lundi 20 février 2017

PROMENADE INSOLITE


Le regard vers le hangar contenant un bazar rassemblé au hasard, je range dans mon placard un paquet de carambar. Je le mangerai plus tard.
Je prends un bloc, une plume et un buvard.
C’est le soir, et avec ces accessoires, penchée sur mon écritoire, à l’encre noire, comme un devoir, afin de ne pas décevoir ou comme un défouloir, je rédige, pleine d’espoir, enveloppée dans un peignoir, de mémoire, l’histoire de ma journée.
La bouilloire chante. Je grignote une poire et un boudoir, achetés à la foire, hier au soir.
Tiens, il va pleuvoir !

Mon imagination est sans restriction, mais attention, il n’est pas question d’affabulation. La rédaction avec application de mes observations lors de mes déambulations, ne mérite pas de vérification.
Dans la soirée,  le camion est entre en collision avec le champion.  Quelle affliction !
Il y eut contestation et contravention après la dégradation de la boite à ordures.
L’homme subit une opération, puis à la suite fut une dépression en raison d’hallucinations. Quelle désolation ! Pourvu qu’il ne perde pas la raison !
Les stagiaires vacancières en formation se prirent de passion, sans hésitation, pour l’inaction. Plus d’instruction !

Cette promenade est finie.
Le ciel s’est assombri. Si l’envie vous en dit, vous pouvez aussi, sans souci, la poursuivre dans la nuit.
C’est l’heure où les souris fuient vers leur logis,
Où les gens polis se sourient, se souhaitent « bonne nuit »,
Où la lune luit,
Où les enfants, dans leur lit, sont endormis.

Il est minuit, Bonne nuit !

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