Par acte de clémence, à l’occasion du
mariage de son neveu, Charles Ferdinand d’Artois, Duc de Berry,
avec Marie Caroline de Bourbon Sicile, le 17 juin 1816 ; mais
surtout en raison d’aucune charge réelle d’inculpation à l’encontre du
Maréchal, le roi, Louis XVIII, mit fin à cet exil, le 20 juin 1816.
Quand la nouvelle parvint aux
autorités lovériennes, Louis Nicolas Davout, prévenu auparavant, avait déjà
repris la route de Savigny-sur-Orge.
Adieu, Les Planches ! Adieu,
Louviers ! Trop de mauvais souvenirs. L’homme n’y revint jamais !
Le Maréchal fut réintégré dans ses
dignités et reçut de nouveau le bâton de maréchal en août 1817. En 1819, il
entra à la Chambre des Pairs.
À la suite de cette contrainte à
résidence, le Maréchal vécut retiré dans son château de Savigny-sur-Orge. Il
fut d’ailleurs élu maire de cette commune et exerça son mandat de 1822 à 1829.
Un événement douloureux atteint la
santé déjà fragile du Maréchal, le décès de sa fille Joséphine Louise
Antoinette. Troisième enfant du couple, né le 2 septembre 1805, Joséphine
Louise Antoinette avait épousé Achille Pierre Félix Vigier, le 5 août 1820. Un
an après, le 19 août 1821, elle décéda après avoir mis au monde, Joseph Louis
Jules Achille[2].
Elle allait avoir seize ans.
Son épouse, Aimée Leclerc, lui
survécut quarante-cinq années[3].
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Achille Pierre
Félix Vigier, son gendre, fut maire de 1823 à 1831
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Louis Napoléon
Davout, sixième enfant de la fratrie Davout, administra la commune de 1843 à 1846
Louise Adélaïde Davout (1815-1892),
dernière enfant du couple, devenue par mariage Marquise de Blocqueville,
publia, en 1887[5],
« Le Maréchal Davout dans sa correspondance avec la Maréchale ».
Une correspondance sous fond de
campagnes napoléoniennes qui dévoile aussi les tendres relations des époux
Davout.
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