Ebaudir
Mais ne disait-on pas s’esbaldir vers 1080, puis ensuite s’esbaudir ?
Ce verbe prend sa racine dans l’ancien adjectif français, bald – balt – baud, qui signifiait, joyeux.
· Esbaudir – ébaudir : mettre en allégresse
Ce verbe peut se conjuguer à la forme pronominale :
- · S’esbaudir – s’ébaudir : se réjouir – s’égayer.
Un mot qui n’engendre pas la mélancolie et qui donne aussi :
- · Un esbaudissement (1200)
- · Un ébaudissement (1762)
Un mot joyeux qui malheureusement n’est plus utilisé de nos jours.
Est-ce en raison de la nostalgie face à la morosité ambiante ?
Non, pas vraiment. Les mots vont et viennent au fil des ans.
Peut-être réapparaîtra-t-il...... un jour.
En attendant et comme disait Jean-Sébastien Bach : Que la joie demeure !!
Alors, soyons fous, allons nous esbaudir dans les prés comme de jeunes poulains....
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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