mercredi 24 août 2022

Un article qui a attiré toute mon attention !!!

 


 En parcourant les gros titres du Journal de Rouen, en date du 19 août 1898, mon attention a été attirée par l’article suivant :

 

Les exécutions dans l’Eure.

Déjà, le titre interpelle.

 

Et voici la suite :

Peu de départements ont vu depuis un demi-siècle autant d’exécutions que le département de l’Eure.

Triste constat !!!

 

Le département de la Seine pourrait seul lui disputer ce lugubre « record ».

La guillotine n’a pas fonctionné moins de seize fois dans le département.

Treize de ces exécutions ont eu lieu au Bel-Ebat ou sur l’avenue de Caen ; trois autres eurent lieu dans les communes mêmes où le crime avait été commis.

Il est question de la place du Bel-Ebat, et l’avenue de Caen  se situant à Evreux.

Les exécutions dans les lieux où s’était produit le crime avaient pour objectif de marquer les esprits des habitants qui voyaient, de visu, le criminel puni sous le couperet de la guillotine et également de freiner toute envie de meurtres dans l’esprit de certains autres !!

 

Venait ensuite l’énumération des condamnés, mentionnant aussi l’année de leur exécution et la nature de leur meurtre :

·         1857 – Leclerc, voiturier – condamné pour parricide – exécution à Evreux.

·         1846 – Jean Pierre Canu, domestique – parricide – exécution à Ecos.

·         1845 -  A la maison centrale de Gaillon, tentative de meurtre – exécution à Gaillon.

·         Un certain Michault condamné pour l’assassinat de sa femme et ses deux enfants. Il se donna la mort dans sa prison la veille de son exécution.

·         1875 – le soldat Jodon, passé par les armes à Evreux pour homicide.

 

Depuis 1888, ce furent trois condamnations à mort, celles de  :

·         Métayer, ayant assassiné, à Aubevoye, un vieillard pour le voler.

·         Firoteau, ayant assassiné un vieillard et sa bonne, à Breteuil, pour le voler également.

·         Gilles, pour le meurtre de deux femmes et un homme.

 

 

Je vous propose dans les semaines à venir d’essayer de reconstituer la vie de ces derniers condamnés.

Qui étaient-ils ?

Leur vie, leur famille, leur métier.

Ce qu’ils avaient fait avant l’acte les ayant condamnés... et comment en étaient-ils arrivés là.

 

Un exercice de recherches que j’aime particulièrement, celui de fouiller dans les archives et dans les pages des vieux journaux.

Alors, à la semaine prochaine pour le premier de ces messieurs !!!

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.