Ce fut le 2 juillet 1871 juste avant la petite
gare de Pontmort en Auvergne.
Troisième partie :
les victimes
Les
journaux communiquèrent le nom des victimes, comme chaque fois après une
catastrophe.
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M. Coutureau, employé
des Chemins-de-fer.
·
M. Dupuy-Montbrun.
·
M. Basse-Dupuis,
ancien négociant demeurant à Clermont, place Delille.
·
M. Guitton,
entrepreneur de baraquements de la ligne Thiers et son épouse.
·
Mme Chaussolo.
Les blessés :
·
M. Magne soldat du 8e
d’artillerie – contusions légère.
·
M. Galbot soldat du 8e
d’artillerie – contusions légère.
·
M. Théophile Samson
soldat du 48e de ligne.
·
Mme Dubuis de
Dunkerque.
·
Melle Claire
d’Albertuis.
·
Melle Marie-Annette
d’Albertuis.
·
M. Sébastien Desjeans
soldat du 18e d’artillerie – fracture à la jambe et contusions
internes.
·
M. Antoine Regias de
Ségur dans le cantal – une jambe cassée.
·
Mme Ricoul de
Chaudesaigues – importantes lésions à la tête.
·
M. François Page
soldat du 18e bataillon de chasseurs à pied – fracture à une jambe.
·
M. Félicien Devravy
soldat du 7e hussards – importantes contusions.
·
M. Stanislas Simon
soldat du 48e de ligne – contusions à une main.
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M. Joseph Roux
d’Escurolles dans l’Allier – les deux jambes fracturées – état inquiétant.
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M. Léon Lasfargue
soldat du 70e de ligne – fracture de l’épaule droite.
·
M. Baptiste
Gaudillon, facteur au chemin de fer de Lyon – contusions au côté.
·
M. Louis Palaski
soldat du 55e de ligne – légères contusions.
·
M.Louis Abrigue
soldat au 59e de ligne – légères contusions.
·
M. Lemarchand soldat
du 19e de ligne – légères contusions.
·
M. Bisois soldat du
19e de ligne – légères contusions.
·
M. Roullier soldat du
19e de ligne – légères contusions.
·
M. Levasser soldat du
19e de ligne - légères
contusions.
Suite à cette catastrophe, une
enquête fut diligentée.
Et l’affaire passa devant le
Tribunal Correctionnel de Riom, les 3 et 4 juillet 1872.
Les audiences étaient présidées
par Monsieur Leyragne.
Mis en cause :
·
Monsieur Audibert,
Directeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris-Lyon-Méditerranée.
·
Monsieur Crouzet,
Ingénieur de la traction.
Tous deux inculpés d’avoir le 2 juillet 1871, entre Aigueperse et
Pontmort, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation
des règlements, occasionné involontairement sur le chemin de fer la mort de
sept personnes et causé des blessures à vingt-trois autres.
Le jugement mis messieurs
Audibert et Crouzet hors de cause, car il ne fut pas suffisamment établi que
l’accident ait résulté d’une imprudence, négligence, défaut de précaution ou
d’une inobservation des lois et règlements.
En fait, l’accident aurait été dû
à l’écartement des voies causé par le mauvais état et l’instabilité des sols,
suite à des pluies abondantes.
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