mercredi 3 octobre 2018

HISTOIRE DE VILLAGE - 1792 - Villettes




Chapitre 8 

Il ne fallut pas bien longtemps à la garde nationale pour arrêter le fugitif qui comparut devant ses juges au tribunal de l’Eure à Evreux, le 28 mai 1792.

Une audience  tenue publiquement et  présidée par :
·         François Nicolas Léonard Buzot, président
·         Jean Baptiste Alexis Benzolin, juges
·         Jacques François Valtier, juges
·         Pierre Geoffroy Desangles, juges
·         L’accusateur  public, M. Charpentier
·         Le commissaire du Roy, M. Savary
·         Le greffier du tribunal, M. Lemaitre

Le verdict tomba glaçant.
Reconnu coupable d’assassinat avec préméditation, Jean Jacques Philippe fut condamné à la peine capitale.

La sentence devait être exécutée « dans la place publique de Louviers ».
Le condamné devait être conduit au lieu de son supplice, revêtu d’une chemise rouge, la tête et le visage recouverts d’une étoffe noire, ôtée sur l’échafaud juste avant l’exécution.

Oui, mais voilà......
Je n’ai retrouvé, ni à Villettes, ni à Louviers, ni à Evreux, la trace de l’exécution du parricide.
Alors ?

1792, période troublée, période juste après l’Ancien Régime où la nouvelle administration de l’Etat Civil n’en était qu’à ses débuts.
Alors ?
Oubli administratif ?
Proposition faite à Jean Jacques Philippe Signol de s’engager dans l’armée ? Mort pour mort, autant que ce soit glorieusement, sur les champs de bataille, plutôt que sous le couperet de la guillotine, pas vrai ?
Ou encore, incarcéré à la prison de Louviers dans l’attente de son exécution, Jean Jacques Philippe Signol n’avait-il pas acheté son évasion à un gardien désireux d’arrondir ses fins de mois ?

Sans élément, l’imagination peut vagabonder à loisir.

Alors, je vous propose d’écrire trois versions différentes, trois fins plausibles.  
Vous choisirez ainsi celle qui vous conviendra le mieux.
·         Mort sur l’échafaud.
·         Engagement dans l’armée.
·         Evasion.

Je tenais aussi à vous préciser que j’ai eu en main le verdict du jugement en date du mois de mai 1792, mais que celui-ci ne comportait aucun témoignage précisant les évènements, ce qui fait que Jean Jacques Philippe n’avait peut-être pas, comme je le relate dans mon récit romancé, tué son père accidentellement, mais volontairement.
Peut-être !  Peut-être pas !
Il reste souvent des points d’ombre dans les affaires criminelles.

Alors, la semaine prochaine vous livrera la première version ......



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