mercredi 2 janvier 2019

HISTOIRE VRAIE - DANS LE ROUEN DE LA FIN DU XIXème SIÈCLE




INTRODUCTION

Ce que je m’apprête à vous conter s’est déroulé dans la ville de Rouen, non loin des quais de la Seine, dans un café situé à l’encoignure des rues des Charrettes et Frigoly.

Depuis une dizaine d’années, ce débit de boissons était tenu par Jules Adolphe Dubuc qui, au moment des faits, était âgé de 45 ans.
Un établissement très réputé, très fréquenté qui avait vu, tout de même sa clientèle chuter, lors de l’ouverture d’un nombre assez considérable de commerces du même genre, sur les quais.

Chacun avait en haute estime le sieur Dubuc, considéré comme un brave homme.
Propriétaire de l’immeuble, son commerce tenait tout le rez-de-chaussée, avec une grande salle pour les consommateurs, une salle de billard pour les joueurs, un office tenu par un garçon d’office qui y préparait les repas et un petit cabinet ou plus exactement un petit bureau. Au premier, quelques appartements loués et la chambre du propriétaire. Sous les combles des chambres de bonnes occupées principalement par le personnel de l’établissement.
Pour accéder à la petite cour intérieure, il fallait emprunter une petite impasse longeant le mur extérieur du café, impasse qui donnait directement sur la rue des Charrettes.

Pour en connaître un peu plus sur ce débit de boissons, sachez qu’avant d’être la propriété de Jules Adolphe Dubuc, il avait eu deux autres tenanciers et avait porté les noms de :
·         Café Thillard
·         Café Eudes

Jules Adolphe Dubuc avait vu le jour le 25 décembre 1844 à Saint-Martin-du-Vivier, à une lieue de Rouen où son père, Adolphe Dubuc exerçait en qualité de Maître cordonnier. Sa mère, Eulalie Rosine Togny, s’occupait de son ménage tout en élevant les enfants.
Le sieur Dubuc ne s’était jamais marié, et pour cause, il avait toujours exercé le métier de garçon de café, effectuant ici et là des saisons, et notamment en été, sur les côtes normandes.

Il faut avouer que les cafés étaient légions, pas un quartier, pas une rue même, sans que ne s’étalent les façades de ses commerces, souvent couplés d’une épicerie, aussi offraient-ils un grand nombre d’empois.

Tout était donc pour le mieux.
Tout aurait pu le rester.
Jusqu’à un certain jour ou plutôt une certaine nuit........



























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