Quel courage !
8 juin 1781
M. d’Apchon, Archevêque d’Auch, se
trouvant dans cette Capitale de la Gascogne, pendant un incendie qui a consumé
presque tout un quartier, le 30 du mois de mars dernier, s’y transporta
lui-même en camail & en surplis, pour encourager les secours. Le premier
spectacle qui s’offre à ses yeux est une femme qui, au milieu des flammes,
serroit contre son sein un enfant dont elle étoit la mere (sic). L’infortunée
poussoit des cris douloureux. Le Prélat voit son danger : 800 liv. de
rente, s’écrie-t-il, pour qui sauvera cette femme & son enfant. Personne ne
se présente : encore une fois, 800 liv. de rente. Même silence. J’en
donnerai 1200 ; qui de vous, mes enfans (sic) veut tenter l’entreprise ?
On alloit entrer en des explications qui auroient demande (sic) du temps, &
le péril augmentoit. L’Archêque jette son camail & son surplis, releve
(sic) sa soutane, s’empare d’une hache, se fait suivre de quelques porteurs
d’eau ; il marche à la délivrance de cette malheureuse ; lui-même
saisit le sceau (sic) des mains de celui qui le suivoit ; il éteint en
partie le feu qui environnoit l’infortunée. Celle-ci voit ce Prélat, elle tombe
expirante. Les bras de son libérateur l’embrassent & l’emportent avec son
enfant. Revenue de son évanouissement, elle se jette aux pieds de M.
l’Archevêque, qui lui promet 800 liv. de rente, réversibles sur la tête de son
enfant ; en effet, il les lui a assurées. La charité est agissante &
n’aime pas les raisons.
Claude-Marc-Antoine
est décédé deux années après cet évènement, le 21 mai 1783, dans la ville
d’Auch. Il avait 61 ans.
Fils
de Jacques Antoine Joseph Marie d’Apchon, Baron de Montrond, et de Claudine
Chapuis, il était né le 5 juin 1721 à Montbrison dans la Loire.
Avant
d’entrer dans les Ordres, il fut capitaine de Dragon.
Nommé
Archevêque d’Auch, il siégea aussi au Parlement de Bourgogne.
Camail :
Pèlerine
sans capuche, portée par le Clergé de l’Eglise catholique.
Surplis :
Vêtement
liturgique, en toile fine blanche et plissée, à manches larges, descendant
jusqu’aux genoux et porté au dessus de la soutane.
Anecdote
22 juin 1781
Sous le regne (sic) de Louis XIV,
il y avoit à la ménagerie un fort beau dromadaire : cet animal, transporté
loin de son pays, languissoit ; pour ranimer sa chaleur, on lui donnoit
par jour quatre bouteilles de vin avec du pain. Le soin du malade fut confié à
un Suisse, qui étoit très-exact à lui faire avaler la dose ordonnée, dont il se
seroit bien accommodé lui-même. Malgré la fidélité de l’honnéte (sic) Suisse,
l’animal dépérissoit, sa foiblesse (sic) annonçoit une fin prochaine. Alors le
Suisse, d’un air suppliant, se présenta à Louis XIV pour solliciter la
récompense des soins qu’il rendoit au moribond. Que voulez-vous, lui dit le
Roi ? Sire, répondit-il, qu’il plaise à Votre Majesté de m’accorder la
survivance du dromadaire.
En
voilà une histoire !
Un
dromadaire qui regrette son soleil natal et que l’on soigne avec du pain trempé
dans du vin.
Un
« soigneur suisse » qui demande au roi de lui accorder la survivance
du dit dromadaire !
Pour
information, sous l’Ancien Régime, une survivance était un privilège accordée par
le roi, moyennant finance, au titulaire d’une charge et intransmissible.
Feux d’artifice !!
20 juillet 1781
Le sieur Pricot, dit Comtois,
Artificier, qui, depuis nombre d’années, a mérité, par ses soins, les
applaudissements & le suffrage des citoyens de cette Ville, par les
différents feux qu’il a donnés, se propose d’en donner un premier Lundi
prochain 23 juillet 1781, dont l’effet surprendra agréablement.
Il en donnera un second le Lundi
suivant, 30 du même mois, & successivement les autres jours, qu’il
annoncera par des affiches, jusqu’à l’heureux événement de la naissance du
Prince, si désiré de la France. Il mettra tant d’attention & de nouveautés
dans toutes les pieces (sic), qu’il espere (sic) mériter de plus en plus ces
applaudissements publics, & toujours emporter les suffrages, s’il y avoit
quelques concurrence. C’est aux premieres (sic) Eaux-Minérales de S. Paul. On
ne sera assis qu’aux premieres (sic) & secondes places.
Il fait & vend des Feux
d’Artifice de table, & va les exécuter à la ville ou à la campagne, quand
il y est mandé.
Je
n’ai rien trouvé sur cet artificier !
Par
contre, concernant la naissance tant attendu d’un Prince, je vous conseille de
regarder l’article ci-dessous !
Naissance du Dauphin
26 octobre 1781
Lundi dernier, 22 du présent mois,
à 1 heure 23 minutes après midi, la Reine a comblé les vœux de la Nation, en
nous donnant un Dauphin, qui a été baptisé le même jour : cette naissance
fut annoncée Mercredi en cette Ville, par le son, à plusieurs reprises, du
Béfroy, en attendant que l’on rende solemnellement (sic) grace (sic) à la Providence de cet événement
heureux.
La
naissance fut célébrée dans tout le Royaume de France. Des messes furent
données autant dans les grandes villes que dans les petits villages.
Chaque
corporation de métiers désigna un « ambassadeur » pour qu’il porte
des présents représentatifs de leur art, au nouveau-né et à la Reine.
Louis
Joseph Xavier François de France naquit le 22 octobre 1781. Second enfant de
Marie Antoinette et de Louis XVI, il fut aussi le premier dauphin.
Très
vite, car il ne faut pas perdre de temps, il lui est donné comme future épouse,
Marie Amélie de Sicile, sa nièce, née le 26 avril 1782.
Mais,
de santé très fragile, ayant régulièrement de fortes fièvres, il décéda à l’âge
de sept ans, le 4 juin 1789. Il fut inhumé le 13 juin 1789.
Mais comment est-il décédé ?
26
octobre 1781
Nous avons perdu le 4 de ce mois,
Messire Louis-François Duval, Prêtre, Chanoine Régulier de la Congrégation de
France, Prieur-Curé de la Paroisse de S. Jean de cette Ville.
C’est à la mort que l’on prise au
juste les hommes ; ce digne Curé est regretté de tous ses Paroissiens,
& il le méritoit ; il recherchoit & prévenoit les besoins, &
ne souffrit jamais l’humiliacion (sic) que d’honnétes (sic) gens ressentent en
les exposant. Son amour pour la paix égala sa charité ; & pendant une
administration assez longue, on ne vit point à sa paroisse ces divisions qui en
affligent tant d’autres : heureux celui de qui on en peut dire autant
quand il n’est plus !
Rouen
– Paroisse Saint-Jean, le 5 octobre 1781.
Le cinquieme jour du mois d’octobre
lan mil sept cent quatre vingt un le corps de discrette personne messire Louis
françois Duval prêtre chanoine regulier de la congregation de france prieur
curé de cette paroisse age de soixante huit ans huit mois décédé du jour d’hier
a été inhumé dans le caveau de cette église par moy soussigné pretre chanoine
regulier de la congregation de France prieur de St Lo labbaye en presence de Mr
françois Devaux Louis thierry tresorier de la ditte paroisse vu le permis de Mr lieutenant général
criminel en datte du quatre present signé maillet de couronne collationné
Quillebeuf.
Alors
là ! Je n’ai rien trouvé d’autre et pourtant, j’aurais aimé, car une
phrase m’intrigue au plus au point dans l’acte ci-dessus :
« vu le permis de Mr lieutenant général
criminel en datte du quatre present signé maillet de couronne collationné
Quillebeuf. »
Cela
veut-il dire que Louis François Duval aurait été assassiné ?
Aucun
journal n’en a fait état. Alors ?
Une annonce erronée !
16
novembre 1781
La femme du nommé Grison, Laboureur
à Oissel, est accouchée la nuit du samedi 3 novembre 1781 au Dimanche, de 3
enfans (sic) dont 2 garçons & une fille, qui ont tous été baptisés le
Dimanche, à 5 heures du matin.
En
voilà une histoire !!
Qui
est ce « nommé Grison » dont parle ce journaliste ?
Où
a-t-il trouvé ce nom ? Qui lui a donné l’information ?
Il
devait pourtant bien savoir que, moi, quelques siècles plus tard, j’allais me
renseigner !
