Ce mot apparut au milieu du XIVème siècle, sous l’orthographe : eschauffourée.
Ce nom féminin serait composé de :
·
Fourrer et chaufour (four), en référence au
chaudronnier que mettait du bois dans l’âtre sans interruption.
Ou encore
·
De l’ancien français : eschauffer – accès de fièvre - et de fourrée – coup fourré, avec l’idée de
coup donné dans la fièvre sans en anticiper les éventuels dangers.
Une échauffourée :
·
Une mauvaise rencontre suite à une entreprise
téméraire (1677).
·
Un emportement de colère (1694).
·
Un petit combat isolé (1752).
·
Une bagarre (1797).
Une échauffourée, un coup de sang ? Sans doute aussi....
Ce mot n’est plus usité de nos jours.
Dommage !
Ne trouvez-vous pas qu’une échauffourée a, tout de même, plus de
panache qu’une bagarre ?
Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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