mercredi 10 juin 2020

UN GANDIN




Gandin ..... Pas flatteur.....


Si nous nous attardons sur le langage du début du XVIIIème siècle, un « gandin » était un niais, un nigaud. Ce mot venait du Dauphiné.
Gandin, à cette époque, possédait son féminin, « Gandina » qui se transforma un peu plus tard en « Gourgandine »
Le verbe « gandir », en ancien français, peut être traduit par « s’échapper, se sauver, s’esquiver ».
Là, par contre, je ne vois pas le rapport avec « gandin » !!!! Mais, tout comme moi, vous savez que la langue française prend souvent des chemins de traverse.






Un siècle et demi plus tard, ce mot qui avait été légèrement oublié réapparut à la faveur d’une pièce de théâtre de Théodore Barrière, « les Parisiens » dont le personnage principal, un jeune homme de 28 ans, homme de lettre, se nommait, Paul Gandin.
Ce personne campait, avec beaucoup d’ironie, un jeune élégant et un tantinet ridicule, comme ceux qui, sous le Second Empire, fréquentaient les boulevards et notamment le boulevard de Gand, rebaptisé depuis, boulevard des Italiens.





Louis Théodore Barrière naquit  entre 1821 et 1825 à Paris, ville où il décéda le 16 octobre 1877. C’était un auteur dramatique très prolifique.
Il a donné au théâtre, seul ou en collaboration, un grand nombre de drames et de vaudevilles, dont plusieurs ont obtenu un grand succès.
Par décret en date du 10 août 1858, Louis Théodore Barrière fut promus à l’ordre de « Chevalier de la Légion d'honneur », et par décret en date du 4 mars 1874, « Officier de la Légion d'honneur au titre du ministère de l'Instruction Publique ».
«  Les Parisiens » - pièce en trois actes, fut représentée pour la première fois le 28 décembre 1854, sur les planches du théâtre du Vaudeville à Paris.

Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire historique de la langue française » Le Robert


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