Ville de Pontivy
Hélène traça la route
jusqu’à Pontivy. Dans cette ville, elle obtint un emploi de cuisinière chez le
maire de la commune, Monsieur François Pierre Jouanno.
Quelques jours
plus tard, le fils du maire, le jeune Emile, fut pris de vomissements après
avoir bu une soupe au lait. Cinq jours de souffrances au cours desquels Hélène
fut très dévouée, au chevet de l’enfant, jour et nuit.
Acte de décès
– 8 mars 1836 – Emile Jouanno, âgé de quatorze ans.
L’an mil huit cent trente six neuf
heures du matin....... commune de Pontivy.... sont comparus jean françois
Langlais perruquier agé de soixante quatre ans et jean Baptiste Rondeau
secrétaire de mairie agé de soixante ans tous deux domiciliés de cette commune
et non parents du décédé lesquels nous ont déclaré qu’hier a quatre heures du
soir est decedé chez ses parents demeurant rue Royale de cette ville Emile
jouanno age de quatorze ans natif de cette commune fils de françois Pierre et
de Ursule augustine Feutu son épouse........
Il fut procédé à
une autopsie qui révéla une vive inflammation de la paroi stomacale. Celle-ci fut attribuée au vinaigre et à la
moutarde que le jeune garçon avait l’habitude d’absorber en grande quantité.
Les parents
n’eurent aucun soupçon vis-à-vis de leur employée, pourtant, Hélène fut congédiée
le lendemain de l’enterrement.
Du banc des
accusés, Hélène se justifia : « Le
gamin avait été battu au collège car c’était un enfant méchant. Il battait son
frère. Voilà de quoi il est mort. Il avait pris des coups ! »
-=-=-=-=-=-=-
Ville
de Hennebont
Ce fut dans la
ville d’Hennebont qu’Hélène tua de
nouveau.
Monsieur Keraly (on
trouvera dans les journaux et divers documents M. Kerallic et autres
orthographes, mais, il s’agit, en réalité, de M.Lalau Keraly) reprenait peu à
peu des forces après une longue maladie. Il avait besoin d’une bonne
convalescence avec beaucoup de repos. Une tasse de thé, servie aimablement par
Hélène, procura, à ce monsieur, le repos réparateur dont il avait grand besoin,
avec cette seule nuance que ce repos fut éternel.
En effet, il
poussa son ultime soupir, le 24 juin 1836.
Acte de décès
- juin 1836 – Jacques Jean Baptiste
Lalau Keraly.
L’an mil huit cent trente six le
vingt quatre juin à cinq heures du soir par devant nous..... sont comparus
messieurs clement françois marie le Millach agé de soixante deux ans juge de
paix du canton d’hennebont chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint
Louis, point parent du decedé et Eugene Dezautee agé de trente deux ans
notaire, neveu du decedé, les deux domiciliés de cette commune lesquels nous
ont déclaré que ce jour à deux heures de l’après midi monsieur Jacques Jean
Baptiste Lalau Keraly proprietaire agé de soixante quatre ans natif de
Quimperlé domicilié de cette commune fils de feu monsieur jean René Lalau
Dezautée et de feu Dame jacquette angelique Madiere veuf de dame Claire Thomase
Huo de Kermovan est decedé en sa maison sise sur le quai numero soixante
quatorze.......
La femme de
chambre de la maison Kerallic, Anna Martin, vint témoigner. « Hélène Jégado avait été embauchée par
Mademoiselle, la fille du maitre. Elle
s’occupait de la cuisine. Elle avait accompagné Monsieur à la campagne car il
souffrait d’une fièvre bilieuse. Quand il est revenu, il allait bien mal le
pauvre. Pire qu’à son départ ! Il est mort trois jours après son retour.
Hélène se disait aussi souffrir du même mal »
J B Kerallic,
fils du défunt, précisa : « Hélène
soignait mon père à la campagne, mais depuis son retour, elle ne l’approchait
plus. »
-=-=-=-=-=-=-
Ville de Plouhinec -
Morbihan
Plouhinec,
où elle entra au service de Mathieu Véron. Hélène tomba amoureuse de son
patron.
Si
elle refusa d’empoisonner celui-ci, elle ne se priva pas d’assaisonner
copieusement la soupe de sa patronne qui décéda en décembre 1839.
Je
n’ai rien à vous apprendre sur le couple Véron. Uniquement ce que j’ai lu dans
divers documents, à savoir, que Mathieu Véron n’eut aucun doute sur l’innocence
de sa domestique, qu’il témoigna en sa faveur lors du procès et qu’il fit
mettre une couronne sur sa tombe.
Au
cas où je trouverais des informations, je vous en ferais part.
-=-=-=-=-=-=-
Ville de Ploemeur et
Lorient
Ce fut au cours
de son service auprès de la famille Dupuy de l’Aune (on trouvera aussi Dupuis
de Lôme) et de la famille Breger qu’Hélène poursuivit son terrible dessein.
Mademoiselle
Emilie Marie Henriette Dupuy de L’Aune, fille de Claude Henri Dupuy de l’Aune,
Capitaine de Frégate à la retraite, avait épousé en octobre 1837, Gustave
Evariste Bréger, avocat à Lorient.
Quand Hélène
arriva, au printemps 1841, dans cette nouvelle maison, la petite Marie Henriette
Emilie Breger, poupinette de deux ans et demi, se remettait difficilement d’une
rougeole. Hélène déploya tout son savoir auprès de l’enfant, lui préparant des
soupes au lait et des tasses de chocolat dont elle seule avait le secret. Et
quel secret !
Le Docteur
Victor Diberder, appelé en consultation au chevet de la petite Breger, malgré
ses soins, ne put rien faire.
L’enfant décéda
le 31 mai 1841 à Ploemeur, au château familial de Soye.
Acte de décès
- mai 1841 - Marie Henriette Emilie Breger.
L’an mil huit cent quarante un le
premier juin à dix heures du matin par devant nous..... sont comparus messieurs
joseph Marie Serec age de soixante un ans Capitaine de Vaisseaux en retraite
demeurant à sa terre du Bourg neuf en cette commune, Jean Marie Galabert agé de
soixante un ans aussi capitaine de Vaisseau en retraite demeurant à Lorient,
non parent a l’enfant lesquels nous ont declaré que Marie Henriette Emilie
Brégé agee de deux ans et huit mois née à Lorient le vingt six septembre mil
huit cent trente huit fille de Monsieur Gustave evariste Brege et de Madame
Emilie Marie Henriette Dupuy de Lôme son epouse est decedée hier à trois heures
du matin au château de Soye en cette commune ........
Monsieur Breger
avait précisé lors du procès :
« Deux jours après le décès de mon
enfant, ma femme fut prise de vomissements, ainsi que ma belle-sœur. J’ai pensé
que des casseroles mal lavées pouvaient être la cause de cette intoxication,
d’autant plus que je fus pris, moi-même, des mêmes malaises. Il fallut que nous
apprenions les évènements de Rennes pour réaliser. »
En effet, toute
la famille fut très fortement incommodée. Douleurs stomacales et intestinales
et d’horribles douleurs dans les membres.
Après dix ans,
la famille subit encore quelques désagréments suite à cet empoisonnement.
Le docteur pensa
à une acrodynie. Maladie due au mercure qui était utilisée au XIXème
siècle dans certains traitements.
Mais avec le
recul des années et tous les évènements qui s’étaient produits avant et après
dans chaque famille où avait travaillé Hélène Jegado, sans conteste, un
empoisonnement à l’arsenic pouvait être la cause de tous les symptômes
ressentis par la famille Dupuy/Breger.
Le petit frère
de Marie Henriette Emilie Breger,
Eugène Laurent Gustave, mourut également, le 21 janvier 1842, à Lorient.
Ce petit garçon était né le 9 décembre 1840.
Acte de décès
– janvier 1842 – Eugène Laurent Gustave Breger.
