Avant
de me répondre, je suppose que vous souhaitez
savoir ce que cela signifie.
« Aller
à la gribouillette, au Moyen-âge, c’était aller au hasard, au petit bonheur, au
gré de sa volonté….
Le
verbe « gribouiller » est d’une originaire incertaine, mais, en 1611,
il avait le même sens que « gargouiller » en parlant des intestins.
Peu
avant 1700, on utilise ce mot pour désigner « écrire ou peindre d’une
manière confuse », que nous retrouvons dans :
griffonner : Ecrire
barbouiller : Peindre
Quel
gribouillis !
Aujourd’hui,
nous utilisons cette interjection, lorsque nous avons devant les yeux un écrit
ou un dessin quelque peu confus et illisible.
Gribouillis
était employé par Rabelais, en 1532, pour parler du Diable.
On
peut aussi rapprocher « gribouillis » du mot « gribouri »
qui est un revenant.
Gribouille
se vit attribuer, avant 1522, à une personne sotte et naïve.
Nous
retrouvons d’ailleurs ce terme dans le titre d’un roman « la sœur de
Gribouille » écrit par la Comtesse de Ségur en 1862. Gribouille dont le
prénom est Babylas, âgé de 16 ans, est d’une sottise affligeante, et ses actes,
souvent absurdes, donneront bien du souci à sa sœur, Caroline, qui doit prendre
soin de son jeune frère après le décès de leurs parents.
Pour
en revenir à « gribouillette », en 1690, il s’agissait d’un jeu
consistant à se saisir d’un objet jeté au milieu des joueurs.
Ce
devait être une sacrée pagaille !!!
Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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