Sommaire
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La vie en couleurs
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Les archives paroissiales
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Longue vie au nouveau roi !
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Une toile…… de parachute
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Une jolie « happy end » !
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Les triplets de Fenouillet
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Tous nos vœux de bonheur aux jeunes
mariés ….
La vie en couleurs
21
juillet 1775
« On vient d’établir à Amiens
une Manufacture d’Encre de diverses
couleurs, qui ont les propriétés de l’Encre de Chine, c’est-à-dire, qu’elles
sont réduites en consistance solide sous la forme à peu-près (sic) d’un bâton
de cire d’Espagne, & qu’on les dissout à l’eau commune, précisément comme l’Encre de Chine ; pour en tirer
la nuance au degré que l’on veut ; ce qui les rend d’un usage très-commode
(sic) pour les Ingénieurs, les Architectes, les Arpenteurs, les Peintres en
miniature, en éventail & en détrempe, & généralement pour toutes les
personnes qui seroient curieuses d’écrire de diverses couleurs, ou qui sont
dans le cas de tracer, colorer, enluminer & laver des plans, des cartes
géographiques, des estampes & des desseins (sic). Ces Encres se vendent à
la livre ou en détail à Amiens chez M. Godard, rue Saint Méry. On y trouve
aussi l’encre de carmin, cramoisi, rouge des Indes, de vermillon, rouge,
violette, verte, verd-d’eau (sic), jaune & autres différentes couleurs. »
A
vos écrits….. A vos pinceaux !!!
Maintenant
vous pouvez achetez le « l’encre solide », ce qui vous permettra de
nuancer, à votre guise, vos couleurs.
Avec
ce nouveau produit, vous éviterez assurément de renverser votre encrier !
Les archives paroissiales
21
juillet 1775
« Le dépôt des Registres de
Baptêmes, Mariages & Sépultures du Bailliage de Rouen, qui depuis plus d’un
siècle ont été dans le plus grand désordre, se trouvent actuellement rangés à
la satisfaction & intérêt du Public ; la Personne chargée de ce soin
difficile, a travaillé à remplir avec exactitude les lacunes qui s’y
renconteroient depuis 1540 jusqu’à present (sic).
On y trouve aussi dans le même
ordre ceux des personnes de la religion prétendue Réformée, depuis l’existence
de leur Temple à Quevilly jusqu’au tems (sic) actuel.
Les personnes qui pourront avoir
besoin de ces actes, s’adresseront au sieur le Duc, chargé de ce dépôt au
Bailliage de Rouen. »
Plus
de deux siècles d’actes !
Merci
beaucoup a ces personnes qui se sont attelées à cette tâche.
Grâce
à elles, nous pouvons retrouver trace de nos ancêtres.
Longue vie au nouveau roi !
Le 28 juillet 1775
« Dans tous les tems
(sic) les François (sic) ont saisi avec
ardeur les occasions de donner les preuves authentiques de leur attachement
inviolable pour les Princes qui les gouvernent. Quelle circonstance plus
avantageuse que l’auguste cérémonie de leur Sacre ; quelle époque plus
intéressante que celle où la religion vient de placer elle-même la Couronne sur
la tête de LOUIS XVI (sic), héritier du glorieux Trône des Bourbons & de
leurs vertus ! Les habitans (sic) de la Ville de Bernay, en Normandie,
animés par leur propre zèle, ont épuisé tous les moyens qui pouvoient exprimer
leurs sentimens (sic) & leur joie dans le beau jour de Fête qu’ils ont fait
pour notre auguste Monarque. La veille les tambours, hautbois, trompettes de la
Ville surent l’annoncer dans toutes les rues ; à l’instant la salve des
canons & la volée de toutes les cloches se firent entendre ; le peuple
attendoit cet heureux signal avec impatience. Le lendemain MM. Les Maire, Echevin,
Conseillers & Notables se rendirent en habit de cérémonie à l’Eglise de
l’Abbaye sur les quatre heures, escortés de Soldats sous les armes, précédés
par des joueurs d’instrumens (sic), & suivis de tous les habitans
(sic) ; le Clergé, la Noblesse & la Magistrature qui avoient été
invités, selon l’usage, vinrent avec ordre & décence occuper les places qui
leur étoient destinées. Tous les Corps réunis, adressérent (sic) avec ferveur
des vœux au Ciel, pour la conservation du Roi & de la Famille Royale. Le Te
Deum chante, MM. Les Officiers municipaux, toujours avec la même pompe, &
MM. Les Curés des paroisses de la Ville, se réunirent dans la Halle au bled
(sic), où le Maire avoit fait aporter (sic) quinze cens (sic) livres de pain
pour les pauvres, qui lui avoit été donné
par les habitans (sic) de Bernay & des campagnes voisines.