L’an mil huit cent quarante deux le
vingt deux janvier à onze heures du matin par devant nous..... sont comparus
Messieurs Jacques marie Dufilhol agé de quarante cinq ans Courtier maritime et
Victor mathurin Le Diborver agé de trente un ans docteur medecin les deux
domicilies dans cette ville et amis de la famille du décédé lesquels nous ont
declaré que le jour d’hier à cinq heures du soir Eugene Laurent gustave Breger
né en cette commune le neuf decembre mil huit cent quarante y domicilié fils de
Monsieur Gustave Evariste Breger et Dame Emilie
marie Henriette Dupuy de Lome est decede rue de l’union numero
trois........
-=-=-=-=-=-=-
Ville de Port-Louis - Hélène dans une maison close !
Une maison
close, du nom de « la sirène », tenue par un prêtre défroqué, le
sieur François Aupsy. Voilà où Hélène
échoua.
Elle exerçait le
métier de cuisinière, mais aussi celui de « prostituée ».
Cinq marins
moururent dans ses bras, dans sa chambre....... pas d’amour, non !
Empoisonnés !
Cinq hommes, parait-il, le même
jour !
J’ai pris les registres de
Port-Louis, pour essayer de trouver cinq actes de décès transcrits le même
jour..... mais RIEN !
J’ai lu que l’on aurait cru à une
épidémie de « fièvre exotique » et que tous les équipages furent mis
en quarantaine.
Ouah ! La classe la Jegago.
Paralyser à elle seule tous les équipages !
-=-=-=-=-=-=-
Ville de Vannes –
A Vannes, Hélène
trouva une place dans le commerce de Marguerite Moguero. A de nombreuses
reprises de l’argent manqua dans un tiroir, pourtant fermé à clef.
Cette dame se
souvint longtemps de son employée..... Elle fut ruinée par elle.
Toutefois, elle
put se réjouir d’être toujours en vie !
Hélène fut
renvoyée, et alla de place en place, toujours en raison des vols et de son
comportement grossier....
Rennes, chez
Madame Gauthier, Madame Carrère et Madame Charlier. Puis, toujours dans cette
ville, chez Madame de Ravalan et pour finir, au service de madame Legoubioux.
-=-=-=-=-=-=-
Ville de Rennes
Hélène Jegado
prit son service le 6 novembre 1849 dans la famille Rabot, habitant Maison
Barré à Rennes où elle était la seule domestique.
Pas de
concurrence. Le rêve !
Il y avait là,
un enfant de neuf ans, convalescent. Il rechuta après avoir absorbé une soupe.
Les personnes
qui avaient consommé également ce breuvage furent prises de vomissements.
Une seule
personne s’occupait de la préparation des repas, la cuisinière, et celle-ci
n’était autre qu’Hélène Jegado. Mais aucun soupçon concernant le décès !
Le petit mourut
le 29 décembre 1849.
Acte de décès
– décembre 1849 – Louis Joseph Albert Rabot.
Le trente decembre mil huit cent
quarante neuf dix heures du matin devant nous ..... ont comparu Mr Cesar
auguste françois gautier Rougeville controleur des contributions indirectes en
retraite âgé de soixante quatre ans demeurant rue Leverdit cousin par alliance
du decede et Mr aimé Marie Legeard de la Deriyas avocat, âgé de trente sept ans
demeurant rue Royale lesquels nous ont déclaré que Louis Joseph albert Rabot
agé de sept ans huit mois, née à Autin (Saone et Loire) fils de Mr Victor Marie
Joseph Rabot verificateur de l’enregistrement et de Dame Charlotte Louise
Denise Brierre de Montvault est décédé chez ses père et mère quai Saint Georges
ce matin à minuit un quart.......
Les seuls
reproches contre Hélène, les vols ! Et Monsieur Rabot allait renvoyer sa
domestique car il s’était aperçu que le niveau de la barrique qu’il avait mise
en perce fin novembre avait très fortement diminué. Cela expliquait l’état
continuel d’ivresse de sa domestique. Mais, au moment où Hélène préparait son
bagage, Charlotte Louise Denise Briere de Montvault, épouse du sieur Rabot,
ainsi que sa belle-mère, Madame Adèle (ou Adélaïde) Brière, née Chopin,
tombèrent malades.