Je
peux dont vous annoncer que la femme de ce nommé Grison, habitant Oissel, n’a jamais eu de triplés, le 3 novembre 1781.
En
voici la preuve :
Ce jourd’hui Dimanche quatre de
novembre mil sept cents quatre vingt un ont été baptisés par moy Vicaire
soussigné trois enfants deux garçons et une fille nés d’aujourd’hui du legitime
mariage de nicolas Le Normand et d’Elisabeth Lesueur ont été nommés le premier
antoine par antoine le pequeux et Marguerite Normand le second jacques par Charles valentin
Normand et marguerite Normand et la troisieme Elisabeth par pierre pesqueu et
marie anne le pesqueur de cette paroisse qui ont fait leur marque ayant déclaré
ne sçavoir signer.
Vous
voyez bien, deux garçons et une fille, baptisés le Dimanche. Tout coïncide,
sauf le nom de « Grison ».
Ce jourd’hui cinq de novembre mil
sept cent quatre vingt (le mot « un » a été omis) ont été inhumés
ensembles par moy prêtre vicaire soussigné dans le cimetiere de ce lieu antoine
jacques et Elisabeth Le Normand enfants de nicolas et d’Elisabeth Le sueur les
deux premiers décédés du jour precedent et la derniere d’aujourd’hui ages d’un
jour presence de leur père et de pierre Cordier soussignes.
J’ai
creusé, encore et encore !
Nicolas
Lenormand (Le Normand) est né le 21 avril 1730 à Oissel et fut baptisé deux
jours plus tard.
Le 23e avril 1730 a Eté baptisé un fils né du 21e
dudit mois du legitime mariage de Claude Le Normand et marguerite Le Sueur nommé
Nicolas par jacques nicolas Montreuil et madeleine Cauvet parrain et marraine
soussignés ou marqués.
Elisabeth
Lesueur (Le Sueur) vit le jour le 19
décembre 1744. Elle fut baptisée le lendemain.
Le vint de decembre mil sept cent
quarante quatre a été baptise par moy vicaire soussigné Elisabet Lesueur née la
veille du legitime mariage de guillaume lesueur et de marie anne daré le parein
thomas braier et la maraine helysabet drouard qui a declaré ne sçavoir signer.
Ils
se sont unis en mariage, le 10 septembre 1765, à Oissel également.
Le mardy dix de septembre mil sept
cent soixante cinq après la publication du ban du mariage espéré entre Nicolas
Le Normand fils majeur de feü claude et de marguerite le sueur de cette
paroisse d’une part et Elizabeth le sueur fille mineure de feu Guillaume et de
marie anne Daré aussi de cette paroisse d’autre part……. et leur ay donné la
benediction nuptiale avec les autres ceremonies prescrites par la Ste Eglise en
presence de leurs parents et amis soussignez l’epouze ayant declaré ne sçavoir
Ecrire.
Combien
d’enfants ont-ils eu ?
J’ai
entrepris cette recherche, mais l’encre de la plupart des actes est devenue
tellement pâle que la lecture en est difficile, voire impossible.
Ma
tâche fut toutefois facilitée, car cette famille vécut toute sa vie dans la
ville de Oissel.
Apparemment
pas d’enfant avant le 31 mars 1767.
·
Ce fut un petit garçon prénommé Nicolas,
comme papa. Logique !
Je
ne peux vous soumettre l’acte, tout blanc à présent, sauf l’indication du nom
de l’enfant, en marge, sur le registre du mois de mars 1767.
Cette
date me fut confirmée sur l’acte de mariage de Nicolas, le 18 février
1795.
Aujourd’huy vingt huitieme pluviose
lan 3 de la république……. Sont comparus à la maison commune nicolas lenormand
cultivateur fils de nicolas Lenormand et d’Elisabeth Le Sueur d’une part et
Victoire Rosalie pannier fille de feus jacques laurent panier et de Véronique
Godefroy d’autres part tous deux nés et domiciliés en cette
commune……accompagnés de Nicolas Lenormand père du futur age de soixante cinq
ans cultivateur, de jean jacques Primont fils age de vingt sept ans aussi
cultivateur beau frere de la future, de Nicolas Pierre Dulot age de quarante
deux ans vivant de son revenu, de (dans la pliure du registre, mais je pense
Pierre) Cordier age de soixante deux ans journalier les deux derniers amis des
deux parties et tous quatre aussi domiciliés dans cette commune……
Autres
renseignements très importants sur cet acte :
Acte de naissance dudit nicolas Le
normand qui constate qu’il est né au dit lieu d’Oissel le trente un mars mil
sept cents soixante sept….
