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février 1764
« Depuis quelque-tems (ainsi
dans le texte) nous avons été fort
maltraités par les grosses eaux. La Seine s’est accrue de façon que les
quais, les maisons contigües et celles des rues voisines ont été remplies et
à une telle hauteur, que l’on alloit en
bateau sur les quais ; grace (sans accent dans le texte) à la Providence
nous sommes bien-tôt (ainsi dans le texte) débarrassés de ce fléau ; les
eaux sont presque rentrées dans leur lit, et l’on travaille à netoyer (sic) et
purifier les maisons qui ont souffert, avant de les habiter de nouveau,
conformément à une Ordonnance de Police du 16 de ce mois, qui y assujettit les
propriétaires. »
De nombreux articles de météorologie de l’année 1764
évoquent une Seine souvent prise par les glaces. Le dégèle entrainaient une
hausse du niveau du fleuve et le débordement de celui-ci avec des conséquences
toutes aussi importantes que désastreuses.
Maisons, mais aussi commerces implantées sur les
quais, étaient dévastées par les eaux. Beaucoup de commerçants, lassés, finirent
par aller planter boutique plus loin, au centre de la ville.
Les bateliers représentaient également une part
importante des travailleurs du fleuve en relation directe avec l’activité
portuaire de la ville.
Concernant les activités liées au fleuve, il existait,
depuis 1765, un service de bains sur le fleuve, tenu par la compagnie des Eaux
minérales de Saint-Paul
Les rives de la Seine étaient également un lieu de
promenade et de nombreuses célébrations y avaient lieu en grandes pompes.
Pour éviter, en raison des inconvénients
des inondations, que les berges de la Seine se voient désertées, des mesures officielles
en cas d’inondations furent instaurées.
Article du Journal de
Rouen
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