Le pauvre homme demanda
alors à Hélène de rester un peu plus longtemps.
Madame Rabot,
enceinte de huit mois, accoucha prématurément d’un enfant sans vie.
(Aucun acte de
décès pour ce petit, mais étant donné qu’il était prématuré, l’Etat Civil ne
prit, peut être, pas ce décès en compte).
Hélène quitta
son service le 23 février 1850.
Elle nia
jusqu’au dernier moment avoir bu, en douce et dans la cave, le vin de la dite
barrique.
Ville de Rennes
25 février 1850. Hélène entra en
fonction dans sa nouvelle place, chez les époux Ozanne.
Peu de temps après, le 14 avril,
leur fils, le petit Joseph, âgé de cinq ans décéda. Le médecin affirma que
l’enfant était décédé du croup.
Acte de décès –
avril 1850 – Joseph Ozanne.
Le quinze avril mil huit cent cinquante à dix heures du matin par
devant nous...... ont comparu Mr Louis Poignan, marchand, agé de trente huit
ans demeurant rue de Coëlguen et Mr Henry Masencal, marchand, agé de quarante
et un ans demeurant même rue, lesquels nous ont déclaré que Clodomir Armand
Ozanne agé de cinq ans et quatre mois, né à Paris (7e mairie) fils
de Mr Joseph augustin Ozanne et de Dame Rose Ursule Payen est décédé chez ses
père et mere rue de Laguerche hier au soir à onze heures et demi......
Dans
les divers documents que j’ai lus, le petit garçon était prénommé
« Joseph ». L’acte de naissance mentionne « Clodimir Armand –
fils de Joseph ».Y-a-t-il eu confusion avec le prénom du père de
l’enfant ?
Ville de Rennes
Monsieur Louis
Roussel, tenancier de l’Hôtel « Du bout du monde », place Saint
Michel à Rennes, embaucha Hélène Jégado
Dans
cet établissement, Hélène vola un parapluie à une des autres domestiques.
Elle
fut réprimandée fermement par Mme Roussel qui non seulement lui reprocha ce
vol, mais aussi sa malpropreté. Madame Roussel la menaça de renvoi.
Quelques
jours plus tard, vers le 15 juin 1850, Madame Roussel fut prise de vomissements
et de douleurs, mais, de forte constitution, elle ne succomba pas. Toutefois,
elle perdit l’usage de ses membres.
Perotte
(ou encore Perrine) Macé, servante dans le lieu depuis cinq années décéda dans
d’affreuses convulsions, le 1er septembre 1850. Avant son décès,
elle avait confié ses soupçons à une amie. Trop tard !
Il
paraitrait qu’un jeune garçon d’écurie, prénommé André, sur lequel Hélène avait
jeté son dévolu, regardait trop cette jeune femme. Une manière comme une autre
de se débarrasser d’une rivale !
Acte de décès –
septembre 1850 – Perrine Macé.
Le premier septembre mil huit cent cinquante à onze heures du matin
devant nous ..... ont comparu Mr Louis Marie Roussel maitre d’hôtel agé de
quarante deux ans demeurant place Saint Michel et Mr Hyppolyte Louis Marie
Roussel, commissaire priseur agé de quarante ans demeurant place de la Trinité
lesquels nous ont déclaré que Perrine Macé agée d’environ trente et un ans née
à Treffendel (Ille et vilaine) fille de Julien macé et de feu marie Bequinel
est decedée chez le premier temoin où elle était domestique ce matin à quatre
heures trois quarts.....
Diagnostic
médical : « empoisonnement à l’arsenic ».
Mais
la famille refusa qu’une autopsie soit pastiquée sur le corps de la défunte.
Hélène
ne fut donc pas inquiétée.
Le
4 octobre, le patron de l’hôtel, Louis Roussel, surprit son employée en train
de voler des bouteilles d’alcool dans le garde-manger. Il renvoya Hélène sans
délais, avec perte et fracas !