Acte de naissance de la ditte
Victoire Rosalie panier qui constate qu’elle est né aussi au dit lieu d’oissel
le dix mai mil sept cents soixante douze……..
·
Un autre enfant, Charles Valentin naquit
le 16 avril 1769.
Le dimanche seize d’avril mil sept
cent soixante neuf a été baptisé en cette eglise par moy Vicaire soussigné un
fils né en et du legitime mariage de nicolas Le Normand laboureur et
d’Elisabeth Le Sueur lequel a été nommé Charles Valentin par Nicolas Le Bret
tresorier de cette fabrique soussigné et par madeleine pannier fille de pierre
qui a déclaré ne sçavoir Ecrire parein et mareine de cette paroisse.
Et
épousa, le 9 mars 1797, la demoiselle Geneviève Mortreuil.
Au jour d’huit neuf ventose l’an
cinquieme de la republique…….sont comparus pour contracter mariage charles
valentin Lenormant cultivateur fils majeur de feu Nicolas Lenormand et de
Elizabeth Lesueur nées et domiciliées de cette commune ces père et mere d’une
part et de gennevieve Mortreüil fille majeure de françois Mortreüil cultivateur
et defunte Elisabeth Cartez nées et domiciliees de cette commune ces père et
mere d’autre part lesquels futurs conjoints étoient accompagné de thomas duteurtre
vingt cinq ans battelier cousin dudit future et Nicolas Lernormant age de vingt
neuf ans cultivateur frere du dit future
François mortreuil agé de soixante
douze ans cultivateur père de ladite future et de françois mortreuil fils age
de trente ans Bouchez frere de la dite future.
Cet
acte nous confirme la date de naissance de Charles Valentin Lenormand, le
dimanche 16 avril 1769, à Oissel, et nous apprend celle de la mariée, Geneviève
Mortreuil, le « dit manche quatre fevrier mil cept cent soixante et dix »,
comme noté sur le document.
·
Guillaume arriva le 9 avril 1771. Il fut
baptisé le lendemain.
Le mardy dixieme jour d’avril mil
sept cent soixante onze a été baptisé en cette eglise par nous vicaire
soussigné un fils né d’hier en et du legitime mariage De nicolas Le Normand
laboureur et d‘Elisabeth Le Sueur lequel a été nommé Guillaume par guillaume Le
Normand fils de feu guillaume et par marie jeanne Le Sueur femme de Nicolas Le
Bret pareins et mareines lesquels ont déclaré ne sçavoir Ecrire.
·
« Encore un garçon ! », a
dû s’exclamer la sage femme, ce 29 septembre 1776, lorsqu’elle reçut dans ses
mains le petit Claude. Ce nouveau bébé reçut le baptême le lendemain.
Le trente septembre mil sept cent
soixante seize a été batisé par nous vicaire soussigné un garçon né d’hier du
legitime mariage de nicolas Le normand et d’Elisabeth Le Sueur lequel a été
nommé Claude par Claude Le Normand et par marie anne le pesqueur représentée
par sa mere marie anne Le Sueur femme d’antoine le pesqueur parrain et marraine
sous marqués ayant déclaré ne savoir signer.
Claude
décéda le 12 mai 1823, à Oissel
L’an mil huit cent vingt trois le
douze mai devant nous ….. sont comparus nicolas Lenormand cultivateur age de
cinquante cinq ans et samson Le cerf
fileur age de vingt sept ans tous deux domiciliés dans cette commune
lesquels nous ont déclaré que Claude Lenormand age de quarante sept ans né en
la dite commune y demeurant cultivateur fils de Sieur Nicolas et de Elisabeth
Lesueur et epoux de Jeanne Dantan est décédé ce dit jour à sept heures du matin
en sa maison sise au dit lieu d’oissel ; nous étant assuré du décès….
Selon
son acte de décès, il était l’époux de Jeanne Dantan, mais je n’&ai pas
trouvé l’acte.
·
Et puis, le 2 avril 1779, ce fut Julien
Isidore qui se présenta. Le baptême eut lieu le 4 avril 1779.
