« Enquiquiner », un verbe qui fit son apparition vers 1830.
Quel autre mot employait-on avant ?
Nous y reviendrons, peut-être un peu plus tard.....
« Enquiquiner », donc, est un verbe familier construit à partir de « Quiqui » ou encore « kiki » désignant le cou.
A l’origine, il était employé pour « insulter ».
Mais, sans doute en raison de son originaire « quiqui, le cou », il dériva vers : remplir la gorge.... gaver !
« Tu me gaves !!! » - « tu me saoules !! », des expressions qui ne nous sont pas du tout étrangères.
Enquiquiner : ennuyer fortement – prendre la tête, emm......... (chut !!!)
Bien évidemment, « enquiqiner » possède ces dérivés, comme :
· Un enquiquineur et son féminin, une enquiquineuse : ceux qui enquiquinent.
· Un enquiquinement : gros embêtement, qui gave à mort !
· Un fait enquiquinant : un incident qui met dans la mouise !!
Le summum du summum étant :
· L’enquiquineur qui enquiquine par ses enquiquinements terriblement enquiquinants.
Les effets d’un enquiquineur peuvent prendre des proportions excessives et pour que vous en jugiez de vous-même, je vous renvoie au film mettant en scène deux acteurs des plus brillants, Lino Ventura et Jacques Brel.
Je veux parler, et vous l’avez deviné, de « l’emmerdeur », bien évidemment.
Notons toutefois que nous pouvons tous, à un moment donné, être l’enquiquineur de quelqu’un d’autre !!
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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