mercredi 12 octobre 2022
Les derniers condamnés à mort dans l'Eure et en Seine-Maritime - François Firoteau - deuxième partie
Troisième condamné, un nommé
François Firoteau
Deuxième partie
Retour à l’hospice où il resta une quinzaine de jours.....
François Firoteau fut placé,
ensuite, à la ferme de l’Hôtel-Dieu, appartenant à l’hospice d’Evreux. Cette
ferme se situait sur la commune des Ventes. Elle était tenue par un fermier du nom
de Dumont, secondé par son épouse.
François venait de prendre
quatorze ans.
Monsieur et Madame Dumont étaient
des personnes charmantes et, pendant une année, François crut avoir enfin
trouvé une vraie famille.
Nouvelle place, chez un
cultivateur habitant Mantelon. Un certain Menny.
François fut accueilli comme
second charretier. Mais, dans la place, il y avait un garçon de son âge, Léon
Menny qui lui était premier charretier. Rivalités. Querelles. Bagarres.
Au bout de douze mois, François
dut faire son balluchon.
Retour à l’hospice....... Mais
là, quelque temps plus tard, ce fut le jeune Firoteau qui partit de lui-même.
Il retourna à la ferme des
Dumont.
N’avait-il pas été bien traité
dans ce lieu ?
Lorsqu’il arriva, il fut très
bien accueilli, mais, un jeune garçon, Jean, était en place.
Comment faire déguerpir ce rival
avec adresse, afin de prendre sa place.
Il y réussit par quelques
magouilles et Jean fut renvoyé aussitôt.
Firoteau resta à la ferme de
l’Hôtel-Dieu pendant huit mois.
Retour à Evreux, à l’hospice,
pour quelques jours.
Puis, direction la
Croix-Saint-Leuffroy, chez le père de Monsieur Lecoeur où il avait passé plus
de deux années. Chez ce nouvel employeur, il resta trois mois, comme domestique.
De nouveau l’hospice où l’on
commençait à se lasser de son instabilité.
François eut ensuite, encore,
divers employeurs.
Chez monsieur Amiot, Firoteau fut
second charretier, pendant une année.
Il fit ensuite un apprentissage
de conducteur de chevaux, chez un meunier à Averville près de Grisolles qui se
nommait Ginesseux.
Puis, suite à cet apprentissage,
François trouva de l’embauche chez Monsieur Cail à Navarre-Evreux. Il resta
dans cette place dix-sept mois.
Retour à l’hospice où il lui fut
proposé une place comme infirmier.
Après cette errance
professionnelle, François Firoteau décida de signer un engagement dans l’armée
pour une période de cinq années.
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