La bûche de Noël puise son origine, il y a bien des siècles, au temps
où les familles se chauffaient à la flamme des cheminées, avec du bois ramassé
ou coupé dans les forêts, au temps où Noël
était une fête essentiellement religieuse.
En effet, dans les campagnes,
après la messe de minuit, il était de coutume de se réunir pour la veillée chez
les uns ou les autres. La nuit se passait alors autour de l’âtre, seule source
de chaleur et de lumière.
Moment convivial où les anciens
contaient des légendes parlant du diable, du loup garou et de revenants,
enflant les moments dramatiques pour le seul plaisir de faire frémir de peur
les enfants présents, et au cours duquel on entonnait en chœur les chants de
Noël.
On partageait alors, châtaignes
grillées ou noix, ainsi que
quelques pâtisseries cuisinées à
cet effet. Chacun apportait quelque chose selon ses moyens, le principal
résidant dans le partage.
La nuit était longue, très
longue ! Le bois était cher, très cher !
Alors chacun apportait une bûche
afin d’alimenter le feu jusqu’au petit matin.
La tradition perdura jusqu’à nos
jours, avec toutefois quelques petites modifications, afin de
s’adapter au monde moderne. Aujourd’hui, cette bûche conviviale est une pâtisserie
ou une glace prenant la forme de son ancêtre forestier.
Cette tradition subsistera-t-elle
encore longtemps ? Seul l’avenir pourra le dire.
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