Pouvoit-on mieux répondre aux vûes (sic) paternelles d’un Roi bienfaisant &
solenniser son Sacre, qu’en versant la consolation dans le sein des familles
qui sont pressées par le besoin ? Le Prieur de l’Abbaye, homme
recommandable par la pureté de ses moeurs & la bonté de son cœur, a délivré
une somme considérable à MM. Les Curés, pour être répandue chez cette espéce
(sic) de pauvres qui gémissent dans l’adversité, sans oser demander de secours.
Le pain distribué avec beaucoup d’ordre & de justice, MM. Les Maires &
Echevins, Conseillers & Notables arrivèrent sur la Place publique, avec le
même cortége (sic) ; le Maire mit le feu à un bûcher qui avoit été dressé par
ses ordres, le canon & les cloches se firent entendre de nouveau, & le
peuple ne cessa de faire retentir les airs de ce cri, sentiment qui ne se
commande point, & qui rend avec énergie les vœux qu’il adresse au Ciel pour
son Roi.
La journée entière fut consacrée au
plaisir. Le soir toute la Ville se rassembla sur le Boulevard, où des Citoyens,
qui dans le moment de loisir leur laissent des occupations utiles, cultivent
les arts & les talens (sic) avoient préparé un beau Feu d’Artifice. Il
representoit le Palais du Soleil ; les pilastres de péristiles (sic)
soutenoient un entablement orné de Fleurs-de-Lys ; sur lequel on avoit
placé les armes de France ; une décoration composé avec goût s’élevoit
au-dessus, & étoit terminée par le médaillon du Roi ; le tout fut
éclairé sur le champ en feu Chinois, & le Spectateur vivement affecté de voire
en lettre de feu les sentimens (sic) qui étoient gravés dans son ame (sic), se
livroit aux transports de la plus vive allegresse, des fusées sans nombre, des
gerbes, des pots à feu, &c, &c, firent briller le plus beau jour au
milieu des ténèbres, au même instant toutes les rues furent illuminées, l’Hôtel-de-Ville,
les maison (sic) du Maire, des Echevins & des principaux habitans (sic) se
firent remarquer par des emblèmes ingénieuses (sic) & relatifs à la Fête.
Le peuple rassemblé en foule, & cédant à l’entousiasme (sic) le plus vif,
raportoit (sic) tout le plaisir du spectacle au Prince adoré qui en étoit
l’objet. MM. Les Maire, Echevins, Conseillers & Notables, qui avoient
assisté au Feu d’Artifice en corps, retournérent (sic) à l’Hôtel-de-Ville, où
ils avoient fait faire un grand Gala à leurs frais ; les rayons de la joie
brillérent (sic) sur le visage de tous les conviés pendant tout le Festin,
& l’aurore les surprit le lendemain, occupés à porter la santé précieuse du
Monarque & de la famille Royale. »
Pour
« les gens du peuple », le roi était « l’être suprême »
désigné par Dieu pour gouverner le pays, donc leur destiné à eux, « gens
de peu ».
Le
couronnement d’un nouveau monarque était jour de réjouissance. Avec son
accession au trône, tous espéraient un renouveau de bonheur. Cet évènement
commençait sous de bons auspices car, ce jour-là, il était fait des
distributions de pain et d’aides aux plus pauvres !
Et
puis, il y avait des réjouissances dans toutes les villes, entrainant un jour
chômé. Alors, un temps, chacun oubliait ses soucis…….
Oui,
ce jour-là, le peuple de France crut la bonté et à la loyauté de Louis XVI, jusqu’à
un certain jour de juillet 1789…..
Une toile…… de parachute.
4
août 1775
« On mande de Saint-Pol, en
Artois, qu’un coup de vent arrivé vers midi, le Samedi premier Juillet à
Blingel, village situé sur la riviére du Ternois, à deux lieues d’Hesdin &
à trois de Saint-Pol, a détaché de leurs agraffes (sic) une quarantaine de piéces (sic) de
toile d’une blanchisserie apartenante (sic) au nommé Louis Prevôt. Sa femme
occupée pour lors à rouler celles qui étoient parvenues à leur degré de
blancheur, voulant s’oposer (sic) à l’effort du tourbillon qui enlevoit tout
autour d’elle, s’acrocha (sic) à une des piéces (sic), & fut emportée à
plus de 60 pieds de haut. Cette piéce (sic) fut arrêtée dans son vol par un
arbre planté sur le bord de la rivière, où elles tombérent (sic) l’une et
l’autre. Le sieur Panet, fermier de l’endroit, secourut dans l’eau cette femme,
qui n’avoit pas lâché prise. On la saigna, elle fut plusieurs heures sans
donner aucun signe de vie ; mais à la fin du jour elle fut rendue à son
premier état. Les autres piéces (sic) de toiles voltigérent (sic) à perte de vue, & on en retrouva
plusieurs éparses dans la plaine à plus de trois-quarts de lieue de distance
l’une de l’autre. Plusieurs laboureurs effrayés de cet événement, comme d’un
phénome (sic) dangereux, abandonnérent (sic) leurs chevaux & leurs
charrues, & s’enfuirent sans oser fixer l’objet de leurs allarmes (sic). »
Voilà
une histoire digne du « Magicien d’Oz » !
Un
pied est égal 30.48 centimètres – dont 60 pieds est l’équivalent de 1829
centimètres.
Ouah !
Quelle émotion a subi la pauvre femme ! Pas étonnant qu’elle mit un
certain temps à reprendre ses esprits. Certes, elle possédait un grand
parachute, mais tout de même !
Blingel et
Saint-Pol-sur-Ternoise : communes du Pas-de-Calais.
Hesdin
se situe sur la Canche, près des villages de Marconne, Cavron-Saint-Martin, Huby-Saint-Leu,
La Loge, Sainte-Austreberthe, Marconnelle …….
Une jolie « happy end » !
18
août 1775
« Une lettre du Bourg de S.
Donnin, Généralité de Montpellier, datée du 20 Juin, porte ce qui suit.
« La Demoiselle Anne Pedretty aimoit depuis quatre ans un jeune homme, à
qui elle destinoit sa main. Ses Parens (sic), sans consulter son inclinaison,
& ne songeant qu’à sa fortune, avoient résolu de l’unir au sieur P. Blanc,
pour qui elle avoit de la répugnance. Ils sont fiancés, & la Victime est
conduite au pied des Autels (sic). Lorsque le Curé lui demande si elle accepte
pour époux le sieur Pierre Blanc, elle répond avec fermeté : « M. il
me tarde sans doute d’être mariée ; mais je vous préviens que M. Blanc
n’est point l’époux que j’ai choisi. Depuis long-tems (sic) j’ai donné mon cœur
& ma foi à M. Jean Biny ; il est ici témoin du serment que je fais de
n’être jamais à d’autre». On juge bien quelle fut la surprise du Curé,
des Parens (sic) & de l’assemblée ; bientôt succéde (sic)
l’admiration. Le Fiancé cherche dans la foule le Rival heureux qu’a désigné la
Demoiselle Pedretty ; il le trouve & le place à côté d’elle ;
puis il sollicite lui-même avec empressement le Père (sic) et la Mere (sic)
de ne plus s’oposer (sic) au bonheur de
leur fille. Pour les décider sur le champ, il fait une donation de ses biens à
la personne qui lui a refusé son cœur et sa main. Les Parens (sic), touchés
d’un sentiment si rare, se rendent aux instances du sieur Blanc ; & le
Prêtre, attendri jusqu’aux larmes, donna la bénédiction Nuptiale au Couple
amoureux. »
Je
ne peux vous en dire plus….. mais, je tenais à vous présenter cet article.
