lundi 25 septembre 2017

HISTOIRE DE RIRE ! Le métier de journaliste.


  
Un journaliste est envoyé en reportage dans une petite ville.
Devant la caméra, micro en main, il est chargé de suivre l’actualité et de la transmettre au pays, via la chaîne télévisée qui  l’emploie.
En effet, là où il se trouve, une agitation extrême semble régner.
Derrière lui, les habitants, comme pris de panique, courent en tous sens.

« Mesdames, Messieurs, bonjour !
Nous sommes en direct de la ville de Chamboultou dans le département de Nulpar. Cette ville de Chamboultou n’a jamais autant mérité son nom. Il y a ici, une effervescence  incroyable. Les personnes, comme vous pouvez vous en rendre compte derrière moi, sont prises de terreur.
Affolées, elles courent, encombrées de paquets.
Que se passe-t-il donc de si tragique en ce lieu ?
Pourquoi les habitants semblent faire des provisions ?
Quelle catastrophe s’est produite ou va se produire, ici même ?
C’est ce que Tragixkomix, la chaîne de toutes les informations, est venue découvrir pour vous, afin de vous en informer.
Je vais essayer de comprendre le pourquoi de cette agitation, en interrogeant un des passants. »

Le journaliste se dirige vers les habitants, essayant d’en arrêter un. Il a visiblement beaucoup de mal.
« Madame !.......  Monsieur !...... »

Le journaliste se tournant vers la caméra, explique sa difficulté à arrêter un passant en raison de la panique ambiante.
« Comme je vous le disais, vous voyez ici qu’il règne un incroyable affolement..... »

Mais, ce journaliste ne se décourage pas. Sa réussite à effectuer ce reportage devait déterminer toute sa future carrière :
« Madame, s’il vous plait...... »

Une dame, enfin, accepte de stopper sa course folle :
« Oui !
-          Que se passe-t-il donc ici ?
-          Oh ! Pas le temps, il ne va rien rester dans les magasins !

Toujours face à la camera, le journaliste interprète, pour son auditoire, la petite phrase prononcée par la femme :
« Visiblement, tous cherchent à faire des réserves. Les magasins risquent donc d’être dévalisés. Quelle catastrophe doit donc surgir en ce lieu ?
La persévérance finit, tout de même, par porter ses fruits, car un homme s’arrête. Il est hors d’haleine :
« Monsieur, pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe dans cette ville ?
-          Je cherche ma femme, elle est partie en courant. Je crains le pire !
-          Mais, que craignez-vous pour votre épouse, de si infernal ? s’inquiète le journaliste en fixant, tour à tour, l’homme qui reprend peu à peu son souffle et la caméra qui continue de le filmer.
-          Oh, monsieur, vous ne voyez donc pas ! C’est la folie ! C’est le premier jour des soldes. Elle a pris ma carte bancaire ! Elle va vider le compte !

Le journaliste, atterré, regarde détaler le pauvre mari qui s’enfuit en criant : « Mathilde ! Mathilde ! », prénom qui doit, assurément, être celui de son épouse.

Le journaliste essaie de reprendre une contenance appropriée à sa fonction.
On ne l’avait pas informé que son reportage concernait le premier jour des soldes. Lui qui rêvait depuis toujours « du grand reportage ».
C’était raté !
Ne sachant comment rendre l’antenne d’une façon honorable, le journaliste déclare en bredouillant quelque peu :

« Mesdames, messieurs.....  La transmission me semble difficile, je pense que nous n’avons plus l’antenne...... A vous les studios ! »


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