25 juillet 1783
Un navigateur vient de découvrir
une nouvelle Isle, sortie du fond de la mer ; il en fixe la position à
huit milles des rochers les plus avancés d’Islande, appelés les rochers aux
Oiseaux ; à six milles de distance il en vit s’élever une fumée épaisse ;
il s’en approcha à un demi-mille & en fit le tour. Il vit par-tout (sic) la
mer couverte de pierres ponces qui surnageoient ; la sonde lui fit trouver
fond par 44 brasses Ouest-sud-ouest de Reykenoes, & rapporta en la retirant
des morceaux de charbon de terre. S’étant approché des rochers aux oiseaux, il
n’y remarqua point de changemens (sic). Les habitans (sic) d’Islande lui ont
dit qu’ils n’avoient essuyé aucun tremblement de terre ; ils avoient
observé seulement vers pâques, quelque chose qui leur paroissoit brûler dans la
mer au Sud de Grindebourg.
Concernant
l’Islande, le « Petit Robert » nous dit :
« Emergence d’un
vaste massif balsamique sous-marin, l’Islande est constituée par un plateau
soulevé en son centre. Les glaciers couvrent une surface de 13 000 Km².
Les volcans, dont certains sont encore en activité, sont particulièrement
nombreux dans le sud de l’île. Ils
produisent des sources d’eau chaude qui constituent une ressource économique
importante. »
J’ai
découvert également qu’au cours de la seconde partie du XVIIIème
siècle, ce pays fut secoué par de nombreuses catastrophes naturelles. La plus
importante fut l’éruption des Lakagigar (les cratères du Laki) qui commença au
printemps 1783, entrainant de fortes coulées de laves et dégageant des gaz
toxiques. Faune et fleurs disparurent abondamment, ce qui provoqua une famine
sans précédent. Il fut annoncé le chiffre de 10 000 personnes décédées
cette année-là.
En
Islande, les tremblements de terre se poursuivirent tout au long de l’année
1784.
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