Pour bien cerner la signification
de ce mot, il faut se représenter le milieu estudiantin, mais pas n’importe où,
en Wallonie.
Pourquoi ?
Parce ce mot prit naissance en
ces lieux vers les années 1880.
Une guindaille ou encore godaille
car les deux mots se disent, ont d’ailleurs les mêmes effets néfastes et
secondaires : migraines dévastatrices et gueules de bois.
En effet, il s’agit, et vous
l’aviez deviné, d’une beuverie dans l’argot des étudiants wallons.
Je peux aussi préciser que lors
de ces guindailles, les jeunes gens buvaient dans un guindal (un verre). Finissaient-ils
la soirée au goulot de la bouteille pour un meilleur approvisionnement du
producteur au consommateur ?
Les étudiants guindaillaient lors
des guindailles, devenant ainsi de joyeux guindailleurs ou godailleurs.
Le mot « guindailleur »
ou « godailleur » possédant un
féminin, il vient tout de suite à l’esprit que les demoiselles n’étaient pas exclues de
ses joyeuses parties.
J’ajouterai alors que les guindailleuses
ou godailleuses guindaillaient aussi.
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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