Quelle
audace a eu cette jeune fille en une époque où la gente féminine devait subir
son sort !
Toutefois,
je remarque que l’article mentionne, je cite : « La victime est
conduite au pied des autels ». Cette phrase renvoie aux sacrifices païens
où on immolait au nom des dieux !
Les triplets de Fenouillet
1er
septembre 1775
« Le 2 Août, à minuit, une
Blanchisseuse de Fenouillet, près de Toulouse, accoucha d’un garçon : deux
heures après elle en mit au monde un second, & le mercredi, à 10 heures du
matin, elle accoucha d’un troisième, tous les trois paroissoient se bien
porter, & furent baptisés par le Curé de la Paroisse ; le mari, garçon
Meûnier (sic), qui ne se croyoit pas si habile, fut dit-on, très-mécontent
(sic) d’une telle recrue. »
Je
suis allée, vous vous doutez bien, « fouillasser » à Fenouillet !
J’y
ai trouvé des actes difficiles à déchiffrer.
En
effet, le prêtre M. Delamote n’écrivait pas particulièrement bien, à moins que
ce ne fut le stress de devoir écrire
trois actes après la cérémonie. Il avait, d’autre part, une orthographe très variable
d’un acte à un autre. Il lui arrivait également d’oublier des mots ou de se
tromper sur le prénom de la mère !! Avait-il abusé du vin de Messe ?
Acte
1
Baptême de paul pelegan fils
legitime de pierre pelegan meunier et de raymonde Bolouise mariés au lieu de
Campville notre paroisse est né jumel comme il ecrit par les deux verbaux cy dessous le neuf d’out
mil sept cent soixante quinze a été
baptisé par nous le même jour dans notre église de fenouillet parrain
paul huron jardinier marraine françoise Berty present armand Berty charpentier
et Bernard guiraud qui ont signé
Acte
2
Armand pelegan fils legitime de
pierre pelegan meunier et de Bernarde Boulouise mariés au lieu du Campville
notre paroisse né jumel comme il écrit sur le verbal cy dessus le neuf daout
mil sept cent soixante quinze a été baptisé le même jour dans notre eglise
parrain armand Berty de Cauville marraine françoise Vielle present paul huron
et Bernard Guiraud qui ont dit ne savoir signer
Acte
3
Bernard pelegan fils legitime de pierre
pelegan meunier et Bernarde Boulouise mariés de notre paroisse au lieu du
Campville né aussy jumel comme il ecrit
par les deux verbaux cy dessus le neuf Doust mil sept cent soixante quinze a
été baptisé le même jour par nous dans notre eglise parrain Bernard Jeraud
marraine jeanne Baccqué presens armand Bertÿ charpentier et paul huron
jardinier tous de cette paroisse …..
Acte
4
Paul pelegan fils jumel de pierre
pelegan meunier et de raymonde Boulioux… (texte identique aux trois premiers)…
est mort age denviron six jours le treize d’aoux mille sept (.. ? mot oublié..) soixante quinze a été enterré
le lendemain ….. present françois magné et guillaume merrant
Acte
5
Bernard pelegan ….. (identique au
précédent ….) est mort agé de six jours le quatorze de Doust mille sept cent
soixante quinze a été enterré le lendemain …. Presens françois magne et Bernard
Guiraud
Acte
6
Armand pelegan fils jumel de pierre
pelegan meunier comme il est écriste par les verbaux cy dessus et raymonde
Boulioux …….. … est mort agé de huit jours le saize auoust mille sept cent
soixante ( ? mot oublié) a été enterré le lendemain …. Presens armand
Bertÿ et françois magner.
Deux
fois, la maman s’est vue attribuer le prénom de « Bernarde ». Je
pense qu’elle se prénommait Raymonde.
Quant
à son nom de jeune fille, était-ce « Boulouise » ou
« Boulioux », je n’ai pu le découvrir.
