Gargouille (1313) venant de « gargoule » (1294), de l’ancien français « goule » pour « gueule ».
Une gargouille était, tout d’abord, un dégorgeoir placé à distance d’un mur par lequel s’écoulait les eaux de pluie. Ces gargouilles arboraient une figue humaine ou animale grotesque.
On en trouve encore de nombreuses aux murs des châteaux et des églises.
· Une petite gargouille (1337), pour l’écoulement de petites pluies, sans doute.
· Un bec verseur, également, en 1397, aidant à verser l’eau, le vin, le cidre..... dans un gobelet.
Gargouller (1594) :
· Produire un bruit semblable à celui de l’eau qui tombe d’une gargouille, de là, l’eau émet un gargouillis.
Mais également :
· Articuler des paroles incompréhensibles. On disait aussi prononcer des « jargoilliers ».
Et puis il y a aussi :
· Un gargouillement (1532) qui devint un gargouillis (181), mot plus chantant....
· Une gargouillade :
o Un pas de danse en 1747, mais lequel et sur quelle musique ?
o Une vocalise légèrement râtée en 1834.
Deux définitions qui vont très bien ensemble !
Une gargouillade pouvant fort bien être exécutée sur une gargouillade.....
Outre cette « gargouillade », chantante et dansante, je retiendrai le mot « jargoilliers », d’ailleurs un chanteur peut chanter des jargoilliers en effectuant des gargouillade ........
Pour cette petite
histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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