Le
regard vers le hangar contenant un bazar rassemblé au hasard, je range dans mon
placard un paquet de carambar. Je le mangerai plus tard.
Je
prends un bloc, une plume et un buvard.
C’est
le soir, et avec ces accessoires, penchée sur mon écritoire, à l’encre noire, comme
un devoir, afin de ne pas décevoir ou comme un défouloir, je rédige, pleine d’espoir,
enveloppée dans un peignoir, de mémoire, l’histoire de ma journée.
La
bouilloire chante. Je grignote une poire et un boudoir, achetés à la foire, hier
au soir.
Tiens,
il va pleuvoir !
Mon
imagination est sans restriction, mais attention, il n’est pas question d’affabulation.
La rédaction avec application de mes observations lors de mes déambulations, ne
mérite pas de vérification.
Dans
la soirée, le camion est entre en collision
avec le champion. Quelle affliction !
Il
y eut contestation et contravention après la dégradation de la boite à ordures.
L’homme
subit une opération, puis à la suite fut une dépression en raison d’hallucinations.
Quelle désolation ! Pourvu qu’il ne perde pas la raison !
Les
stagiaires vacancières en formation se prirent de passion, sans hésitation, pour
l’inaction. Plus d’instruction !
Cette
promenade est finie.
Le
ciel s’est assombri. Si l’envie vous en dit, vous pouvez aussi, sans souci, la poursuivre
dans la nuit.
C’est
l’heure où les souris fuient vers leur logis,
Où
les gens polis se sourient, se souhaitent « bonne nuit »,
Où
la lune luit,
Où
les enfants, dans leur lit, sont endormis.
Il
est minuit, Bonne nuit !
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