Les loups qui ont fait parler d’eux.......
La bête de l’Yveline
Cette bête sévit entre
Versailles, Dourdan et Rambouillet pendant la période allant d’octobre 1677 à
février 1683.
Alors que les travaux
du château de Versailles se poursuivaient, Louis XIV y installa la Cour et le
pouvoir central en 1682, un loup, certains dirent qu’il y en avait plusieurs,
n’hésitant pas à pénétrer dans les villes, s’attaqua aux femmes et aux enfants.
Une véritable
hécatombe !!
Cinq années au cours
desquelles de nombreuses battues furent organisées, sans succès.
La terreur s’empara
des habitants.
Ce fut, selon les informations de l’époque, 190 enterrements dus à ce carnage, notés sur les actes de sépultures, mais le chiffre réel serait bien en deçà, on parla de 500 morts !!
Louis XIV, ému de tant de malheurs, accorda, à l’occasion de la naissance de Louis de France, Duc de Bourgogne, le 6 août 1682, la somme de 900 livres aux familles des victimes.
Aurait-il été aussi
généreux si une fille lui était née ?
Une nouvelle forme
pour sauvegarder le patrimoine
Les plus vulnérables,
face au loup, étaient, bien évidemment, les jeunes enfants, ceux à qui était
confié la garde des animaux dans les pâturages un peu en retrait du village,
souvent en bordure de bois. Souvent, mais pas toujours, accompagnés d’un chien,
ils n’avaient qu’un bâton ou une fourche à loup pour se défendre. Des armes
bien inoffensives et dont ces enfants n’avaient pas toujours le réflexe de se
servir.
Les femmes étaient
aussi la cible de ces bêtes lorsqu’elles quittaient le village pour aller à la
ville voisine vendre le fruit de leur labeur, les jours de marché. Souvent,
elles faisaient ensemble par groupes de deux, trois, voire plus, manière de
trouver la route moins longue et de faire face, à plusieurs, en cas de besoin.
D’ailleurs, elles ne
craignaient pas que le loup, mais aussi les brigands.
Les voituriers,
toujours sur les chemins, se voyaient aussi attaqués par des bandes de loups.
Les conducteurs sur leur siège, peu accessibles, les carnassiers s’en prenaient
aux chevaux. Plus d’un succombèrent sous les morsures des crocs acérés.
Une perte lourde
pour ses voituriers qui perdaient leur compagnon de route et leur moyen de
subsistance.
Voilà pourquoi
certains se rendirent chez le notaire, afin de souscrire un contrat d’assurance
afin de se prémunir des attaques de loups contre leurs chevaux.
Ce fut le cas,
notamment à Chamspecret dans l’Orne, en 1725.
Quelles étaient les conditions d’un tel contrat ?
Le voiturier était-il contraint de rapporter la bête qui avait
attaqué son cheval ?
Hélas, je ne peux
vous en dire plus !!!!
A la semaine
prochaine pour une autre histoire de
« bête anthropophage ».
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