Ecrit
également « tune » - mais avec un « H », le mot acquière
une certaine noblesse, une certaine richesse devrai-je plutôt dire – ce mot
argotique désigna l’argent « reçu en aumône », avant de donner son
nom à une pièce de monnaie frappée en 1800 (la tune ou tunne) et plus
spécialement, par la suite, une pièce d’argent de cinq francs, en usage de 1829
à 1920, puis encore, par extension, une somme de cinq francs.
L’écrivain,
Colette, en 1954, utilisa ce mot dans un de ses romans.
Mais,
pourquoi « Thune » ?
En
voilà une question fort intéressante !
Non ?
Alors ?
Alors,
l’origine de ce mot est un tantinet obscure, mais ......
Il
y a toujours un « mais », relançant le débat et ajoutant, aussi, une
petite pointe de suspens !
Mais.........
Ce
mot viendrait du roi de Thunes, entendez par là, Tunis.
Mais
(encore un !), quel était donc ce roi qui n’apparaît dans aucun livre
d’histoire ?
Le
roi de Thunes, donc, était un roi, et pas le moindre, celui des gueux !
Ce
roi qui avait « sa cour », ne vivait que de thunes, c'est-à-dire
d’aumônes. Un confrère, en quelque sorte, de celui qui régnait à la cour des
miracles à Paris.
Ces
thunes, mendiées auprès de la charité des braves gens, disparaissaient dans les
tavernes, vous l’imaginez aisément.
Ce
qui faisait que le roi des Thunes tunait.
Oui,
oui ! Il tunait !
Il
« buvait abondamment », payant avec les thunes reçues de mains
charitables.
-=-=-=-=-=-
Mon
« dictionnaire préféré » note ceci :
Ce
mot « thune » serait un dérivé du gallo-romain « tutari »
signifiant « protéger ».
Donc,
il serait à rattacher à la famille de : tuteur – tutelle.....
En
voilà une histoire, avec une explication rondement menée !!
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