Chandail
Enfant,
je mettais un chandail à la fraîche, aujourd’hui, mes petits-enfants enfilent
des sweats.
Ma
grand-mère, elle, n’oubliait pas son paletot. !
Le
monde évolue !!!
Chandail
n’est pourtant pas un mot très ancien. 1894. Oui, bien sûr, cela fait plus
d’un siècle tout de même, mais un siècle, en fait, ce n’est pas si long que
cela !!
Chandail,
un mot qui a pris naissance aux Halles de Paris, car porté par les « marchands
d’ail ».
De
« marchand d’ail » au raccourci « chandail », il n’y avait,
en fait, qu’une syllabe de différence.
Ma
grand-mère (cela faisait un petit moment que je ne l’avais pas évoquée) parlait
de son chandail, mais aussi de son « tricot ».
Un
« tricot » pouvait être un chandail, un pull-over, un cardigan, un
paletot.....
Enfin,
tout vêtement confectionné à l’aide d’aiguilles à tricoter (et de laine bien
entendu !).
Un tricot
est beaucoup plus ancien qu’un chandail, car le mot apparut vers 1660.
Un cardigan ?
D’origine
anglaise, il doit son nom à un certain « comte de Cardigan » .......
Eh
oui !!! Ça je ne le savais pas et si vous êtes dans mon cas, je suis
heureuse de vous l’apprendre !!
Ce
vêtement porté indifféremment par les hommes et par les femmes. Seule petite différence
toutefois, le boutonnage.
·
Boutons à gauche pour les femmes
·
Boutons à droite pour les hommes.
Mais
revenons un instant sur James Thomas Brudenell, 7ème comte de Cardigan.
Il
naquit le 16 octobre 1797 à Hambleden.
Ses
parents avaient eu huit enfants. Il était le seul garçon de la fratrie. Il
avait sept sœurs !!
Il
fit ses études à Oxford où il se montra un brillant élève, notamment en grec et
latin. Ses parents se réjouirent de ses résultats, car ils craignaient que la blessure
à la tête de leur fils due à une chute de cheval, n’endommageât ses facultés intellectuelles.
Après
ses études, curieux de tout, le jeune James Thomas Brudenell entreprit un grand
voyage en Europe.
Mais,
ce fut grâce à ses faits d’armes qu’il acquit une solide réputation d’incompétence,
notamment pendant la bataille de Crimée, au cours de la bataille de Balaklava,
le 25 octobre 1854.
Mais,
on lui concédait une grande générosité envers ses hommes et une authentique
bravoure.
Il
fut connu aussi pour son arrogance et son extravagance.
James Thomas Brudenell, 7ème
comte de Cardigan, tomba de cheval (encore me direz-vous), mais hélas cette
fois-ci, il mourut des suites de ses blessures, le 28 mars 1868 à Dreene Park,
dans le Northamptonshire.
Finissons
avec le gilet.
Ou
plutôt « gillet », puisque c’était ainsi qu’on l’orthographiait en
1664.
Le
« gilet » vient de l’espagnol « Gileco », nom donné à un
vêtement à manches longues et amples.
En
1736, en France, ce vêtement perdit ses manches peut-être trop encombrantes
pour devenir une camisole masculine, sans manche donc, puis un sous-vêtement
porté à même la peau : le gilet de peau ou encore le gilet de corps.
Puis,
ce gilet fit (et fait encore) partie du costume masculin dit « trois
pièces », pantalon, veste et gilet. Le gilet se portant au-dessus de la
chemise.
Avec
ce « gilet », je termine mon article. Le jour a baissé, il fait un
peu frais dans le bureau, je vais vite endosser un paletot......
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