Employé depuis 1532, et provenant du
provençal badau, pour niaiserie.
Badau dérive
lui-même de badar = bâiller.
D’où l’expression, rester bouche bée.
Une expression peu flatteuse car renvoyant l’image d’une personne regardant
quelqu’un ou quelque chose d’un air ahuri et la bouche ouverte.
Rabelais utilisa le terme badaud comme adjectif en lui donnant le
sens de sot, niais.
Le badaud perdit alors son air niais
et ferma la bouche.
Voici quelques mots ayant la même
origine :
- ·
Une badauderie (1547) : une niaiserie
- ·
Badauder (1690) : faire le badaud.
- ·
Un badaudage (1594) : sorti d’usage.
Aujourd’hui, quelle définition
donnerait-on à badaud ?
Individu se promenant sans but, en
quête d’insolite qu’il pourrait alors observer à loisir ?
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert