Turlupin, un mot aux consonances joyeuses !!

 

Turlupin, à la fois nom et adjectif, d’origine inconnue, fait son apparition au cours du XIVème siècle.

Il désigne tout d’abord une secte hérétique, puis un faux dévot, une personne ne prenant pas très au sérieux les « choses de la religion », vers 1378.

 

Très vite, turlupin prend la signification de : rieur et badin.

Rabelais qui l’orthographe dans ses écrits « turelupin » lui donne le sens de « coquin ».

 

Vers 1653, un mauvais plaisant ou encore un comédien de foire aux plaisanteries de mauvais goût est qualifié de « Turlupin ».

Oublié par la  suite, ce mot refait surface, bizarrement, dans le langage politique, en 1978.

Pourquoi ?

On se le demande !!!

 

Et puis, si l’envie vous en chante, vous pouvez toujours turlupiner. Entendez par là, vous moquer de quelqu’un.

Turlupiner, verbe très en usage au XVIIème siècle.

Vers 1790, il prend la signification de « tourmenter quelqu’un ». Un an juste après la Révolution, celle de 1789, un verbe, à la consonance plutôt gaie, employé pour tourmenter les citoyens.

 

Une turlupinade qui, en 1636,  est une plaisanterie douteuse devient avec le temps, vers 1808, un tourment, une inquiétude. Le sourire, voire le rire, disparaît alors.

 

Pas de turlupinade, cet article se veut plaisant.

  

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert