Une coquecigrue.
Ce fut Rabelais, encore lui, qui utilisa, le premier, ce mot dans son ouvrage « Gargantua », en 1534.
Il le mettait d’ailleurs au pluriel : des coques cigrues.
L’origine de ce mot n’est pas vraiment limpide.
Apparemment, il est composé de : Coq et grue, le « ci » pouvant être la première syllabe de cigogne.
« Coque » pourrait avoir le sens de « coquille », objet sans valeur.
« Grue » pourrait venir de « gruer », verbe dont la signification serait « attendre ».
« Coquecigrue » pourrait être traduit par : l’attente de rien.
Le mot désigna un oiseau – sans doute un hybride coq-grue-cigogne – imaginaire et monstrueux, telle une chimère.
Au sens figuré, une coquecigrue est une illusion, un fantasme... puis devint une baliverne et pour finir une sottise.
Alors, à partir de ce jour, ne dites plus à vos chères têtes blondes :
« Arrête tes sottises ! »
Mais :
« Je ne veux plus te voir faire de coquecigrues ! »
Rien que le mot freinera d’étonnement vos petits garnements, juste un instant.
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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