !
Elle ne mâchait pas ses mots,
grand-mère. Comme on disait alors, « franche comme l’or ».
Pour cette petite histoire
autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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