Le docteur Lange, médecin du Roi en 1717, laissa un
écrit concernant cette « affaire Madeleine Morin » dans lequel il
relate les faits et ses observations. Il y décrit Madeleine Morin comme étant :
Une fille exprimant la douceur et la
sagesse, n’ayant point de passions dominantes, d’un tempérament assez bon,
d’une conduite simple et régulière, possédant une piété sans superstition et
beaucoup d’attachement à son devoir et de résignation à la volonté de Dieu.
Pour lui, il n’y avait aucun maléfice.
Seuls des faits inexpliqués.
Pour les vomissements des chenilles, assurément la
grande absorption de fruits et légumes mal lavés.
Quant aux épingles ressortant à plusieurs endroits
du corps, une seule hypothèse plausible pour lui. Lorsque Madeleine avait été
attaquée par sa voisine, cette dernière lui aurait fait avaler de petits
sachets remplis d’aiguilles et d’épingles.
Les douleurs durent être horribles lorsque les
sachets s’ouvrirent, libérant leur contenu et provoquant des vomissements de
sang, la paroi de l’estomac étant piquée et éraflée par les pointes acérées.
Les épingles auraient ainsi parcouru le corps
traversant les muscles, les organes et les veines avant de ressortir à divers
endroits du corps de la pauvre jeune femme.
Un réel calvaire.
Lorsque le corps de Madeleine rendit la dernière
épingle, la jeune femme mit un long temps à se remettre avant de poursuivre sa
vie tout simplement.
Quant à la voisine, aucune information la
concernant.
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