Suite au
dernier article « question du jour », de la semaine dernière, il m’a
été fait la remarque suivante : « Et la veste !!! »
Puis cette
question : Que signifie « se prendre une veste ? »
« Veste »,
nom féminin apparu vers 1578 dans notre langage courant, fut emprunté à l’italien
« vestis » qui désignait un habit, en général.
Puis, le mot
fut attribué à un vêtement à quatre pans, porté sous l’habit, descendant jusqu’aux
genoux (1670).

1820,
nouveauté dans le domaine de la veste qui courte, boutonnée sur le devant, possédant
des manches, était portée avec le pantalon.
Bien sûr,
plusieurs locutions s’emparèrent du mot, telle :
« Remporter – ramasser – prendre une
veste » qui, en 1866, s’employait dans le sens de « subir un échec ».
Pourquoi ?
Sans doute
suite à un jeu de mots....
Dans le langage emprunté par les joueurs de cartes, « être
capot » voulait dire « être vaincu ».
« Capot »
qui, au fil des ans, devint « capote »... de « capote » à « veste »
... peut-être quelques coups de ciseaux... pas plus !!!
Ceci est une
hypothèse, tout à fait plausible .... Non ?
Petit retour
sur « capot » avant de poursuivre.
« Capot »
d’origine inconnue.... ça comme bien !!!
Peut-être un
dérivé de l’allemand « Kapout », qui se traduit par « tué »....
Ou encore
De « capoter »,
terme de marine, utilisé pour « chavirer » ou « échouer ».
Revenons à l’expression
« se prendre une veste » et qui pourrait correspondre à « se
prendre un échec ».
J’imaginerais,
si vous le permettez, une explication plus visuelle......
Imaginez une
scène de ménage n’ayant trouvé aucun accord pacifique.
La femme
attrape alors la veste de son compagnon et la lui envoie à la figure.
L’homme « se
prend alors une veste », sa propre veste d’ailleurs, lui indiquant qu’il n’est
plus, pour le moment ou définitivement, souhaité dans les lieux.
Suivra,
éventuellement, la valise sur le palier..... Mais là, il s’agit d’une autre
locution.....
Ceci, je le
rappelle, n’est que mon interprétation, bien évidemment !!
-=-=-=-=-
Un autre mot
qui me vient, via face book, tout droit de mes cousins-cousines de Bretagne, « Jiletenn ».
En breton, c’est
ainsi qu’est nommé le gilet sans manche.
Nous
finirons avec ce mot.
Kanavo !
Ken Bremaik !
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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