Histoire
comme je les aime, au fil des idées qui me viennent...
Et
si on prenait la terminaison « on » ?
Potirons,
marrons et champignons cuisaient à gros
bouillons dans un chaudron.
La
maison de Léon, un maçon originaire de Besançon, en raison de cette cuisson,
sentait bon.
Sur
le paillasson devant un meuble aux rayons emplis de flacons, un chaton aux yeux
vairons, jouait avec un bouchon, effectuant des bonds.
Léon,
les cheveux blonds et longs, le menton rond, un verre de bourbon à la main, les
pieds dans des chaussons, lisait dans le salon son feuilleton qui parlait d’un
bataillon d’espions qui passaient devant un peloton d’exécution, pour trahison.
Quelle imagination !
Il
portait les lorgnons hérités de son tonton Gaston, mort au Gabon d’une piqûre
de scorpion. Aucune injection ou potion antipoison pour sa guérison. Quelle
désolation !
Un
bourdon, au plafond, attira l’attention de Léon. Il avait une aversion pour les
bourdons et les frelons aussi, armé d’un torchon, il prit la décision de l’ôter
de sa vision.
Dehors,
une procession de canetons passait devant le portillon et un griffon, sur le
gazon, jouait avec un bâton.
Près
du bassin à poissons, des oisillons faisaient leurs ablutions avec application.
Sur
le balcon de la maison, un couple de pigeon roucoulait en picorant un croûton,
jeté à leur intention.
Avez-vous
une idée de ce qui va se passer ensuite ?
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