samedi 12 décembre 2015

SUJET DE "A VOS PLUMES" - DECEMBRE 15 et JANVIER 16



Noël est dans une dizaine de jour.
Dans les magasins, depuis longtemps déjà, c’est la ruée pour acheter « LE » cadeau ou « LES » cadeaux.

A l’origine, pourtant, Noël était une fête religieuse, une fête familiale, aussi, où tous se rassemblaient autour des enfants, pour réveillonner, après la Messe de Minuit.
Ce temps est bien loin maintenant.
Aujourd’hui, on réveillonne en attendant « le Père Noël » et les cadeaux qu’il doit apporter.

Que représente cette fête en ce début du XXIème siècle ?
Ne perd-elle pas de son importance ?
Est-elle devenue trop commerciale ?
A-t-elle perdu  tout son côté « merveilleux » ?

Les enfants d’aujourd’hui croient-ils encore au Père Noël, alors que les magasins regorgent de « joujoux par milliers » que l’on peut acheter tout au long de l’année ?

Que pensez-vous de cette réflexion ?

Noël a-t-il toujours gardé la même importance pour vous, malgré les années ?
Attendez-vous cette fête avec impatience ?
Quel est votre meilleur souvenir de Noël ?

Beaucoup de questions, n’est-ce pas, auxquelles je souhaite vivement obtenir des réponses.

En attendant vos textes, que j’espère nombreux, je vous souhaite un bon réveillon de Noël, une bonne fin d’année et bien sûr que l’année 2016 vous soit douce et heureuse.

2 commentaires:

  1. En effet, quelle importance aujourd'hui ?
    Le christiannisme a laissé la place au coté païen de Noël.
    L'histoire de la naissance de Jésus est de plus en plus oubliée.
    Cela m'attriste car c'est notre histoire qui s'éloigne peu à peu.
    Il n'y a qu'à écouter le déroulement des fêtes de famille. Les enfants ont parfois les cadeaux le 23, histoire d'avoir la paix.
    Quel intérêt ?
    Pour ma part, nous avons gardé le côté religieux.
    Chanter minuit chrétien à 0 heure. c'est un plaisir que je tiens à préserver. Et aussi pour le plus grand plaisir de ma grand mère. Cette année, ma poupinette a placé le petit Jésus dans sa mangeoir.
    Elle a 3 ans 1/2 mais elle sait ce que l'on fête à Noël. Biensûr, elle attendait avec impatience l'arrivée du père noël. Mais elle a eu les surprises au pied du sapin le 25 au matin.
    Je suis effarée de voir tous les enfants qui vont acheter les jouets avec les parents. Où est la magie de découvrir les paquets au réveil ?
    Je ne comprend pas que les adultes n'aient plus le plaisir de voir les étoiles dans les yeux de leur progéniture au moment du déballage.
    Je n'ai pas encore le plaisir d'avoir des enfants mais voir ma nièce ouvrir ses paquets avec tant de plaisir que je sais que je procèderai de même avec ma progéniture.

    J'ai gardé un bon souvenir d'un Noël. L'année où j'ai eu une chambrée de poupée. Le lit, l'armoire, la commode et la table à langer !
    Le tout existe toujours (il fallait prendre soin de jouets), et c'est ma nièce qui en profite chez papy mamy !

    Avec les évènements de nos jours, je ne desespère pas de voir un retour aux traditions pour retrouver de temps à autre la chaleur humaine.

    Je suis peut etre trop puritaine, traditionnelle, mais je tiens à garder nos traditions.

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    Réponses
    1. Comme il résonne encore, ce « Minuit chrétien », chanté lors de la messe de minuit, à minuit précisément, dans l’église de ma paroisse, entonné par les fidèles rassemblés dans un même désir de partage, la même ferveur.
      Comme il résonne encore à mes oreilles, mais aussi dans mon cœur, malgré les années, très nombreuses, qui ont passé.
      Il y avait aussi, « trois anges sont venus ce soir » - « la marche des rois » - « il est né le divin enfant »…. et puis « douce nuit »…..

      Mais, avant d’être une fête religieuse, ce 25 décembre, était une fête païenne célébrant le solstice d’hiver, celle de la nuit la plus longue de l’année.
      Dans la Rome Antique, cette fête qui durait sept jours, honorait le dieu Saturne par de nombreux sacrifices. On purifiait alors les maisons que l’on décorait et une journée était consacrée aux enfants.
      Etant donné la difficulté de déterminer le jour exact de la naissance de Jésus, nous devons au Pape Jules 1er, en 306 de notre ère, le choix de ce jour au 25 décembre, soit neuf mois après la fête de l’Annonciation, date correspondant aux Saturnales Romaines.
      La première représentation de la crèche, au moment des fêtes de Noël, remonterait à 340 ap JC. Au Vème siècle, elle se serait généralisée.
      Ce fut en Alsace, au début du XVIème siècle que l’arbre de noël apparut dans les maisons, décoré de pommes et de friandises.

      Quant au Père Noël, il prit la place de Saint Nicolas, encore fêté dans certaines contrées telles l’est de la France, l’Allemagne, l’Autriche et les Pays Bas, le 6 décembre. Il apporte des bonbons et gâteaux aux enfants sages. Mais attention, il est accompagné du Père Fouettard !

      Ce bon vieillard bedonnant, habillé de rouge, né aux Etats-Unis au XIXème siècle, est donc la représentation laïque de ce Saint protecteur des enfants.
      Le Père Noël devint donc une figure universelle s’adaptant à toute civilisation, toute religion.

      Mais, dans sa jovialité, dans sa générosité, dans son amour des enfants, ce Père Noël n’a plus, aujourd’hui, de limite. Il rivalise de débordements dans la plupart des foyers.
      Noël devient donc, je vous l’accorde, la « fête commerciale », et non plus la « fête familiale », où les enfants sont rois et reçoivent tout et d’avantage, faisant parfois même ressentir leur mécontentement lorsque le cadeau voulu, trop onéreux, n’est pas au rendez-vous !

      Ne finissons pas sur une note amère ! Laissons aux plus petits le bonheur de croire « au Père Noël », même si c’est « mensonge », cela fait partie du merveilleux.

      Mentir aux enfants ? Est-ce mensonge que de vouloir faire rêver ?
      Que dirait Françoise Dolto sur la question ?

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