Ville de Rennes
Nous
arrivons, enfin, au terme de ce parcours criminel.
Dernière
étape pour Hélène, son entrée au service de Monsieur Bidard de la Noé,
professeur à la faculté de droit de Rennes, le 18 octobre 1850, comme
cuisinière.
En
ce lieu tout se précipita.
Le
3 novembre 1850, la gouvernante de la maison, Rose Alexandre Tessier, très
appréciée de ses patrons fut la victime suivante. Hélène en était terriblement
jalouse.......
Il
advint que Rose Alexandrine fit une chute.
Hélène
lui prodigua des soins. Attentive, elle lui apportait de bonnes tasses de thé.
La
pauvre jeune femme, âgée de vingt-neuf
ans, décéda en très peu de jours, le 7 novembre 1850, dans d’atroces douleurs.
Acte
de décès – novembre 1850 – Rose Alexandrine Tessier.
Le huit novembre mil huit cent cinquante à dix heures et demies du
matin devant nous.... ont comparu M. Leopold marie Bidard Docteur en droit agé
de quarante sept ans demeurant rue d’Estrées et M. Paul alfred Michel avocat
agé de vingt deux ans demeurant même rue lesquels nous ont déclaré que Delle
Rose alexandrine Tessier agée de vingt neuf ans et demi née a Valence (Drome)
fille de feu M. Pierre Tessier et de Dame Marie Poete est decedée Quai St
georges chez M. Bidard professeur en droit, hier au soir à cinq heures......
Lors de
l’autopsie, dans les viscères de la demoiselle Tessier, il fut découvert une grande
quantité d’arsenic.
Monsieur
Bidard recruta une nouvelle gouvernante, du nom de Françoise Huriau (ou
heuriaux dans les divers documents). Hélène qui pensait se voir attribuer le
poste de gouvernante, en remplacement de Rose, devint enragée et se mit à haïr
la nouvelle venue.
Peu
de temps après son arrivée, Françoise se trouva incommodée et ses mains, tout
comme ses jambes et ses pieds, se mirent à enfler.
Françoise
se méfiait d’Hélène. Elle la trouvait fourbe et hypocrite.
Françoise
Huriaux préféra démissionner. Grâce à cette sage décision, elle retrouva la
santé. Elle avait, ainsi, échappé de peu à une mort atroce.
Rosalie
Sarrazin, dix-neuf ans, arriva le 10
juin au soir.
Hélène
ne mit pas longtemps à s’acharner sur la nouvelle venue. Il ne fallut, à Hélène, que d’une assiettée de
petits pois et d’une soupe aux herbes pour faire passer la jeune fille de vie à
trépas. Le 1er juillet 1951, la nouvelle « rivale » avait
quitté ce monde.
Dans
les vomissures et viscères de la défunte Rosalie Sarrazin, de fortes doses
d’arsenic. Encore !
Mais
une épidémie d’arsenic, est-ce que cela existe ?
Acte
de décès – juillet 1851 – Rosalie Sarrazin.
Le premier juillet mil huit cent cinquante et un a dix heures trois
quarts du matin devant nous ont comparu M. Leopold marie Bidard , avocat à
la cour d’appel agé de quarante huit ans demeurant rue d’Estrées et M. Paul
alfred Michel avocat agé de vingt deux ans demeurant même rue lesquels nous ont
déclaré que Dlle Rosalie Sarrazin agée de dix neuf ans née à Paimpont (Ille et
Vilaine) domestique fille de feu Julien Pierre Sarrazin et d’aimée mathurine
Rallon est décédée chez M. Bidard quai chateaubriand ce matin à six heures un
quart.......
Les
médecins Pinault et Guyot furent formels :
« Empoisonnement » !
Monsieur
Bidard, suite à cette affirmation, se rendit auprès du Procureur géréral
Dubidan, pour lui faire part de ce qui deviendra « l’affaire
Jegado ».
Hélène fut arrêtée le 1er
juillet 1851.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.