Chapitre 3
Le loup et la littérature.....
Dans la quasi-totalité des écrits,
apparaît le loup.
Le loup est l’un des personnages
du « Roman de Renart » écrit au XIIème siècle. Il y apparaît
peu sympathique, niais, vaniteux,
poltron et crédule.
Et ce « grand méchant
loup », né sous la plume de Charles Perrault au XVIIème siècle, qui mange
la grand-mère..... Il s’agit là du récit du « Petit Chaperon rouge »,
avertissement contre le loup, mais aussi contre les inconnus malintentionnés
rencontrés sur les chemins et dans les bois !!!
Sans oublier :
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Le grand méchant loup et les trois petits cochons.
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La chèvre de Monsieur Séguin, dévorée par le loup.
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Le loup et les sept chevreaux
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Les fables moralistes de Jean de La Fontaine, mettant en scène le
loup avec divers autres animaux.
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...............
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Lupa, la louve romaine qui allaita Remus et Romulus.
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Mowgli élevé par une meute de loups. Merci M. Rudyar Kipling pour
tous vos récits. Ils ne prennent pas une ride malgré le temps !
Et puis, tous ces enfants sauvages
dont les journaux ont tant parlé.
Une transformation physique nommée
« lycantropie », du grec « lykops », loup et
« anthropos », homme.
Le XVIème siècle enregistre de
nombreux procès de loups-garous. Tous les accusés étaient jugés
« coupables » et brûlés sur la place publique.
Mais cette légende ne cachait-elle
pas les crimes de certains Grands-Seigneurs ?
En Normandie, le loup-garou était
appelé, haire et en Bretagne, Varou.
Bien évidemment, c’était au cours des veillées que ces histoires étaient contées, une fois, deux fois, trois fois...... chaque fois, afin de garder l’attention de son public, le conteur ajoutait un détail, puis un autre et un autre encore !!!!!
Voilà comment les petits faits
divers sont devenus de plus en plus palpables, de plus en plus véridiques, de
plus en plus incroyables, de plus en plus terrifiants......
Voilà comment d’anodins, les
faits ont pris une importance hors du
commun au fil du temps, créant des peurs incontrôlées.
La terreur du loup prit ainsi
naissance à partir des récits des veillées. Il était vrai que la nuit, le
hurlement du loup résonnait à des kilomètres alentour, faisant frémir dans les
chaumières, car ne disait-on pas qu’il annonçait bien des périls ?
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