mercredi 7 décembre 2022

Un bon coup de pinceau !


Cette phrase fait penser tout de suite à quelqu’un qui manie habilement et artistiquement le pinceau et donc qu’il a un certain avenir dans le domaine artistique.

Cela vous semble-t-il correct ?

 

Eh bien, je me vois obligée de remettre dans son vrai sens cette petite locution, car.....

Pinceau, dans ce cas précis, n’a rien à voir avec l’instrument du peintre, la brosse du graveur ou celle du doreur. Non !

Pinceau a le sens de pince, partie antérieure de la jambe du cheval.

Dans l’argot du milieu du XXème siècle, des pincettes  ne sont autres que des jambes.

Alors, « avoir un bon coup de pinceau » doit être très valorisant pour un équidé qui montre ainsi qu’il possède une bonne détente du côté de ses « gambettes ».

 

Pour revenir au pinceau, celui qui permet d’étaler la peinture, saviez-vous que pinceauter (1806) consistait à ajouter de la couleur sur une étoffe imprimée ou un papier peint.

Pinceauter, c’est faire du pinceautage (1836), effectué par un pinceauteur ou une pinceauteuse (1829).

Pour effectuer son labeur, un pinceauteur doit-il avoir « un bon coup de pinceau » ?

 

Une question que je vous adresse, mais me répondrez-vous ?

 

 

Pour cette petite histoire autour d’un mot,

Je me suis aidée du

« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.