Notons
toutefois, qu’avant son grand mécontentement de se voir nanti de trois petits, le
père eut un grand moment de fierté
virile, attribuant ce fait exceptionnel à son « habileté ».
Tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés ….
15
septembre 1775
« A la fin du mois d’août
dernier, M. d’Angerville, fils puîné de M. le Marquis d’Angerville-d’Auvrecher,
a épousé Mademoiselle Turgot, fille de M. Turgot, Marquis de Bons, ci-devant
Gouverneur de la Cayenne, & niéce (sic) de M. Turgot, Contrôleur Général ;
& M. le Forestier-de-Vandeuvre, fils puîné de M. d’Ozeville, Directeur en
chef des fortifications des ville et Château de Caen, a épousé Mademoiselle de Berniéres, belle-sœur de M.
le Comte de Faudoas. »
Après
maintes et maintes recherches qui ont failli venir à bout de ma ténacité, j’ai
découvert l’acte du premier mariage du marié de l’article. Vous le trouverez
ci-dessous :
26
août 1775 – Paroisse de Bons dans le Calvados.
Le samedi vingt sixieme jour du
mois d’aout mil sept cent soixante quinze….. mariage entre
Messire henry rene d’angerville
d’auvrecher fils puisné majeur de haut et puissant Seigneur Messire Louis
Jacques françois d’angerville d’auvrecher, Chevalier seigneur marquis d’angerville
Seigneur et patron de grainville, heullant, Douville, Trousseauville et Ste
honorine dite Lormier et autres terres et seigneuries et haute et puissante
Dame Marie Magdeleine Jeanne françoise
hue de Miterevy ses père et mere de la paroisse de St Jean de Caen d’une part,
Et noble demoiselle Marie Victoire
Turgot fille mineur de haut et puissant Seigneur Messire Etienne françois
Turgot marquis de Sousmont seigneur et patron des paroisses de Bons, ussy,
pôyigny, St Quentin et Sousmont, Brucour, seigneur des Britignolles, Arché, des
bois de Velles, chancelé et autres lieux, Brigadier des Armées du Roy ancien
gouverneur et lieutenant general de la Guianne et de haute et puissante Dame
marguerite Capron ses pere et mere de la paroisse de St Louis en Lisle de la
Ville de paris et demeurant depuis plusieurs ans dans celle-ci…….
Le
sieur Henry René d’Angerville décéda le 21 Mars 1789. Il fut inhumé dans la
paroisse de Saint-Honorine-le-Chardonnette dans le Calvados.
Le dimanche vingt deuxieme jour de
mars mil sept cent quatre vingt neuf a été par moi curé soussigné, inhumé dans
le cimetiere de Ste honorine, le corps de haut et puissant seigneur messire
henry rené d’angerville d’auvrecher chevalier seigneur de Ste Honorine ancien
officier du regiment du roi et major d’infanterie decede subitement du jour
d’hier age de quarante ans environ. La ditte inhumation faite presence des
temoins qui ont signé avec nous.
Les
signatures m’ont été illisibles, sauf celle du Curé : « Boyer curé du Buisson »
Noble
Dame Marie Victoire Turgot vécut jusqu’au début des années 1841. Elle décéda le
9 février 1841, en son château de Sainte-Honorine à Hérouvillette.
Le neuf février mil huit cent
quarante et un trois heures après midi ….
Son comparu le sieur adolphe henry
aimé vicompte de la Sarthe age de cinquante neuf ans domicilié de cette commune
propriétaire gendre de la Défunte et le sieur françois michel Ducellier âgé de
cinquante huit ans domicilié de cette commune profession de cultivateur et le
sieur Louis victor lemaitre âgé de cinquante ans domicilié de cette commune
profession de cultivateur lesquels nous ont déclaré que le neuf fevrier à midi
madame marie Victoire turgot née à Paris fille de feu célestin françois Turgot
et de feue marguerite Capron veuve de monsieur henry René Vicompte d’angerville
est décédée au chateau de Ste Honorine à midi âgée de quatre vingt deux ans six
mois ce dont nous nous sommes assuree….
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