Sous
l’Ancien Régime, la société était divisée en trois classes :
·
Le clergé
·
La noblesse
·
Le tiers état
La
« déclaration des droits de l’homme »
et la Révolution Française supprimèrent
toutes les distinctions basées sur la naissance.
Plus
de titres de noblesse balayant les termes de « Monsieur » et
« Madame ». Uniquement des citoyens et des citoyennes.
Plus
de vouvoiement, uniquement le tutoiement était toléré !
Les
anciens nobles étaient qualifiés de « ci-devant » et les révolutionnaires des
«patriotes ».
La
mode suivit ce changement.
Le
luxe disparut.
Les
« patriotes » portèrent alors une veste courte appelée
« carmagnole » et un pantalon remplaça la culotte qui ne tombait que
jusqu’aux genoux et laissait voir les bas de soie,
Voilà
pourquoi les « patriotes » éraient appelés les « sans-culottes »,
non parce qu’ils allaient « cul-nu », mais parce qu’ils ne portaient
pas la culotte des anciens aristocrates.
La
coiffure à la mode devint le bonnet phrygien, symbole de la liberté, sur lequel
était placée une cocarde tricolore.
Quant
aux femmes, elles ne portèrent que des lainages et des robes droites, rayées bleu-blanc-rouge.
Patriotes jusqu’au bout !
Sous
le Directoire, le luxe réapparut. Et quel luxe !!
Les
jeunes gens, ceux des familles les plus aisées, se parfumaient de musc, ce qui
leur valut le nom de « Muscadins ». Ils s’habillaient avec une telle
recherche qu’on les appela également les « incroyables »
Il
fallait les voir, vêtus d’habits au col fantastique, portant monocle et se
promenant avec un gros gourdin tordu.
Les
femmes arboraient des tenues aux tissus transparents et aux coupes indécentes.
Leurs chapeaux possédaient une taille tellement surdimensionnée qu’il devait y
avoir péril pour leur vie en cas de grand vent ! Elles furent nommées, les
« merveilleuses ».
Non contents de paraître myopes, contrefaits et
malingres, les Incroyables et les Merveilleuses se signalaient également par
leur manière de prononcer les mots. En effet, la lettre « r », la
première du mot « Révolution » fut bannie, aussi ne la
prononçaient-ils pas.
Ce qui donnait, par exemple, lorsqu’ils étaient très
étonnés : « Ma pa’ole d’honneu’ ! C’est
inc’oyable ! ».
C’est
‘éellement inc’oyable, vous ne t’ouvez pas !
Ou
bien, est-ce me’veilleux, de pa’ler ainsi !
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