mercredi 6 mai 2020

Quelques petits mots...... qui tiennent chaud !





Chandail
Un mot que l’on n’utilise plus guère à présent, remplacé par un mot anglais, « sweat ».
Enfant, je mettais un chandail à la fraîche, aujourd’hui, mes petits-enfants enfilent des sweats.
Ma grand-mère, elle, n’oubliait pas son paletot. !
Le monde évolue !!!

Chandail n’est pourtant pas un mot très ancien. 1894. Oui, bien sûr, cela fait plus d’un siècle tout de même, mais un siècle, en fait, ce n’est pas si long que cela !!
Chandail, un mot qui a pris naissance aux Halles de Paris, car porté par les « marchands d’ail ».
De « marchand d’ail » au raccourci « chandail », il n’y avait, en fait, qu’une syllabe de différence.


Ma grand-mère (cela faisait un petit moment que je ne l’avais pas évoquée) parlait de son chandail, mais aussi de son « tricot ».
Il était d’usage, à son époque, d’enfiler un « tricot » lorsque le temps tournait au froid.
Un « tricot » pouvait être un chandail, un pull-over, un cardigan, un paletot.....
Enfin, tout vêtement confectionné à l’aide d’aiguilles à tricoter (et de laine bien entendu !).

Un tricot est beaucoup plus ancien qu’un chandail, car le mot apparut vers 1660.


Un cardigan ?
D’origine anglaise, il doit son nom à un certain « comte de Cardigan » .......
Eh oui !!! Ça je ne le savais pas et si vous êtes dans mon cas, je suis heureuse de vous l’apprendre !!


Le comte de Cardigan (7ème du nom) vécut de 1797 à 1868. Il affectionnait le port du gilet, veste de laine tricotée et boutonnée sur le devant.
Ce vêtement porté indifféremment par les hommes et par les femmes. Seule petite différence toutefois, le boutonnage.
·         Boutons à gauche pour les femmes
·         Boutons à droite pour les hommes.

Mais revenons un instant sur James Thomas Brudenell, 7ème comte de Cardigan.
Il naquit le 16 octobre 1797 à Hambleden.
Ses parents avaient eu huit enfants. Il était le seul garçon de la fratrie. Il avait sept sœurs !!
Il fit ses études à Oxford où il se montra un brillant élève, notamment en grec et latin. Ses parents se réjouirent de ses résultats, car ils craignaient que la blessure à la tête de leur fils due à une chute de cheval, n’endommageât ses facultés intellectuelles.
Après ses études, curieux de tout, le jeune James Thomas Brudenell entreprit un grand voyage en Europe.

Mais, ce fut grâce à ses faits d’armes qu’il acquit une solide réputation d’incompétence, notamment pendant la bataille de Crimée, au cours de la bataille de Balaklava, le 25 octobre 1854.
Mais, on lui concédait une grande générosité envers ses hommes et une authentique bravoure.
Il fut connu aussi pour son arrogance et son extravagance.

James Thomas Brudenell, 7ème comte de Cardigan, tomba de cheval (encore me direz-vous), mais hélas cette fois-ci, il mourut des suites de ses blessures, le 28 mars 1868 à Dreene Park, dans le Northamptonshire.


Finissons avec le gilet.
Ou plutôt « gillet », puisque c’était ainsi qu’on l’orthographiait en 1664.
Le « gilet » vient de l’espagnol « Gileco », nom donné à un vêtement à manches longues et amples.

En 1736, en France, ce vêtement perdit ses manches peut-être trop encombrantes pour devenir une camisole masculine, sans manche donc, puis un sous-vêtement porté à même la peau : le gilet de peau ou encore le gilet de corps.
Puis, ce gilet fit (et fait encore) partie du costume masculin dit « trois pièces », pantalon, veste et gilet. Le gilet se portant au-dessus de la chemise.



Avec ce « gilet », je termine mon article. Le jour a baissé, il fait un peu frais dans le bureau, je vais vite endosser un paletot......

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