Je
viens de découvrir le mot, « Brimborion ».
J’ai
trouvé qu’il sonnait bien ! Pas vous ?
Mais
que veut-il dire ?
D’abord
« breborion », vers 1450, puis « briborion », ce mot masculin devint
« brinborion » en 1532 et
trouva sa forme orthographique définitive de « brimborion »,
en 1611.
Ce
mot vient de « breviarium » (livre de prières) dont la forme moderne
est « bréviaire ».
Le
sens étymologique de « prières
bredouillées » disparut au XVIème
siècle pour désigner, en 1611, une petite chose insignifiante.
Nous
retrouvons le même sens, dans babiole – bribe – bibelot.
« Brimborions »
au pluriel prit une nuance de mépris, en
1690.
Flaubert
utilisa, dans une de ses correspondances, en 1857, le terme « brimborion »
pour nommer des « choses vulgaires et futiles » :
« Prenons
garde de tomber dans le brimborion »
Ce terme désigne également les fanfreluches dont on garnit les chapeaux.
J’ai
découvert que les soldats de Napoléon appelaient « Brimborion », la
croix de la Légion d’Honneur qui était distribuée aux plus vaillants, sur les
champs de bataille. Nom donné à cette décoration honorifique, sans doute par
ceux, envieux et jaloux, qui ne l’avaient pas encore reçue, car c’était fierté
que de l’avoir épinglée sur sa veste après un acte de bravoure.
Mais,
les plus valeureux étaient aussi les plus modestes..... Alors, ils
considéraient cette reconnaissance comme un « brimborion », objet de
peu de valeur, par excès de modestie, tout en relevant la tête, car grandis par
cette marque de reconnaissance impériale.
Pour écrire ce
petit article, je me suis servi du
« Dictionnaire historique de la langue
française – Le Robert « .
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