Le Dimanche quatre avril mil sept
cents soixante dix neuf a été baptisé un garçon ne le deux du dit mois du
legitime mariage de Nicolas Le Normand laboureur et de Elisabeth Le Sueur de
cette paroisse lequel a été tenu sur les fonds du baptême et nommé Julien
Isidore par Julien Le Sueur son cousin soussigné et par Marie Barbe pannier sa
cousine qui a fait sa marque ayant déclaré ne sçavoir signer, tous deux de
cette paroisse.
·
1781, nous venons de l’apprendre par
voie de presse, ce furent les triplés. Trois enfants dont une fille. La
première, la seule !!
Y-a-t-il
eu d’autres enfants après ?
Si
ce fut le cas, je n’ai rien découvert.
Avant
de clore l’histoire de ce couple qui souhaitait, peut-être une fille….. je peux
ajouter que :
Nicolas Le Normand décéda quelques mois après
le mariage de son fils aîné, le 18 mai 1795.
Aujourd‘hui vingt neuf floreal l’an
trois de la république française ….sont comparus en la maison commune marie
anne Le Sueur veuve d’antoine lepesqueux agée de cinquante huit ans belle-sœur
du décédé et madeleine saunier veuve de nicolas Saunier agée de quarante huit
ans voisine toutes deux domiciliées dans cette commune, lesquelles m’ont
déclaré que Nicolas Le normand age de soixante cinq (le mot « ans »
oublié) cultivateur en la dite commune est mort aujourd’hui a sept heures après
midi en son domicile. D’après cette declaration je me suis transporté au
domicile et m’étant assuré du deces dudit Nicolas Lernormand j’en ai rédigé et
signé le présent acte les déclarantes ayant dit ne sçavoir ecrire ni signer
leurs noms. Fait à la maison commune d’oissel canton d’Elbeuf District de
Rouen, Département de la Seine inférieure le jour mois et an sus dits.
Sur
cet acte il n’est pas fait mention de nom de l’épouse de Nicolas Lenormand,
Elisabeth Le Sueur.
Cette
dernière est décédé à son tour, le 18 juin 1818 (amusant cette date !
non ?), à Oissel, chez un de ses fils, Charles Valentin, chez qui elle
était allée vivre après son veuvage.
Ce jourd’hui dix huit juin mil huit
cent dix huit devant moi ….. sont comparus Nicolas Lenormand cultivateur agé de
cinquante ans et Louis Mortreuil aussi cultivateur age de soixante un an
domicilié en cette commune lesquels m’ont déclaré que Elisabeth Lesueur mere du
premier comparu et ami du second fille de feus guillaume Lesueur et de Marie
anne Darré veuve de Nicolas Lenormand agee de soixante douze ans née et
domiciliee audit lieu est decedee ce dit jour en la demeure de Claude Lenormand son fils situee
rue grise, m’étant assuré de son décès….
Après
avoir travaillé longuement à la reconstitution de toutes ces familles, je me
pose toujours la même question :
« Quels
sont les descendants de ceux dont je viens de parler. Sont-ils nombreux, encore
aujourd’hui ? »
Ce
dont je suis quasiment sure, c’est qu’ils seraient étonnés de découvrir qu’on a
parlé de leurs ancêtres, dans le journal local.
Alors,
un petit appel, si vous êtes un arrière-arrière …. Petit-fils ou arrière-atrière….
Petite-fille de cette famille, faites-moi signe par le biais de ce blog.
Et
si vous avez des informations complémentaires, merci de m’en informer par un
petit texte.
Il était de la paroisse de Launay !
16
novembre 1781
Le sieur François Blondel, ancien
Maître de Poste, route du havre, âgé de 73 ans, né en la paroisse de Launay, où
il a été marié en 1731 avec Marie-Magdeleine Decaux, agée (sic) de 63 ans, ont
renouvellé (sic) leur cinquantieme (sic) année de mariage, dans la même Eglise
& maison où il est né, assistés de leur oncle et tante, sieur Robert
Gueudry & sa femme ; l’un âgé de 82 ans & l’autre de 77, qui ont
eux-mêmes 56 ans de mariage ; cette cérémonie s’est faite le 29 octobre
1781, par M. le Curé de Poville leur fils : ils en ont 2 autres, 2 filles
& 16 petits-enfans (sic). La paroisse de Launay, diocese (sic) de Rouen,
est du doyenné de S. Georges.
Heureux ceux qui jouiront d’une
satisfaction pareille ; en peut-il être une plus grande.
Des
noms trop courants pour retrouver une quelconque trace de cette famille,
d’autant plus que je n’ai découvert aucun acte dans les registres de la commune
de Launay.
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