
Gandin ..... Pas flatteur.....
Si nous nous attardons sur le langage
du début du XVIIIème siècle, un « gandin » était un niais, un nigaud.
Ce mot venait du Dauphiné.
Gandin, à cette époque, possédait son
féminin, « Gandina » qui se transforma un peu plus tard en
« Gourgandine »
Le verbe « gandir », en
ancien français, peut être traduit par « s’échapper, se sauver, s’esquiver ».
Là, par contre, je ne vois pas le
rapport avec « gandin » !!!! Mais, tout comme moi, vous savez
que la langue française prend souvent des chemins de traverse.
Un siècle et demi plus tard, ce mot
qui avait été légèrement oublié réapparut à la faveur d’une pièce de théâtre de
Théodore Barrière, « les Parisiens » dont le personnage principal, un
jeune homme de 28 ans, homme de lettre, se nommait, Paul Gandin.
Ce personne campait, avec beaucoup
d’ironie, un jeune élégant et un tantinet ridicule, comme ceux qui, sous le
Second Empire, fréquentaient les boulevards et notamment le boulevard de Gand,
rebaptisé depuis, boulevard des Italiens.

Il a donné au théâtre, seul ou en
collaboration, un grand nombre de drames et
de vaudevilles,
dont plusieurs ont obtenu un grand succès.
Par décret en date du 10 août
1858, Louis Théodore Barrière fut promus à l’ordre de « Chevalier de la Légion d'honneur »,
et par décret en date du 4 mars 1874, « Officier de la Légion d'honneur au
titre du ministère de l'Instruction Publique ».
« Les Parisiens »
- pièce en trois actes, fut représentée pour la première fois le 28 décembre
1854, sur les planches du théâtre du Vaudeville à Paris.
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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