mercredi 13 juillet 2022

Les catastrophes ferroviaires - août 1898 - première partie

 


Ce fut le 14 août 1898  – entre Saint-Mards-de-Fresne et Lisieux

 

Première partie : deux jours de congés[1]


Le 15 août 1898, jour de fête religieuse catholique, tombait cette année-là un lundi.

Dimanche et lundi, deux jours de repos consécutifs, une aubaine pour ceux qui souhaitaient se rendre au bord de la mer – Cherbourg, Trouville..... – en pèlerinage à Lisieux, ou encore, prendre du bon temps en allant rendre visite à des amis ou à de la famille.

 

Craignant une affluence hors du commun, la compagnie des chemins de fer de l’Ouest avait prévu de mettre en place des trains supplémentaires et elle avait bien fait, car, le  samedi 13 août, à la gare Saint-Lazare de Paris, plus de 30  000 voyageurs se pressaient sur les quais.

Tous les wagons des trains réguliers et supplémentaires, ces derniers appelés « trains de plaisir », étaient bondés.

 

Le samedi 14 août 1898, à 23 h 16, le train omnibus 97 partait de la gare Saint-Lazare à Paris en direction de Lisieux où il devait arriver le lendemain matin à 3 h 54.

 

Les deux locomotives de l’omnibus, tractaient dix-neuf wagons essentiellement de troisième classe.

A son bord, mille cinq cents voyageurs.

Dans le second wagon, se trouvaient les membres de l’Harmonie musicale d’Asnières qui se rendaient à Vimoutiers afin de participer à un concours musical, accompagnés du conseiller municipal d‘Asnières, Monsieur Topin, et le président de l’harmonie, Monsieur Auriaux.

 

L’humeur était festive dans l’espoir de profiter au mieux de deux jours de repos.



[1] Texte à partir des articles du journal de Rouen des  15 – 16 et 17 août 1898.

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