Le château, implanté sur un éperon gréseux à 280 mètres d’altitude, surplombait le village de Sélestat.
Imposant, d’un rectangle irrégulier avec son donjon circulaire,
il semblait veiller sur les alentours, attentif à la moindre approche ennemie.
Son intendant
veillait, attentif à la bonne marche du domaine qui employait une nombreuse valetaille
vaquant aux multiples tâches du quotidien.
Une domesticité qui
ne chômait pas de l’aube au coucher du soleil, mais qui savait prendre du
bon temps lorsque celui-ci se présentait et notamment lors des fêtes de
villages où la danse était très appréciée.
Madelaine Bonis, née
à Rodern à une dizaine de kilomètres de là, y avait trouvé emploi. Un emploi de
« femme à tout faire » : ramassage d’herbe, aide aux grandes
lessives, nettoyage.... Enfin, partout où il fallait des bras.
Madelaine ne s’en
plaignait pas. Il fallait bien gagner son pain.
Il y avait aussi Etienne, le valet de chambre du seigneur du lieu.
Elle le trouvait bien à son goût le bel Etienne, le lorgnant en coin à chaque
fois qu’elle l’apercevait.
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