Tout le
monde a entendu parler de ces bottes fabuleuses, permettant de parcourir, en
une seule enjambée, sept lieues.
On les
retrouve dans différents contes dont « le petit Poucet ».
Mais
pourquoi parcourt-elle exactement sept lieues, ni plus, ni moins ?
Eh bien,
voilà :
La lieue,
mesure de distance, disparut à la Révolution, lors de la mise en place du
système métrique décimal.
En
effet, sous l’Ancien Régime, en France,
il existe une grande diversité de mesures qui se voyaient nommées différemment
selon les régions et, ce qui est pire, n’avaient pas exactement, la même
grandeur. Quelle pagaille !
Il était
donc grand temps de tout uniformiser.
Ce grand
chamboulement mit longtemps à entrer dans les mœurs de chacun et pour ce faire,
les gouvernements successifs firent de grandes campagnes d’information et
d’éducation, et créèrent des services de vérifications. Des tableaux furent
imprimés et distribués pour aider à la transposition.
Voilà
pourquoi, encore au début de 1900, les
épiciers, bouchers et autres commerçants spécifiaient après avoir pesé la
marchandise, « …..et bien pesés…. », afin que, rassuré, le client ne
se sente pas lésé.
Mais
revenons à « notre lieue » et quelques siècles plus tôt.
La lieue
fut, quant à elle, remplacée par le kilomètre.
Une lieue,
c’était une distance d’environ quatre kilomètres. Sa longueur avait été arrêtée
en prenant en compte la distance moyenne, parcourue à pied en une heure.
La
« lieue de poste », également ancienne mesure de distance, avait un
lien avec « la poste ».
Chaque postillon,
conducteur d’une voiture menée par des chevaux, suivait des routes parsemaient
de « relais de poste » qui se trouvaient situés les uns des autres, à
7 lieues de distance, soit environ 28 kilomètres (distance moyenne maximum,
effectuée par un marcheur en une journée).
Là, les
chevaux prenaient du repos, les attelages pouvaient aussi être changés en
fonction de leur fatigue.
Et le
postillon se restaurait également, car chaque relais comptait une écurie et une
auberge.
Maintenant,
je pense que vous aurez une autre vision de ces bottes si réputées, qui me
semble être l’ancêtre du TGV.
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