mercredi 14 mai 2025

Entre Lisieux et Orbec – Madeleine Morin – chapitre 3

 


 

Le docteur Lange, médecin du Roi en 1717, laissa un écrit concernant cette « affaire Madeleine Morin » dans lequel il relate les faits et ses observations. Il y décrit Madeleine Morin comme étant :

Une fille exprimant la douceur et la sagesse, n’ayant point de passions dominantes, d’un tempérament assez bon, d’une conduite simple et régulière, possédant une piété sans superstition et beaucoup d’attachement à son devoir et de résignation à la volonté de Dieu.

 

Pour lui, il n’y avait aucun maléfice.

Seuls des faits inexpliqués.

 

Pour les vomissements des chenilles, assurément la grande absorption de fruits et légumes mal lavés.

Quant aux épingles ressortant à plusieurs endroits du corps, une seule hypothèse plausible pour lui. Lorsque Madeleine avait été attaquée par sa voisine, cette dernière lui aurait fait avaler de petits sachets remplis d’aiguilles et d’épingles.

Les douleurs durent être horribles lorsque les sachets s’ouvrirent, libérant leur contenu et provoquant des vomissements de sang, la paroi de l’estomac étant piquée et éraflée par les pointes acérées.

Les épingles auraient ainsi parcouru le corps traversant les muscles, les organes et les veines avant de ressortir à divers endroits du corps de la pauvre jeune femme.

 

Un réel calvaire.

 

Lorsque le corps de Madeleine rendit la dernière épingle, la jeune femme mit un long temps à se remettre avant de poursuivre sa vie tout simplement.

 

Quant à la voisine, aucune information la concernant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.